Le moral des 17 marins du vraquier Blida , otages de pirates somaliens, est au plus bas. Leurs familles s�en remettent au pr�sident de la R�publique. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - 1er janvier 2011. 10 juillet 2011. Depuis sept mois et dix jours, dix-sept marins du vraquier MV Blidasont otages, au large des c�tes somaliennes, de pirates somaliens. Ceux-ci avaient d�but janvier, au large d�Oman, intercept� et d�tourn� le vraquier qui avait �t� affr�t� par un op�rateur jordanien � l�armateur IBC (International Built Carriers), filiale de la CNAN. Des n�gociations ont commenc� entre l�affr�teur jordanien et les pirates somaliens et se poursuivent encore. �Les otages sont sains et saufs. Des n�gociations se d�roulent entre les pirates et l�affr�teur jordanien sans rupture de contacts�, d�clare le directeur g�n�ral d�IBC, Nacereddine Mansouri, dans l�attente d�une solution. De leur c�t�, les autorit�s alg�riennes, qui refusent le paiement de ran�ons, ont mis en place une cellule de crise pour suivre la situation. Soucieuses de leur sort, les familles des marins n�ont cess� de multiplier, durant cette longue p�riode, les d�marches pour la lib�ration des otages, notamment en tenant des sit-in devant le si�ge de la pr�sidence de la R�publique, de l�armateur et l�ambassade de Jordanie. Pourtant, le calvaire des otages se poursuit. Ils vivent dans des conditions d�plorables, lamentables, selon certains otages qui ont pu joindre par t�l�phone leurs familles, avec l�accord des pirates. Ces derniers, en fait, permettent � quelques otages de prendre contact avec leurs proches, pour accentuer la pression sur la partie alg�rienne et la pousser � faire des concessions. Mais le moral des otages �est au plus bas. Ils n�en peuvent plus�, dira M. A�t Ramdane, fils d�un des marins, apr�s un contact avec son p�re. C�est le m�me d�sarroi qui affecte les proches qui s�inqui�tent du sort des otages, et s�impatientent de les revoir, alors que le mois de Ramadan approche et qu�aucune solution n�est trouv�e. Les familles des otages d�sesp�rent, doutant de la capacit� ou la volont� de l�affr�teur jordanien d�arriver � une conclusion heureuse. Inqui�tes, impatientes, les familles des otages, dans un �ni�me cri de d�tresse, s�en remettent directement au pr�sident de la R�publique.