Les familles des marins algériens du vraquier MV Blida, otage des pirates somaliens depuis janvier dernier, lancent un SOS face au sort incertain des leurs. Les familles des marins algériens du vraquier MV Blida, otage des pirates somaliens depuis janvier dernier, lancent un SOS face au sort incertain des leurs. Hier, ils ont organisé un énième rassemblement à la Place des Martyrs dans la capitale, en guise de soutien moral et de mobilisation pour la libération de leurs frères, pères, fils et époux. Ils réclament des informations sur les leurs, en l'absence d'une communication institutionnelle susceptible de les réconforter et de soulager leur souffrance. La dernière sortie du ministère des Affaires étrangères remonte à près de dix jours, lorsque la rumeur sur l'éventuel décès d'un des marins algériens avait été démentie. Les autorités ont, également, rassuré que le contact est toujours maintenu pour une issue positive de cette affaire. Les protestataires se sont, également, rassemblés devant l'ambassade de Jordanie à Alger, pays affréteur dudit vraquier, sans pour autant parvenir à des solutions probantes. Cette entrevue n'a fait qu'exacerber leur désarroi, puisque l'ambassadeur leur a fait savoir que l'affréteur du vraquier, Leadrow en l'occurrence, ne paiera pas la rançon puisque la Jordanie est signataire de la résolution 1904 des Nations unies interdisant le paiement de rançon, au même titre que l'Algérie d'ailleurs, initiatrice de cette résolution. La complexité de la situation réside en le paiement de la rançon exigée par les pirates de Somalie. Un dilemme crucial, l'Algérie étant le premier pays à avoir demandé, devant l'assemblée générale des Nations unies, la criminalisation du paiement de rançons dans les actes de prise d'otages. Pour cela, elle compte rester fidèle à son principe, estimant que le paiement de rançons signifie clairement l'encouragement des criminels et le financement du terrorisme. C'est dans ce sens plus précis que le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, avait appelé l'Afrique et la communauté internationale à se mobiliser pour mettre fin au terrorisme et à la piraterie qui déstabilisent la Somalie. Les 17 marins algériens, en compagnie d'autres, sont otages de pirates somaliens depuis le 1er janvier dernier. Les rares nouvelles qui parviennent font état de la détérioration de leur état de santé, au grand dam de leurs familles, qui multiplient les rassemblements et frappent à toutes les portes pour libérer les leurs. En attendant, les familles des otages algériens ne voient aucune solution en dehors de l'organisation de rassemblements cycliques dans la capitale. D'ailleurs, un autre sit-in sera organisé, dimanche prochain, devant le ministère des Transports à Alger, dans la perspective de mettre la pression sur les autorités et obtenir des informations sur les leurs en ce mois sacré de Ramadhan et à l'approche de la fête de l'Aïd. Hier, ils ont organisé un énième rassemblement à la Place des Martyrs dans la capitale, en guise de soutien moral et de mobilisation pour la libération de leurs frères, pères, fils et époux. Ils réclament des informations sur les leurs, en l'absence d'une communication institutionnelle susceptible de les réconforter et de soulager leur souffrance. La dernière sortie du ministère des Affaires étrangères remonte à près de dix jours, lorsque la rumeur sur l'éventuel décès d'un des marins algériens avait été démentie. Les autorités ont, également, rassuré que le contact est toujours maintenu pour une issue positive de cette affaire. Les protestataires se sont, également, rassemblés devant l'ambassade de Jordanie à Alger, pays affréteur dudit vraquier, sans pour autant parvenir à des solutions probantes. Cette entrevue n'a fait qu'exacerber leur désarroi, puisque l'ambassadeur leur a fait savoir que l'affréteur du vraquier, Leadrow en l'occurrence, ne paiera pas la rançon puisque la Jordanie est signataire de la résolution 1904 des Nations unies interdisant le paiement de rançon, au même titre que l'Algérie d'ailleurs, initiatrice de cette résolution. La complexité de la situation réside en le paiement de la rançon exigée par les pirates de Somalie. Un dilemme crucial, l'Algérie étant le premier pays à avoir demandé, devant l'assemblée générale des Nations unies, la criminalisation du paiement de rançons dans les actes de prise d'otages. Pour cela, elle compte rester fidèle à son principe, estimant que le paiement de rançons signifie clairement l'encouragement des criminels et le financement du terrorisme. C'est dans ce sens plus précis que le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, avait appelé l'Afrique et la communauté internationale à se mobiliser pour mettre fin au terrorisme et à la piraterie qui déstabilisent la Somalie. Les 17 marins algériens, en compagnie d'autres, sont otages de pirates somaliens depuis le 1er janvier dernier. Les rares nouvelles qui parviennent font état de la détérioration de leur état de santé, au grand dam de leurs familles, qui multiplient les rassemblements et frappent à toutes les portes pour libérer les leurs. En attendant, les familles des otages algériens ne voient aucune solution en dehors de l'organisation de rassemblements cycliques dans la capitale. D'ailleurs, un autre sit-in sera organisé, dimanche prochain, devant le ministère des Transports à Alger, dans la perspective de mettre la pression sur les autorités et obtenir des informations sur les leurs en ce mois sacré de Ramadhan et à l'approche de la fête de l'Aïd.