L'économie algérienne a amorcé sa phase de "maturité", a estimé l'économiste analyste Mohamed Bahloul lors d'une rencontre organisée à Oran sous le thème "Changement économique et économie du changement: question autour dÆune transition", rapporte l'APS. «En tirant les leçons de son expérience économique passée, l'Algérie est dans une ère nouvelle fondée sur le champ des connaissances", a observé M.Bahloul en co-animant, dimanche soir, une table ronde avec deux autres experts-économistes, Abderrahmane Mebtoul et Rachid Mohamed Brahim. M. Bahloul a évoqué à cet égard l'exemple des pays émergents, expliquant leur réussite au plan du développement économique par "la mobilisation des connaissances et l'analyse des changements internes et à l'international". Le rôle de l'industrie et sa préservation dans l'économie de marché a été également mentionné par l'intervenant qui considère que "l'ouverture ne peut se faire que pour les industries capables de rentrer dans la compétitivité". Le secteur public et le privé ont tous les deux un rôle à jouer dans ce développement, selon l'analyste, affirmant que "les deux secteurs peuvent réussir car c'est la notion de libre entreprise qui prévaut dans l'économie de marché". Il a énuméré dans ce contexte quatre volets qui constituent, d'après lui, les leviers de l'économie de marché, à savoir "la vision stratégique", "les structures d'incitation", "les négociations" et le "contrôle" incombant à l'Etat. «L'Algérie dispose d'une chance énorme avec les ressources naturelles et l'élite intellectuelle et économique dont elle dispose pour mettre en place une démarche à partir de son expérience", a souligné M. Bahloul. De son côté, M. Abderrahmane Mebtoul a insisté au plan économique sur les effets du marché informel qu'il scinde en deux sphères, l'une "marchande spéculative" et l'autre "productive". L'approche suggérée par M. Mebtoul s'articule autour d'une réflexion sur la possibilité d'intégration du secteur informel productif, accréditant son opinion par le fait que, dit-il, "les quatre derniers Prix Nobel d'économie ont été attribués aux experts ayant travaillé sur les institutions informelles qui suppléent au marché libre". Pour sa part, M. Rachid Mohamed Brahim a estimé que la réussite de la transition économique exige autant la contribution de l'élite que "des dynamiques sociales porteuses de valeurs et de capacité de changement". L'économie algérienne a amorcé sa phase de "maturité", a estimé l'économiste analyste Mohamed Bahloul lors d'une rencontre organisée à Oran sous le thème "Changement économique et économie du changement: question autour dÆune transition", rapporte l'APS. «En tirant les leçons de son expérience économique passée, l'Algérie est dans une ère nouvelle fondée sur le champ des connaissances", a observé M.Bahloul en co-animant, dimanche soir, une table ronde avec deux autres experts-économistes, Abderrahmane Mebtoul et Rachid Mohamed Brahim. M. Bahloul a évoqué à cet égard l'exemple des pays émergents, expliquant leur réussite au plan du développement économique par "la mobilisation des connaissances et l'analyse des changements internes et à l'international". Le rôle de l'industrie et sa préservation dans l'économie de marché a été également mentionné par l'intervenant qui considère que "l'ouverture ne peut se faire que pour les industries capables de rentrer dans la compétitivité". Le secteur public et le privé ont tous les deux un rôle à jouer dans ce développement, selon l'analyste, affirmant que "les deux secteurs peuvent réussir car c'est la notion de libre entreprise qui prévaut dans l'économie de marché". Il a énuméré dans ce contexte quatre volets qui constituent, d'après lui, les leviers de l'économie de marché, à savoir "la vision stratégique", "les structures d'incitation", "les négociations" et le "contrôle" incombant à l'Etat. «L'Algérie dispose d'une chance énorme avec les ressources naturelles et l'élite intellectuelle et économique dont elle dispose pour mettre en place une démarche à partir de son expérience", a souligné M. Bahloul. De son côté, M. Abderrahmane Mebtoul a insisté au plan économique sur les effets du marché informel qu'il scinde en deux sphères, l'une "marchande spéculative" et l'autre "productive". L'approche suggérée par M. Mebtoul s'articule autour d'une réflexion sur la possibilité d'intégration du secteur informel productif, accréditant son opinion par le fait que, dit-il, "les quatre derniers Prix Nobel d'économie ont été attribués aux experts ayant travaillé sur les institutions informelles qui suppléent au marché libre". Pour sa part, M. Rachid Mohamed Brahim a estimé que la réussite de la transition économique exige autant la contribution de l'élite que "des dynamiques sociales porteuses de valeurs et de capacité de changement".