Si Ramadhan est synonyme de pratiques religieuses pour certains, pour d'autres il reste synonyme de pratiques spéculatives. Comme à l'accoutumée, les prix des fruits et légumes ne cessent de grimper en cette période où le pouvoir d'achat des familles est davantage laminé. Les pouvoirs publics ont pris un certain nombre de mesures pour l'approvisionnement du marché et sa régulation, mais uniquement pour certaines denrées de première nécessité, à l'image de l'huile, des viandes congelées... cependant ces mesures ne concernent pas les fruits et légumes. C'est d'ailleurs ce qu'a déclaré, hier, Abdelaziz Aït Abderahmane, directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au ministère du Commerce. Lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, M. Aït Abderahmane a déclaré que les prix étaient « libres », et que cela ne dépendait pas de sa tutelle mais du principe de l'offre et de la demande. « Si nous parlons des fruits et légumes, leurs prix sont libres et ne sont pas réglementés », a-t-il dit. Selon lui cette flambée de prix dépend du « du comportement du consommateur, à l'approche de ramadhan, qui s'affole en quelque sorte » en procédant à « des achats massifs ». L'invité de la rédaction de la Chaîne III a estimé qu'il n'y pas d'inflation. « Je ne vois pas où est l'inflation » a-t-il affirmé. Interrogé, à titre d'exemple, sur la tomate qui est cédée à 80 DA le kilo dans certains marchés alors qu'elle est à 35 dinars dans d'autres, l'orateur dira « personnellement, je ne perçois pas encore cette flambée. Vous avez peut-être vu dans un marché et il ne fallait pas se focaliser sur un marché ». Il a tenté de convaincre en déclarant qu' « il y a un relevé des prix qui nous est transmis quotidiennement au ministère du Commerce, nous n'avons pas vu une tomate fraîche à 80DA. Nous avons des relevés qui nous donnent une tomate qui avoisine 30 à 40 dinars pas plus ». Notant que la « régulation nécessite des mesures à prendre », M. Aït Abderahmane a indiqué qu'une commission a été installée pour ce faire. Il convient de rappeler que l'installation de cette commission remonte à une année. Une durée insuffisante, selon le responsable, pour pouvoir répondre aux attentes des consommateurs « il faut lui le laisser le temps » plaide M. Aït Abderahmane. La viande à 450DA, le poulet à 250/kg S'agissant des importations de viande surgelée, M. Aït Abderahmane a fait savoir qu'une quantité de 10.000 tonnes de viande sera commercialisée durant le mois de Ramadhan. « Il est prévu l'importation de 10.000 tonnes de viande rouge surgelée, dont 6.000 de viande bovine d'importation et 4.000 de viande ovine locale ». Pour ce qui est des volailles, « il est également prévu la mise sur le marché de 10.000 tonnes de viande blanche congelée, de production locale ». Au total, 235.485 tonnes de viande sont prévues. En outre, 238.330 tonnes de légumes secs seront disponibles pour une demande estimée à 173.000 tonnes. Concernant les légumes frais, il indique que 3.688.000 tonnes sont prévues afin de satisfaire une demande estimée à 2.500.000 tonnes. Quant aux produits d'épicerie M. Aït Abderahmane assure que « les chiffres concernant l'offre sont largement supérieurs à la demande ». M. Aït Abderahmane a, concernant la viande indienne, rassuré que « c'est une viande de très bonne qualité, les bêtes ont été égorgées selon le rite musulman ». Son prix, a-t-il fait savoir, variera entre 540DA et 500 DA le kilogramme, alors que celui du poulet congelé est fixé à 250DA /kg, et de poursuivre « un million de poussins ont été mis dans le circuit » pour satisfaire la demande et ne plus revivre le « coup » de l'année dernière où la viande congelée avait été détournée pour être vendue dans les boucheries comme étant de la viande fraîche. M. Aït Abderahmane exxplique que la SGP Proda, en charge de ce créneau, après une mauvaise expérience en 2010, « s'est ravisée et s'est mieux organisée ». Il a, ainsi, indiqué que « chaque directeur du commerce de wilaya recevra la liste des vendeurs » de cette viande ainsi que les points de vente, et d'ajouter : « Nous ne pouvons pas avoir un agent pour chaque commerçant. Nous avons plus de 3.000 éléments qui seront mobilisés durant tout le mois de Ramadhan » a-t-il rassuré. Si Ramadhan est synonyme de pratiques religieuses pour certains, pour d'autres il reste synonyme de pratiques spéculatives. Comme à l'accoutumée, les prix des fruits et légumes ne cessent de grimper en cette période où le pouvoir d'achat des familles est davantage laminé. Les pouvoirs publics ont pris un certain nombre de mesures pour l'approvisionnement du marché et sa régulation, mais uniquement pour certaines denrées de première nécessité, à l'image de l'huile, des viandes congelées... cependant ces mesures ne concernent pas les fruits et légumes. C'est d'ailleurs ce qu'a déclaré, hier, Abdelaziz Aït Abderahmane, directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au ministère du Commerce. Lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, M. Aït Abderahmane a déclaré que les prix étaient « libres », et que cela ne dépendait pas de sa tutelle mais du principe de l'offre et de la demande. « Si nous parlons des fruits et légumes, leurs prix sont libres et ne sont pas réglementés », a-t-il dit. Selon lui cette flambée de prix dépend du « du comportement du consommateur, à l'approche de ramadhan, qui s'affole en quelque sorte » en procédant à « des achats massifs ». L'invité de la rédaction de la Chaîne III a estimé qu'il n'y pas d'inflation. « Je ne vois pas où est l'inflation » a-t-il affirmé. Interrogé, à titre d'exemple, sur la tomate qui est cédée à 80 DA le kilo dans certains marchés alors qu'elle est à 35 dinars dans d'autres, l'orateur dira « personnellement, je ne perçois pas encore cette flambée. Vous avez peut-être vu dans un marché et il ne fallait pas se focaliser sur un marché ». Il a tenté de convaincre en déclarant qu' « il y a un relevé des prix qui nous est transmis quotidiennement au ministère du Commerce, nous n'avons pas vu une tomate fraîche à 80DA. Nous avons des relevés qui nous donnent une tomate qui avoisine 30 à 40 dinars pas plus ». Notant que la « régulation nécessite des mesures à prendre », M. Aït Abderahmane a indiqué qu'une commission a été installée pour ce faire. Il convient de rappeler que l'installation de cette commission remonte à une année. Une durée insuffisante, selon le responsable, pour pouvoir répondre aux attentes des consommateurs « il faut lui le laisser le temps » plaide M. Aït Abderahmane. La viande à 450DA, le poulet à 250/kg S'agissant des importations de viande surgelée, M. Aït Abderahmane a fait savoir qu'une quantité de 10.000 tonnes de viande sera commercialisée durant le mois de Ramadhan. « Il est prévu l'importation de 10.000 tonnes de viande rouge surgelée, dont 6.000 de viande bovine d'importation et 4.000 de viande ovine locale ». Pour ce qui est des volailles, « il est également prévu la mise sur le marché de 10.000 tonnes de viande blanche congelée, de production locale ». Au total, 235.485 tonnes de viande sont prévues. En outre, 238.330 tonnes de légumes secs seront disponibles pour une demande estimée à 173.000 tonnes. Concernant les légumes frais, il indique que 3.688.000 tonnes sont prévues afin de satisfaire une demande estimée à 2.500.000 tonnes. Quant aux produits d'épicerie M. Aït Abderahmane assure que « les chiffres concernant l'offre sont largement supérieurs à la demande ». M. Aït Abderahmane a, concernant la viande indienne, rassuré que « c'est une viande de très bonne qualité, les bêtes ont été égorgées selon le rite musulman ». Son prix, a-t-il fait savoir, variera entre 540DA et 500 DA le kilogramme, alors que celui du poulet congelé est fixé à 250DA /kg, et de poursuivre « un million de poussins ont été mis dans le circuit » pour satisfaire la demande et ne plus revivre le « coup » de l'année dernière où la viande congelée avait été détournée pour être vendue dans les boucheries comme étant de la viande fraîche. M. Aït Abderahmane exxplique que la SGP Proda, en charge de ce créneau, après une mauvaise expérience en 2010, « s'est ravisée et s'est mieux organisée ». Il a, ainsi, indiqué que « chaque directeur du commerce de wilaya recevra la liste des vendeurs » de cette viande ainsi que les points de vente, et d'ajouter : « Nous ne pouvons pas avoir un agent pour chaque commerçant. Nous avons plus de 3.000 éléments qui seront mobilisés durant tout le mois de Ramadhan » a-t-il rassuré.