Les avocats de la défense ont réclamé jeudi la liberté provisoire pour le directeur du journal arabophone Al Massae, Rachid Nini, condamné début juin à un an de prison ferme pour "désinformation". A l'ouverture du procès en appel devant le tribunal de Casablanca, la défense a motivé cette requête par le fait que le journaliste n'était pas un criminel et disposait des garanties suffisantes pour bénéficier de cette liberté. Les deux avocats du prévenu, Khalid Sefiani et Moustapha Ramid, ont demandé à la cour de réparer "l'erreur commise" par le tribunal de première instance qui a poursuivi M. Nini sur la base du code pénal au lieu du code de la presse. La Cour a décidé de mettre en délibéré à jeudi prochain la requête de liberté provisoire, tout en fixant au 25 août la poursuite du procès. Rachid Nini avait été condamné à un an de prison ferme et à une amende de 1000 dirhams (environ 87 euros) pour "désinformation" contre des membres des services de sécurité marocains, "atteinte à des corps constitués" et "atteintes à des personnalités publiques". En détention depuis le 28 avril dernier, il a été poursuivi en vertu d'articles du Code pénal et non du code la presse, ce qui a été dénoncé par "la commission nationale de solidarité avec Rachid Nini" estimant que "les conditions d'un jugement équitable faisaient défaut dans cette affaire". Les avocats de la défense ont réclamé jeudi la liberté provisoire pour le directeur du journal arabophone Al Massae, Rachid Nini, condamné début juin à un an de prison ferme pour "désinformation". A l'ouverture du procès en appel devant le tribunal de Casablanca, la défense a motivé cette requête par le fait que le journaliste n'était pas un criminel et disposait des garanties suffisantes pour bénéficier de cette liberté. Les deux avocats du prévenu, Khalid Sefiani et Moustapha Ramid, ont demandé à la cour de réparer "l'erreur commise" par le tribunal de première instance qui a poursuivi M. Nini sur la base du code pénal au lieu du code de la presse. La Cour a décidé de mettre en délibéré à jeudi prochain la requête de liberté provisoire, tout en fixant au 25 août la poursuite du procès. Rachid Nini avait été condamné à un an de prison ferme et à une amende de 1000 dirhams (environ 87 euros) pour "désinformation" contre des membres des services de sécurité marocains, "atteinte à des corps constitués" et "atteintes à des personnalités publiques". En détention depuis le 28 avril dernier, il a été poursuivi en vertu d'articles du Code pénal et non du code la presse, ce qui a été dénoncé par "la commission nationale de solidarité avec Rachid Nini" estimant que "les conditions d'un jugement équitable faisaient défaut dans cette affaire".