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Question du jour
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 08 - 2011

J'étais de confession chrétienne et je n'ai embrassé la religion musulmane qu'il y a quelques mois à l'occasion d'un voyage. Ma question va vous paraître inopportune mais je tiens à la poser quand même. Jai lu quelque part que Jésus n'a pas été crucifié... que disent les Livres Saints à son sujet ? Ivan L. (France)
J'étais de confession chrétienne et je n'ai embrassé la religion musulmane qu'il y a quelques mois à l'occasion d'un voyage. Ma question va vous paraître inopportune mais je tiens à la poser quand même. Jai lu quelque part que Jésus n'a pas été crucifié... que disent les Livres Saints à son sujet ? Ivan L. (France)
N'étant pas spécialiste des Evangiles, je préfère donner la parole à quelqu'un qui l'est, en l'occurrence le professeur Ahmed Didat qui affirme ce qui suit : « Les Evangiles développent abondamment la mort de jésus sur la croix. Le Coran par contre réfute la version de sa mort. Jésus n'a pas été crucifié car Dieu la élevé vers lui. Le supplicié n'était qu'un sosie qui a jeté la confusion dans les rangs des Juifs. Les Judéo-Chrétiens rejettent vigoureusement cette interprétation. Mais nous allons démontrer en puisant nos sources uniquement dans le Nouveau Testament qu'elle correspond bien à la réalité.
Matthieu raconte dans l'Evangile, le complot contre Jésus(Mat.26) et comment celui-ci annonce à ses disciples qu'il va être trahi par l'un d'eux. Judas Iscariote, l'un des douze disciples présents se rendit alors chez les Grands Prêtres et leur proposa de leur livrer Jésus contre un prix qui fut fixé à trente pièces d'argent. Le soir même Jésus renouvela ses craintes et lorsque Judas lui demanda
« serait-ce moi Rabbi (qui te livrerait) ?» Il répondit : « Tu l'as dit ». Tout le monde était donc conscient ce soir que Judas allait trahir Jésus afin qu'il soit mis à mort, car les Grands Prêtres voulaient l'éliminer.
La nuit venue, Jésus qui était toujours en compagnie des disciples aperçut Judas à la tête d'une troupe armée. Les soldats devraient arrêter l'homme à qui Judas donnerait un baiser, signe convenu pour désigner Jésus. Les choses se passèrent normalement. Judas s'approcha et dit « Salut Rabbi », et Jésus fut arrêté. Les Grands Prêtres et les Anciens du Peuple tinrent conseil et le condamnèrent à mort comme prévu, dans un simulacre de procès.
Selon Matthieu, Judas fut alors, pris de remords. Mais d'après les propres déclarations de celui-ci, qui rapporta les 30 pièces d'argent aux Grands Prêtres, la version est différente, puisqu'il dit :
« J'ai péché en livrant un sang innocent ». Or Judas savait parfaitement que Jésus allait être condamné à mort, et c'est en connaissance de cause qu'il est parti marchander sa capture. Le sang innocent ne pouvait s'expliquer que lorsque Judas s'aperçut le lendemain matin de sa méprise, car l'homme qu'il avait embrassé n'était pas Jésus. Cette hypothèse est renforcée par les circonstances dans lesquelles Judas a désigné Jésus. Il faisait nuit noire et la rencontre eut lieu en pleine campagne dans un domaine appelé Gethsemani. Toutes les conditions étaient réunies pour commettre une bévue qui devait affoler le traître le lendemain.»
Durant cette nuit mémorable, Jésus dit à un autre des ses disciples nommé Pierre, que celui-ci allait le renier trois fois avant « que le coq ne chante » (avant que ne se lève le jour). Pierre se récria et répondit : « Même s'il faut que je meure avec toi, je ne te renierai pas ».Matthieu 26.35. Les autres disciples en firent autant.
Cependant, lorsque Jésus (ou son sosie) fut arrêté et amené devant les grands Prêtres, tous les disciples s'enfuirent. Pierre suivit le cortège de loin puis s'assit avec les serviteurs pour voir le sort qui lui serait réservé. Une servante s'approcha de lui et le reconnut. Il nia devant la foule en disant : « Je ne sais pas ce que tu veux dire ». Une autre servante le reconnut à son tour : « Celui-ci était avec Jésus ». Il nia avec serment : « Je ne connais pas cet homme ». Puis d'autres personnes s'approchèrent et lui dirent : « A coup sûr, tu es des leurs ». Alors il se mit à jurer avec des imprécations : « Je ne connais pas cet homme ».
Pourquoi Pierre ne s'enfuit-il pas à la première dénonciation et risqua-t-il sa vie en restant sur place ? Pourquoi, à la question : « Toi aussi, tu étais avec Jésus », répondait-il, invariablement : « Je ne connais pas cet homme », plutôt que :
« Non, je n'étais pas avec lui » ou « Je ne connais pas Jésus ? ». Il donna la réponse ci-avant parce que l'expression « cet homme » pouvait signifier un autre homme que Jésus. Ainsi Pierre nia facilement par trois fois sous serment et jura avec des imprécations qu'il ne connaissait pas cet homme, mais non qu'il ne « connaissait pas
Jésus ». Car les deux hommes étaient différents.
Lorsque « Jésus » fut amené devant les Grands Prêtres, les Anciens et les Scribes, de nombreux faux témoins s'élevèrent afin de le compromettre, Le Grand Prêtre qui était au milieu de l'Assemblée interrogea l'accusé et lui demande de répondre aux charges portées contre lui, mais il garda le silence. De nouveau le Grand Prêtre l'interrogera. Il répondit par des bribes. Présenté devant Ponce Pilate, celui-ci le questionna à son tour pour essayer de voir plus clair dans les accusations portées contre lui avec acharnement par les Juifs qui cherchaient à le confondre.
M. G.(Suivra)
N'étant pas spécialiste des Evangiles, je préfère donner la parole à quelqu'un qui l'est, en l'occurrence le professeur Ahmed Didat qui affirme ce qui suit : « Les Evangiles développent abondamment la mort de jésus sur la croix. Le Coran par contre réfute la version de sa mort. Jésus n'a pas été crucifié car Dieu la élevé vers lui. Le supplicié n'était qu'un sosie qui a jeté la confusion dans les rangs des Juifs. Les Judéo-Chrétiens rejettent vigoureusement cette interprétation. Mais nous allons démontrer en puisant nos sources uniquement dans le Nouveau Testament qu'elle correspond bien à la réalité.
Matthieu raconte dans l'Evangile, le complot contre Jésus(Mat.26) et comment celui-ci annonce à ses disciples qu'il va être trahi par l'un d'eux. Judas Iscariote, l'un des douze disciples présents se rendit alors chez les Grands Prêtres et leur proposa de leur livrer Jésus contre un prix qui fut fixé à trente pièces d'argent. Le soir même Jésus renouvela ses craintes et lorsque Judas lui demanda
« serait-ce moi Rabbi (qui te livrerait) ?» Il répondit : « Tu l'as dit ». Tout le monde était donc conscient ce soir que Judas allait trahir Jésus afin qu'il soit mis à mort, car les Grands Prêtres voulaient l'éliminer.
La nuit venue, Jésus qui était toujours en compagnie des disciples aperçut Judas à la tête d'une troupe armée. Les soldats devraient arrêter l'homme à qui Judas donnerait un baiser, signe convenu pour désigner Jésus. Les choses se passèrent normalement. Judas s'approcha et dit « Salut Rabbi », et Jésus fut arrêté. Les Grands Prêtres et les Anciens du Peuple tinrent conseil et le condamnèrent à mort comme prévu, dans un simulacre de procès.
Selon Matthieu, Judas fut alors, pris de remords. Mais d'après les propres déclarations de celui-ci, qui rapporta les 30 pièces d'argent aux Grands Prêtres, la version est différente, puisqu'il dit :
« J'ai péché en livrant un sang innocent ». Or Judas savait parfaitement que Jésus allait être condamné à mort, et c'est en connaissance de cause qu'il est parti marchander sa capture. Le sang innocent ne pouvait s'expliquer que lorsque Judas s'aperçut le lendemain matin de sa méprise, car l'homme qu'il avait embrassé n'était pas Jésus. Cette hypothèse est renforcée par les circonstances dans lesquelles Judas a désigné Jésus. Il faisait nuit noire et la rencontre eut lieu en pleine campagne dans un domaine appelé Gethsemani. Toutes les conditions étaient réunies pour commettre une bévue qui devait affoler le traître le lendemain.»
Durant cette nuit mémorable, Jésus dit à un autre des ses disciples nommé Pierre, que celui-ci allait le renier trois fois avant « que le coq ne chante » (avant que ne se lève le jour). Pierre se récria et répondit : « Même s'il faut que je meure avec toi, je ne te renierai pas ».Matthieu 26.35. Les autres disciples en firent autant.
Cependant, lorsque Jésus (ou son sosie) fut arrêté et amené devant les grands Prêtres, tous les disciples s'enfuirent. Pierre suivit le cortège de loin puis s'assit avec les serviteurs pour voir le sort qui lui serait réservé. Une servante s'approcha de lui et le reconnut. Il nia devant la foule en disant : « Je ne sais pas ce que tu veux dire ». Une autre servante le reconnut à son tour : « Celui-ci était avec Jésus ». Il nia avec serment : « Je ne connais pas cet homme ». Puis d'autres personnes s'approchèrent et lui dirent : « A coup sûr, tu es des leurs ». Alors il se mit à jurer avec des imprécations : « Je ne connais pas cet homme ».
Pourquoi Pierre ne s'enfuit-il pas à la première dénonciation et risqua-t-il sa vie en restant sur place ? Pourquoi, à la question : « Toi aussi, tu étais avec Jésus », répondait-il, invariablement : « Je ne connais pas cet homme », plutôt que :
« Non, je n'étais pas avec lui » ou « Je ne connais pas Jésus ? ». Il donna la réponse ci-avant parce que l'expression « cet homme » pouvait signifier un autre homme que Jésus. Ainsi Pierre nia facilement par trois fois sous serment et jura avec des imprécations qu'il ne connaissait pas cet homme, mais non qu'il ne « connaissait pas
Jésus ». Car les deux hommes étaient différents.
Lorsque « Jésus » fut amené devant les Grands Prêtres, les Anciens et les Scribes, de nombreux faux témoins s'élevèrent afin de le compromettre, Le Grand Prêtre qui était au milieu de l'Assemblée interrogea l'accusé et lui demande de répondre aux charges portées contre lui, mais il garda le silence. De nouveau le Grand Prêtre l'interrogera. Il répondit par des bribes. Présenté devant Ponce Pilate, celui-ci le questionna à son tour pour essayer de voir plus clair dans les accusations portées contre lui avec acharnement par les Juifs qui cherchaient à le confondre.
M. G.(Suivra)


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