Les familles des marins otages du vraquier MV Blida, en Somalie, ont organisé un énième rassemblement hier, à la place de la Grande-Poste d'Alger, pour exprimer leurs vives inquiétudes du sort réservé aux leurs. «17 marins se trouvent entre les mains des pirates somaliens depuis 8 mois, et les autorités assistent en spectateurs», «L'Algérie n'a-t-elle pas la puissance d'exiger la libération de ses ressortissants ?», «Nous réclamons des informations sur nos enfants», sont, entre autres, autant de slogans brandis par les familles des otages, dont des femmes et des enfants sans nouvelles de leurs parents et conjoints. L'inquiétude des familles des otages du vraquier MV Blida a augmenté d'un cran suite aux folles rumeurs qui circulent ces derniers jours, faisant état de la mort d'un des 17 marins détenus par les pirates somaliens. «Nous allons poursuivre nos rassemblement jusqu'à leur libération, c'est tout ce que nous puissions faire», a lancé une femme visiblement éprouvée par la mésaventure de son conjoint en compagnie des autres marins algériens. La détresse des familles des otages ne fait que grandir de jour en jour, après avoir organisé une multitude rassemblements dans plusieurs endroits de la capitale. Les assurances émises par le ministère des Affaires étrangères suite au dernier sit-in des familles des otages, n'a pas pour autant apaisé leur désarroi. Le porte-parole du MAE a indiqué que les autorités algériennes suivent de manière permanente le dossier. Auparavant, les familles avaient été reçues par l'ambassadeur de Jordanie en Algérie, dont le pays est l'affréteur dudit navire MV Blida, mais sans résultats puisque les choses restent au stade des promesses. En effet, la Jordanie, tout comme l'Algérie d'ailleurs, ont adhéré à la résolution onusienne de non-paiement de rançons aux pirates et terroristes. L'Algérie avait même initié le projet de criminaliser le paiement de rançons, notamment au Sahel où les hordes d'Aqmi se sont enrichies à coup de kidnappings de touristes européens. C'est la principale contrainte qui empêche de libérer les 17 marins algériens, otages des pirates somaliens depuis plus de 8 mois. Les ravisseurs ont bien entendu exigé le versement d'une rançon, mais les autorités algériennes ne semblent pas adhérer à cette option, car, se serait piétiner ses propres propositions concernant le paiement de rançons aux criminels et terroristes. En parallèle, les 17 marins algériens et leurs familles souffrent le martyre. Dilemme inextricable pour les autorités. Les familles, elles, semblent déterminées à poursuivre la pression à travers des rassemblements et des actions pacifiques dans la rue. Il faut dire que ces familles ont gagné la sympathie des citoyens, en témoignent les élans de solidarité exprimés un peu partout. Les familles des marins otages du vraquier MV Blida, en Somalie, ont organisé un énième rassemblement hier, à la place de la Grande-Poste d'Alger, pour exprimer leurs vives inquiétudes du sort réservé aux leurs. «17 marins se trouvent entre les mains des pirates somaliens depuis 8 mois, et les autorités assistent en spectateurs», «L'Algérie n'a-t-elle pas la puissance d'exiger la libération de ses ressortissants ?», «Nous réclamons des informations sur nos enfants», sont, entre autres, autant de slogans brandis par les familles des otages, dont des femmes et des enfants sans nouvelles de leurs parents et conjoints. L'inquiétude des familles des otages du vraquier MV Blida a augmenté d'un cran suite aux folles rumeurs qui circulent ces derniers jours, faisant état de la mort d'un des 17 marins détenus par les pirates somaliens. «Nous allons poursuivre nos rassemblement jusqu'à leur libération, c'est tout ce que nous puissions faire», a lancé une femme visiblement éprouvée par la mésaventure de son conjoint en compagnie des autres marins algériens. La détresse des familles des otages ne fait que grandir de jour en jour, après avoir organisé une multitude rassemblements dans plusieurs endroits de la capitale. Les assurances émises par le ministère des Affaires étrangères suite au dernier sit-in des familles des otages, n'a pas pour autant apaisé leur désarroi. Le porte-parole du MAE a indiqué que les autorités algériennes suivent de manière permanente le dossier. Auparavant, les familles avaient été reçues par l'ambassadeur de Jordanie en Algérie, dont le pays est l'affréteur dudit navire MV Blida, mais sans résultats puisque les choses restent au stade des promesses. En effet, la Jordanie, tout comme l'Algérie d'ailleurs, ont adhéré à la résolution onusienne de non-paiement de rançons aux pirates et terroristes. L'Algérie avait même initié le projet de criminaliser le paiement de rançons, notamment au Sahel où les hordes d'Aqmi se sont enrichies à coup de kidnappings de touristes européens. C'est la principale contrainte qui empêche de libérer les 17 marins algériens, otages des pirates somaliens depuis plus de 8 mois. Les ravisseurs ont bien entendu exigé le versement d'une rançon, mais les autorités algériennes ne semblent pas adhérer à cette option, car, se serait piétiner ses propres propositions concernant le paiement de rançons aux criminels et terroristes. En parallèle, les 17 marins algériens et leurs familles souffrent le martyre. Dilemme inextricable pour les autorités. Les familles, elles, semblent déterminées à poursuivre la pression à travers des rassemblements et des actions pacifiques dans la rue. Il faut dire que ces familles ont gagné la sympathie des citoyens, en témoignent les élans de solidarité exprimés un peu partout.