Le projet de loi de finances pour 2012, en cours d'examen par le gouvernement, prévoit une hausse de la croissance globale de 4,7% et un maintien de l'inflation à 4%, a indiqué samedi dans un entretien à l'APS le ministre des Finances, Karim Djoudi. Grâce à une croissance "plus forte" du secteur des hydrocarbures, "nous comptons sur une croissance globale de 4,7% en 2012 avec un taux d'inflation de 4%, un taux acceptable qui colle avec la politique monétaire du pays", a-t-il dit. La loi de finances complémentaire pour 2011 prévoyait une croissance de 3,9% et une inflation de 4% . Le budget de 2012 sera élaboré sur la base du même cadrage que la loi de finances de l'exercice précédent, a-t-il annoncé. Ainsi, le projet de loi sera basé sur un prix référentiel de pétrole à 37 dollars/baril, selon M. Djoudi. La fiscalité pétrolière budgétisée sera ainsi identique à celle de 2011, puisque basée sur le même prix de pétrole, tandis que la fiscalité ordinaire doit évoluer de 20%. Consacrant la troisième étape d'exécution du plan quinquennal d'investissement public, le texte prévoit une "légère croissance" des importations qui étaient de 40 milliards de dollars dans la loi de finances de 2011. Les dépense de fonctionnement doivent aussi augmenter pour prendre en charge les dernières tranches du paiement des régimes indemnitaires particuliers, la poursuite du soutien des prix des produits alimentaires de base et du processus de soutien à l'emploi des jeunes, a-t-il précisé. Quant aux dépenses d'équipement, elles permettront de porter à 80% la couverture des projets inscrits dans le plan quinquennal, engagé en 2010. Le déficit budgétaire sera toujours couvert par le Trésor et partiellement par les plus values du FRR (Fonds de régulation des recettes) qui "doivent légèrement augmenter", selon le ministre. En 2011, le déficit budgétaire prévisionnel équivaut à 34% du PIB, même si le déficit économique réel doit tourner autour de 11%. Le projet de loi de finances pour 2012, en cours d'examen par le gouvernement, prévoit une hausse de la croissance globale de 4,7% et un maintien de l'inflation à 4%, a indiqué samedi dans un entretien à l'APS le ministre des Finances, Karim Djoudi. Grâce à une croissance "plus forte" du secteur des hydrocarbures, "nous comptons sur une croissance globale de 4,7% en 2012 avec un taux d'inflation de 4%, un taux acceptable qui colle avec la politique monétaire du pays", a-t-il dit. La loi de finances complémentaire pour 2011 prévoyait une croissance de 3,9% et une inflation de 4% . Le budget de 2012 sera élaboré sur la base du même cadrage que la loi de finances de l'exercice précédent, a-t-il annoncé. Ainsi, le projet de loi sera basé sur un prix référentiel de pétrole à 37 dollars/baril, selon M. Djoudi. La fiscalité pétrolière budgétisée sera ainsi identique à celle de 2011, puisque basée sur le même prix de pétrole, tandis que la fiscalité ordinaire doit évoluer de 20%. Consacrant la troisième étape d'exécution du plan quinquennal d'investissement public, le texte prévoit une "légère croissance" des importations qui étaient de 40 milliards de dollars dans la loi de finances de 2011. Les dépense de fonctionnement doivent aussi augmenter pour prendre en charge les dernières tranches du paiement des régimes indemnitaires particuliers, la poursuite du soutien des prix des produits alimentaires de base et du processus de soutien à l'emploi des jeunes, a-t-il précisé. Quant aux dépenses d'équipement, elles permettront de porter à 80% la couverture des projets inscrits dans le plan quinquennal, engagé en 2010. Le déficit budgétaire sera toujours couvert par le Trésor et partiellement par les plus values du FRR (Fonds de régulation des recettes) qui "doivent légèrement augmenter", selon le ministre. En 2011, le déficit budgétaire prévisionnel équivaut à 34% du PIB, même si le déficit économique réel doit tourner autour de 11%.