Plus de vingt civils ont été tués par des tirs des forces de sécurité à Hama, ville du nord de la Syrie, encerclée par l'armée, a affirmé, hier, le chef de l'Organisation nationale des droits de l'homme, Ammar Qorabi. Au moins 22 personnes ont été tuées à Hama et plus de 80 ont été blessées, certaines grièvement, rapporte le quotidien Le Monde. Les forces de sécurité ont pénétré dans un des hôpitaux, souligne le texte sans autre précision. "Des habitants de Hama ont fui en grand nombre vers une ville proche, Al-Salamya, et vers la capitale, Damas", selon la même source. Théâtre vendredi d'une immense manifestation anti-régime, cette ville de 800.000 habitants, située à 210 km au nord de Damas, est cernée par l'armée qui a déployé des chars à ses portes, ont rapporté des militants des droits de l'Homme. "Les chars sont postés aux entrées de la ville, à l'exception de l'entrée nord. Les habitants sont mobilisés, ils ont pris la décision de défendre jusqu'à la mort leur ville pour ne pas permettre à l'armée d'y entrer", avait indiqué mardi Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Par ailleurs, la brutalité de la répression des manifestations en mai à Tall Kalakh, dans l'ouest de la Syrie, s'apparente à un crime contre l'humanité, a estimé mardi Amnesty International. Plus de vingt civils ont été tués par des tirs des forces de sécurité à Hama, ville du nord de la Syrie, encerclée par l'armée, a affirmé, hier, le chef de l'Organisation nationale des droits de l'homme, Ammar Qorabi. Au moins 22 personnes ont été tuées à Hama et plus de 80 ont été blessées, certaines grièvement, rapporte le quotidien Le Monde. Les forces de sécurité ont pénétré dans un des hôpitaux, souligne le texte sans autre précision. "Des habitants de Hama ont fui en grand nombre vers une ville proche, Al-Salamya, et vers la capitale, Damas", selon la même source. Théâtre vendredi d'une immense manifestation anti-régime, cette ville de 800.000 habitants, située à 210 km au nord de Damas, est cernée par l'armée qui a déployé des chars à ses portes, ont rapporté des militants des droits de l'Homme. "Les chars sont postés aux entrées de la ville, à l'exception de l'entrée nord. Les habitants sont mobilisés, ils ont pris la décision de défendre jusqu'à la mort leur ville pour ne pas permettre à l'armée d'y entrer", avait indiqué mardi Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Par ailleurs, la brutalité de la répression des manifestations en mai à Tall Kalakh, dans l'ouest de la Syrie, s'apparente à un crime contre l'humanité, a estimé mardi Amnesty International.