Publiée dans le Journal of Zoology, une étude chinoise révèle que les pandas femelles préfèrent les zones pentues et boisées propices à l'élevage de leurs petits, tandis que les mâles sont plus éclectiques. Une différence à prendre en compte lors des réintroductions en milieu naturel. Par des observations visuelles ou en récoltant les déjections de ces animaux, Dunwu Qi, Fuwen Wei et leurs collègues de l'Institut de zoologie de l'Académie chinoise des sciences de Pékin, ont étudié les mouvements des grands pandas dans les montagnes de Liangshan (centre-sud de la Chine). L'étude de l'ADN dans des échantillons de matière fécale leur a permis de déterminer le sexe de chaque animal tracé. Solitaires, les grands pandas sont confinés aux forêts montagneuses très fragmentées de régions reculées de Chine. Ils affectionnent les zones riches en bambou – leur principale nourriture – de plus de 1.500 mètres d'altitude, et évitent les pics élevés ainsi que les basses terres, occupées par l'homme. Mais, ignorées jusqu'à présent, des différences de comportement sensibles entre les deux sexes existent en matière d'habitat, comme le montre la nouvelle étude. Les femelles fréquentent les forêts de conifères et les forêts mixtes des pentes raides, à haute altitude, où elles trouvent des tanières pour mettre bas et une couverture végétale dense – de bambous, notamment – propices au camouflage des petits. Elles ont une prédilection pour les zones où les arbres ont plus de 200 ans. Les mâles, en revanche, moins difficiles, occupent une gamme de territoires plus large, chevauchant ceux de plusieurs femelles. Si les deux sexes, dans leurs déplacements, semblent moins impactés par les routes que ce que l'on pensait auparavant, leurs besoins différents en termes d'habitat devraient être pris en compte dans les efforts de sauvegarde, notamment au moment du lâcher d'animaux réintroduits dans la nature. Les femelles seraient en effet susceptibles d'être touchées de façon disproportionnée par la perte d'habitat et l'exploitation des forêts, concluent les chercheurs. Publiée dans le Journal of Zoology, une étude chinoise révèle que les pandas femelles préfèrent les zones pentues et boisées propices à l'élevage de leurs petits, tandis que les mâles sont plus éclectiques. Une différence à prendre en compte lors des réintroductions en milieu naturel. Par des observations visuelles ou en récoltant les déjections de ces animaux, Dunwu Qi, Fuwen Wei et leurs collègues de l'Institut de zoologie de l'Académie chinoise des sciences de Pékin, ont étudié les mouvements des grands pandas dans les montagnes de Liangshan (centre-sud de la Chine). L'étude de l'ADN dans des échantillons de matière fécale leur a permis de déterminer le sexe de chaque animal tracé. Solitaires, les grands pandas sont confinés aux forêts montagneuses très fragmentées de régions reculées de Chine. Ils affectionnent les zones riches en bambou – leur principale nourriture – de plus de 1.500 mètres d'altitude, et évitent les pics élevés ainsi que les basses terres, occupées par l'homme. Mais, ignorées jusqu'à présent, des différences de comportement sensibles entre les deux sexes existent en matière d'habitat, comme le montre la nouvelle étude. Les femelles fréquentent les forêts de conifères et les forêts mixtes des pentes raides, à haute altitude, où elles trouvent des tanières pour mettre bas et une couverture végétale dense – de bambous, notamment – propices au camouflage des petits. Elles ont une prédilection pour les zones où les arbres ont plus de 200 ans. Les mâles, en revanche, moins difficiles, occupent une gamme de territoires plus large, chevauchant ceux de plusieurs femelles. Si les deux sexes, dans leurs déplacements, semblent moins impactés par les routes que ce que l'on pensait auparavant, leurs besoins différents en termes d'habitat devraient être pris en compte dans les efforts de sauvegarde, notamment au moment du lâcher d'animaux réintroduits dans la nature. Les femelles seraient en effet susceptibles d'être touchées de façon disproportionnée par la perte d'habitat et l'exploitation des forêts, concluent les chercheurs.