Les Bourses européennes ont fini en forte baisse lundi, un bref soulagement ayant suivi l'accord américain sur la dette faisant place au doute sur la capacité des Etats-Unis à réduire leur endettement abyssal. L'euphorie initiale est également vite retombée à Wall Street. Après avoir ouvert en hausse, saluant l'accord sur le relèvement du plafond de la dette, la Bourse de New York est repassée dans le rouge : le Dow Jones perdait 0,96% et le Nasdaq 1,27% vers 16h40 GMT. Après un début en fanfare, les Bourses européennes ont commencé à chuter dans l'après-midi, accusant le coup d'un indicateur américain décevant qui a ravivé les doutes sur la santé de l'économie des Etats-Unis. En outre, "les investisseurs ont analysé le plan américain au cours de la séance et se sont montrés de plus en plus sceptiques quant à son efficacité", a commenté Dov Adjedj, vendeur d'actions chez le courtier Aurel. La Bourse de Francfort a fini en baisse de 2,86%, celle de Paris a cédé 2,27%, à son plus bas niveau depuis août 2010, et Londres a reculé de 0,70%. La Bourse de Milan a lâché 3,87% et Madrid 3,24%. Alors que la croissance américaine reste modeste (1,3%) et le taux de chômage élevé (9,2%), l'activité de l'industrie manufacturière a été proche de la stabilité en juillet aux Etats-Unis, selon un indicateur publié lundi, témoignant de la faiblesse de la première économie mondiale. Après des semaines de blocage, Barack Obama avait annoncé tard dimanche soir que démocrates et républicains étaient parvenus à un compromis pour relever le plafond de la dette fédérale, écartant le risque de voir les Etats-Unis en situation de défaut de paiement. Mais ce compromis est largement insuffisant aux yeux des analystes. "Des hausses d'impôts ne sont pas prévues contrairement au souhait des démocrates et les réductions des dépenses sont minimales", a déploré M. Adjedj. Les mesures draconiennes de limitation de dépenses sont-elles suffisantes pour endiguer le risque de cessation de paiement des Etats-Unis d'Amérique ? Les Bourses européennes ont fini en forte baisse lundi, un bref soulagement ayant suivi l'accord américain sur la dette faisant place au doute sur la capacité des Etats-Unis à réduire leur endettement abyssal. L'euphorie initiale est également vite retombée à Wall Street. Après avoir ouvert en hausse, saluant l'accord sur le relèvement du plafond de la dette, la Bourse de New York est repassée dans le rouge : le Dow Jones perdait 0,96% et le Nasdaq 1,27% vers 16h40 GMT. Après un début en fanfare, les Bourses européennes ont commencé à chuter dans l'après-midi, accusant le coup d'un indicateur américain décevant qui a ravivé les doutes sur la santé de l'économie des Etats-Unis. En outre, "les investisseurs ont analysé le plan américain au cours de la séance et se sont montrés de plus en plus sceptiques quant à son efficacité", a commenté Dov Adjedj, vendeur d'actions chez le courtier Aurel. La Bourse de Francfort a fini en baisse de 2,86%, celle de Paris a cédé 2,27%, à son plus bas niveau depuis août 2010, et Londres a reculé de 0,70%. La Bourse de Milan a lâché 3,87% et Madrid 3,24%. Alors que la croissance américaine reste modeste (1,3%) et le taux de chômage élevé (9,2%), l'activité de l'industrie manufacturière a été proche de la stabilité en juillet aux Etats-Unis, selon un indicateur publié lundi, témoignant de la faiblesse de la première économie mondiale. Après des semaines de blocage, Barack Obama avait annoncé tard dimanche soir que démocrates et républicains étaient parvenus à un compromis pour relever le plafond de la dette fédérale, écartant le risque de voir les Etats-Unis en situation de défaut de paiement. Mais ce compromis est largement insuffisant aux yeux des analystes. "Des hausses d'impôts ne sont pas prévues contrairement au souhait des démocrates et les réductions des dépenses sont minimales", a déploré M. Adjedj. Les mesures draconiennes de limitation de dépenses sont-elles suffisantes pour endiguer le risque de cessation de paiement des Etats-Unis d'Amérique ?