Les manifestants continuent d'exiger le renvoi et la mise en examen de tous les policiers impliqués dans des affaires de meurtres ou de torture. Les manifestants continuent d'exiger le renvoi et la mise en examen de tous les policiers impliqués dans des affaires de meurtres ou de torture. Les manifestants qui occupent la place Tahrir au Caire ont promis, dimanche, de poursuivre leur mouvement en faveur de plus de réformes et de justice, en dépit de mesures d'apaisement annoncées samedi soir par le Premier ministre, Essam Charaf, rapporte le journal Libération. Les manifestants, qui ont passé leur deuxième nuit dans un village de tentes au milieu du vaste carrefour fermé à la circulation, se sont déclarés déterminés à ne pas quitter les lieux avant d'avoir obtenu satisfaction. «Plus nous resterons sur la place, plus on répondra à nos revendications», lance Dina Mohammed, une militante. Plusieurs mouvements de jeunes pro-démocratie, très actifs sur Internet, ont également appelé à la poursuite de l'occupation entamée vendredi de ce haut lieu du soulèvement contre le président Hosni Moubarak en début d'année. Un piquet de grève a été formé au sud de la place devant la «Mougamma», immense complexe gouvernemental, emblématique de l'appareil administratif tentaculaire du pays. Après deux semaines de tensions marquées par des affrontements entre la police et les manifestants, le Premier ministre s'est engagé à satisfaire certaines revendications lors d'un discours télévisé. Il a ainsi annoncé le renvoi des policiers accusés d'avoir tué des manifestants lors du soulèvement anti-Moubarak. Et promis une justice plus rapide et plus ferme pour les personnes tenues responsables de ces violences —qui ont fait officiellement près de 850 tués civils— ainsi que pour les notables de l'ancien régime jugés pour corruption. Au sujet des réformes sociales, il s'est cependant contenté d'annoncer avoir demandé au ministre de la Solidarité sociale de prendre en charge les problèmes de sécurité sociale, d'éducation, de salaires et de retraites. «Fuite d'eau» Ce discours a été fraîchement accueilli par les manifestants, qui accusent le Premier ministre d'être trop faible face au Conseil militaire qui dirige le pays. Pour Magdy Mossaad, venu manifester à place Tahrir, «le Premier ministre est face à une fuite d'eau, et au lieu de fermer de robinet, il essaye de ramasser l'eau à la main». Les manifestants continuent d'exiger le renvoi et la mise en examen de tous les policiers impliqués dans des affaires de meurtres ou de torture, pendant les événements de janvier-février mais aussi avant et après cette période. La fin des procès militaires pour les civils et l'éviction de l'ensemble des membres de l'ancien régime encore présents dans les sphères du pouvoir figurent également parmi les revendications principales. A la périphérie du Caire, environ 300 manifestants ont bloqué l'autoroute principale menant à Suez, à l'est de la capitale, et ont menacé de multiplier les actions si leurs exigences n'étaient pas satisfaites. Plusieurs anciens ministres ont déjà été condamnés mais une récente multiplication de relaxes, de libérations sous caution ou de renvois de procès, concernant des politiques, des hommes d'affaires ou des policiers, ont relancé les accusations sur le manque de détermination du nouveau pouvoir à tourner la page des années Moubarak. L'ancien président, hospitalisé à Charm el-Cheikh, une station touristique au bord de la mer Rouge, doit être jugé, avec ses deux fils Alaa et Gamal, à partir du 3 août. Les manifestants qui occupent la place Tahrir au Caire ont promis, dimanche, de poursuivre leur mouvement en faveur de plus de réformes et de justice, en dépit de mesures d'apaisement annoncées samedi soir par le Premier ministre, Essam Charaf, rapporte le journal Libération. Les manifestants, qui ont passé leur deuxième nuit dans un village de tentes au milieu du vaste carrefour fermé à la circulation, se sont déclarés déterminés à ne pas quitter les lieux avant d'avoir obtenu satisfaction. «Plus nous resterons sur la place, plus on répondra à nos revendications», lance Dina Mohammed, une militante. Plusieurs mouvements de jeunes pro-démocratie, très actifs sur Internet, ont également appelé à la poursuite de l'occupation entamée vendredi de ce haut lieu du soulèvement contre le président Hosni Moubarak en début d'année. Un piquet de grève a été formé au sud de la place devant la «Mougamma», immense complexe gouvernemental, emblématique de l'appareil administratif tentaculaire du pays. Après deux semaines de tensions marquées par des affrontements entre la police et les manifestants, le Premier ministre s'est engagé à satisfaire certaines revendications lors d'un discours télévisé. Il a ainsi annoncé le renvoi des policiers accusés d'avoir tué des manifestants lors du soulèvement anti-Moubarak. Et promis une justice plus rapide et plus ferme pour les personnes tenues responsables de ces violences —qui ont fait officiellement près de 850 tués civils— ainsi que pour les notables de l'ancien régime jugés pour corruption. Au sujet des réformes sociales, il s'est cependant contenté d'annoncer avoir demandé au ministre de la Solidarité sociale de prendre en charge les problèmes de sécurité sociale, d'éducation, de salaires et de retraites. «Fuite d'eau» Ce discours a été fraîchement accueilli par les manifestants, qui accusent le Premier ministre d'être trop faible face au Conseil militaire qui dirige le pays. Pour Magdy Mossaad, venu manifester à place Tahrir, «le Premier ministre est face à une fuite d'eau, et au lieu de fermer de robinet, il essaye de ramasser l'eau à la main». Les manifestants continuent d'exiger le renvoi et la mise en examen de tous les policiers impliqués dans des affaires de meurtres ou de torture, pendant les événements de janvier-février mais aussi avant et après cette période. La fin des procès militaires pour les civils et l'éviction de l'ensemble des membres de l'ancien régime encore présents dans les sphères du pouvoir figurent également parmi les revendications principales. A la périphérie du Caire, environ 300 manifestants ont bloqué l'autoroute principale menant à Suez, à l'est de la capitale, et ont menacé de multiplier les actions si leurs exigences n'étaient pas satisfaites. Plusieurs anciens ministres ont déjà été condamnés mais une récente multiplication de relaxes, de libérations sous caution ou de renvois de procès, concernant des politiques, des hommes d'affaires ou des policiers, ont relancé les accusations sur le manque de détermination du nouveau pouvoir à tourner la page des années Moubarak. L'ancien président, hospitalisé à Charm el-Cheikh, une station touristique au bord de la mer Rouge, doit être jugé, avec ses deux fils Alaa et Gamal, à partir du 3 août.