Le chef de la délégation de l'Union européenne en Algérie, Mme Laura Baeza, s'est dit, hier, «optimiste» quant à l'aboutissement des négociations algéro-européennes sur le démantèlement tarifaire. «Nous sommes tout près de la fin des négociations et nous sommes assez optimistes quant à leur aboutissement», a déclaré Mme Baeza à l'APS en marge de la signature d'une convention de financement algéro-européenne dans le domaine des ressources en eau. Selon l'ambassadrice, les discussions concernant la liste de 1.740 produits industriels sur lesquels butent actuellement les négociations, nécessitent «un travail compliqué et laborieux». Elle a expliqué que la partie, qui veut reporter ce démantèlement, doit en vertu de l'accord d'association démontrer qu'il porte préjudice à sa production industrielle. «C'est pour cette raison que ça avance (les négociations) petit à petit, car à chaque fois il faut démontrer produit par produit » ces préjudices, a-t-elle dit. Mme Baeza a refusé, cependant, de centrer l'accord d'association sur son aspect démantèlement tarifaire, estimant que «beaucoup de choses ont été réalisées» en matière de coopération entre l'Algérie et l'UE. « Il faut penser que l'accord d'association est beaucoup plus que le démantèlement tarifaire, je ne sais pas pourquoi on focalise sur cet aspect, je pense que c'est parce que nous avons tous une tendance naturelle à regarder ce qui ne marche pas mais nous ne regardons jamais ce qui marche, qui est plus important», a-t-elle affirmé. Pour elle, «ce qui ne marche pas est un petit détail (le démantèlement tarifaire) de la mise en œuvre de l'accord d'association». Jusqu'à présent, Alger et Bruxelles ont déjà tenu six rounds de négociations durant lesquels ils sont parvenus à un accord sur 36 contingents agricoles à épargner du démantèlement tarifaire. Les deux parties prévoient de se revoir au début du mois de septembre pour un septième round dans l'espoir de parvenir à un accord sur les produits industriels. L'accord d'association, entré en vigueur en 2005, prévoit un démantèlement graduel de deux listes de produits européens à l'importation en Algérie, dont l'une sera complètement démantelée en 2012 et la deuxième en 2020. Mais l'Algérie avait demandé, fin 2010, de reporter à 2020 ce démantèlement en vertu d'une clause de l'accord qui lui donne la possibilité de décaler de trois années la mise en place de la zone de libre échange algéro-européenne afin de protéger son économie, déjà affectée par des échanges commerciaux déséquilibrés avec cet espace commercial. Un avis qui n'est pas partagé par Mme Baeza qui estime que «les produits européens importés en Algérie sont des produits de qualité arrivant cher sur le marché algérien et qui ne sont donc pas compétitifs avec les produits algériens ou ceux fabriqués en Asie ou en Turquie». Selon elle, l'essentiel de la concurrence, imposée aux produits algériens, provient des produits importés des pays comme l'Egypte, la Turquie et surtout d'Asie. La mise en œuvre de l'accord d'association a entraîné un creusement du déficit commercial hors-hydrocarbures de l'Algérie avec l'UE, selon une étude réalisée par le programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association (P3A). Pour illustrer ce déséquilibre dans les échanges commerciaux entre Alger et Bruxelles, le directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce, Chérif Zaâf, avait affirmé que «pour 1 dollar exporté vers l'UE, l'Algérie en importe pour 20 dollars». Le chef de la délégation de l'Union européenne en Algérie, Mme Laura Baeza, s'est dit, hier, «optimiste» quant à l'aboutissement des négociations algéro-européennes sur le démantèlement tarifaire. «Nous sommes tout près de la fin des négociations et nous sommes assez optimistes quant à leur aboutissement», a déclaré Mme Baeza à l'APS en marge de la signature d'une convention de financement algéro-européenne dans le domaine des ressources en eau. Selon l'ambassadrice, les discussions concernant la liste de 1.740 produits industriels sur lesquels butent actuellement les négociations, nécessitent «un travail compliqué et laborieux». Elle a expliqué que la partie, qui veut reporter ce démantèlement, doit en vertu de l'accord d'association démontrer qu'il porte préjudice à sa production industrielle. «C'est pour cette raison que ça avance (les négociations) petit à petit, car à chaque fois il faut démontrer produit par produit » ces préjudices, a-t-elle dit. Mme Baeza a refusé, cependant, de centrer l'accord d'association sur son aspect démantèlement tarifaire, estimant que «beaucoup de choses ont été réalisées» en matière de coopération entre l'Algérie et l'UE. « Il faut penser que l'accord d'association est beaucoup plus que le démantèlement tarifaire, je ne sais pas pourquoi on focalise sur cet aspect, je pense que c'est parce que nous avons tous une tendance naturelle à regarder ce qui ne marche pas mais nous ne regardons jamais ce qui marche, qui est plus important», a-t-elle affirmé. Pour elle, «ce qui ne marche pas est un petit détail (le démantèlement tarifaire) de la mise en œuvre de l'accord d'association». Jusqu'à présent, Alger et Bruxelles ont déjà tenu six rounds de négociations durant lesquels ils sont parvenus à un accord sur 36 contingents agricoles à épargner du démantèlement tarifaire. Les deux parties prévoient de se revoir au début du mois de septembre pour un septième round dans l'espoir de parvenir à un accord sur les produits industriels. L'accord d'association, entré en vigueur en 2005, prévoit un démantèlement graduel de deux listes de produits européens à l'importation en Algérie, dont l'une sera complètement démantelée en 2012 et la deuxième en 2020. Mais l'Algérie avait demandé, fin 2010, de reporter à 2020 ce démantèlement en vertu d'une clause de l'accord qui lui donne la possibilité de décaler de trois années la mise en place de la zone de libre échange algéro-européenne afin de protéger son économie, déjà affectée par des échanges commerciaux déséquilibrés avec cet espace commercial. Un avis qui n'est pas partagé par Mme Baeza qui estime que «les produits européens importés en Algérie sont des produits de qualité arrivant cher sur le marché algérien et qui ne sont donc pas compétitifs avec les produits algériens ou ceux fabriqués en Asie ou en Turquie». Selon elle, l'essentiel de la concurrence, imposée aux produits algériens, provient des produits importés des pays comme l'Egypte, la Turquie et surtout d'Asie. La mise en œuvre de l'accord d'association a entraîné un creusement du déficit commercial hors-hydrocarbures de l'Algérie avec l'UE, selon une étude réalisée par le programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association (P3A). Pour illustrer ce déséquilibre dans les échanges commerciaux entre Alger et Bruxelles, le directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce, Chérif Zaâf, avait affirmé que «pour 1 dollar exporté vers l'UE, l'Algérie en importe pour 20 dollars».