Après avoir permis à ses visiteurs d'observer des animaux sauvages, parfois en voie de disparition, le zoo de Pékin propose ensuite de déguster certains de leurs congénères dans son restaurant. Cette situation alarmante a été reportée par le journal chinois Legal Daily. On apprend grâce à lui que le restaurant du zoo permet de déguster hippopotames, kangourous, scorpions, crocodiles ou cerfs. Un responsable du Fonds international pour la protection des animaux, explique qu'il est «totalement inapproprié pour un zoo de vendre ce genre de choses». Les zoos sont censés «cultiver l'amour des animaux ainsi que leur protection, proposer la viande des bêtes en cage incite à la consommation et augmente la menace sur les animaux qui vivent à l'état sauvage». Selon un expert de l'Académie chinoise des sciences sociales, ces ventes sont «légales» mais pas «humaines». Zheng Yuanjie, un célèbre écrivain chinois, est lui outré que l'on puisse observer des animaux emprisonnés dans un espace limité tout en mangeant leurs congénères.