Les familles des marins algériens otages des pirates somaliens depuis près de 8 mois ont organisé, hier, un énième rassemblement à la Place de l'Emir Abdelkader dans la capitale, afin de crier leur détresse quant au sort inconnu des leurs. Les parents, les enfants, les conjoints, les frères et sœurs des marins algériens détenus en Somalie, ont bravé la chaleur et le jeûne, debout et pancartes entre les mains, au niveau de la Place de l'Emir Abdelkader, soit juste en face de l'Assemblée communale d'Alger-Centre. «Libérez nos enfants, nos pères, nos frères et nos époux», «Nos frères vivent le martyre en Somalie, leurs vies se vendent en dollar», «SOS MV Blida», «Nos enfants otages en Somalie : combien coûte la vie de ces braves gens ?», sont autant de slogans brandis par les familles des otages. Ces dernières, en effet, accentuent les rassemblements dans la capitale ces derniers jours, dans la perspective de mobiliser les gens pour cette cause juste et interpeller à chaque fois le gouvernement sur la nécessité d'entreprendre les démarches nécessaires pour libérer les marins détenus par des pirates somaliens. Elles ont frappé à toutes les portes, notamment le ministère des Affaires étrangères et l'ambassade de Jordanie à Alger affréteur du vraquier MV Blida. Les autorités algériennes ont réagi au cri de détresse de ces familles, en réaffirmant le suivi rigoureux du dossier et le maintien permanent du contact. Le ministère des Affaires étrangères a, notamment, démenti un éventuel décès parmi les marins algériens. Cependant, la situation des marins algériens du vraquier MV Blida, détenus en otage par des pirates somaliens depuis janvier dernier est d'autant plus complexe qu'elle suscite un dilemme inextricable. En d'autres termes, la rançon exigée par les ravisseurs des marins algériens ne peut être satisfaite, ni par l'Algérie ni par la Jordanie, pays étant signataires de la résolution onusienne interdisant le paiement de rançons en contrepartie de la libération des otages. L'Algérie avait fortement plaidé pour cette option suite à la libération des otages français et espagnols détenus par Aqmi dans la sous-région du Sahel, en contrepartie d'une forte rançon qui aura servi par la suite à l'achat des armes et le recrutement de nouveaux éléments terroristes. Donc, les autorités algériennes sont coincées entre l'obligation de se conformer aux résolutions onusiennes qu'elle avait elle-même revendiquées, et la nécessité de répondre favorablement aux familles des marins algériens otages en Somalie étant eux aussi des Algériens à part entière. Entre les deux situations, les détenus croupissent toujours entre les mains de leurs ravisseurs et leurs familles ne cessent de crier leur détresse. Les familles des marins algériens otages des pirates somaliens depuis près de 8 mois ont organisé, hier, un énième rassemblement à la Place de l'Emir Abdelkader dans la capitale, afin de crier leur détresse quant au sort inconnu des leurs. Les parents, les enfants, les conjoints, les frères et sœurs des marins algériens détenus en Somalie, ont bravé la chaleur et le jeûne, debout et pancartes entre les mains, au niveau de la Place de l'Emir Abdelkader, soit juste en face de l'Assemblée communale d'Alger-Centre. «Libérez nos enfants, nos pères, nos frères et nos époux», «Nos frères vivent le martyre en Somalie, leurs vies se vendent en dollar», «SOS MV Blida», «Nos enfants otages en Somalie : combien coûte la vie de ces braves gens ?», sont autant de slogans brandis par les familles des otages. Ces dernières, en effet, accentuent les rassemblements dans la capitale ces derniers jours, dans la perspective de mobiliser les gens pour cette cause juste et interpeller à chaque fois le gouvernement sur la nécessité d'entreprendre les démarches nécessaires pour libérer les marins détenus par des pirates somaliens. Elles ont frappé à toutes les portes, notamment le ministère des Affaires étrangères et l'ambassade de Jordanie à Alger affréteur du vraquier MV Blida. Les autorités algériennes ont réagi au cri de détresse de ces familles, en réaffirmant le suivi rigoureux du dossier et le maintien permanent du contact. Le ministère des Affaires étrangères a, notamment, démenti un éventuel décès parmi les marins algériens. Cependant, la situation des marins algériens du vraquier MV Blida, détenus en otage par des pirates somaliens depuis janvier dernier est d'autant plus complexe qu'elle suscite un dilemme inextricable. En d'autres termes, la rançon exigée par les ravisseurs des marins algériens ne peut être satisfaite, ni par l'Algérie ni par la Jordanie, pays étant signataires de la résolution onusienne interdisant le paiement de rançons en contrepartie de la libération des otages. L'Algérie avait fortement plaidé pour cette option suite à la libération des otages français et espagnols détenus par Aqmi dans la sous-région du Sahel, en contrepartie d'une forte rançon qui aura servi par la suite à l'achat des armes et le recrutement de nouveaux éléments terroristes. Donc, les autorités algériennes sont coincées entre l'obligation de se conformer aux résolutions onusiennes qu'elle avait elle-même revendiquées, et la nécessité de répondre favorablement aux familles des marins algériens otages en Somalie étant eux aussi des Algériens à part entière. Entre les deux situations, les détenus croupissent toujours entre les mains de leurs ravisseurs et leurs familles ne cessent de crier leur détresse.