Sept personnes ont été tuées en Syrie, jeudi 1er septembre, lors d'opérations menées par les forces de sécurité du Président Bachar Al-Assad. Le régime syrien poursuit ses campagnes d'arrestations aux quatre coins du pays pour réprimer la contestation qui a débuté à le 15 mars, en dépit d'une pression accrue de la communauté internationale. Sept personnes ont été tuées en Syrie, jeudi 1er septembre, lors d'opérations menées par les forces de sécurité du Président Bachar Al-Assad. Le régime syrien poursuit ses campagnes d'arrestations aux quatre coins du pays pour réprimer la contestation qui a débuté à le 15 mars, en dépit d'une pression accrue de la communauté internationale. Dans la région de Homs, au centre du pays, quatre personnes dont un enfant de 11 ans ont été tuées et plusieurs blessées, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé au Royaume-Uni. Des véhicules blindés sont entrés dans la ville, ont précisé les comités locaux de coordination (CLC), qui animent les manifestations sur le terrain rapporte le journal Le Monde. A Idleb, dans le nord-ouest, un septuagénaire est décédé dans la chute d'une roquette et de nombreux jeunes ont été arrêtés, selon les CLC. A Deir ez-Zor, dans l'est, un jeune homme a été tué par des tirs de "miliciens" du régime qui ont ouvert le feu sur les protestataires, selon l'ONG. Une fillette de 10 ans a succombé à ses blessures par balles, reçues la veille près du siège de la police alors qu'elle était dans un taxi, ont ajouté les comités. A Alep, la deuxième ville du pays, les forces de sécurité ont tiré pour disperser des manifestations tuant un civil, a précisé l'OSDH. Le chef de la Ligue syrienne des droits de l'homme, Abdel Karim Rihaoui, a fait état de l'arrestation d'une dizaine de personnes lors de perquisitions dans la région de Damas. Malgré la poursuite de la répression, les militants pro-démocratie ont appelé, sur leur page Facebook, "The Syrian revolution 2011", à de nouvelles manifestations contre le régime hier. Les rassemblements auront lieu sous le slogan "la mort plutôt que l'humiliation". "Nous sommes prêts à mourir par millions en martyrs", écrivent-ils en insistant sur le fait que leurs manifestations sont "pacifiques". Les CLC ont, de leur côté, affirmé que les protestations se poursuivraient "tous les jours jusqu'à la chute du régime". Alors que les Etats-Unis et les Européens tentent, sans y parvenir, de bâtir un consensus à l'ONU pour sanctionner le régime syrien, l'Union européenne va accentuer la pression en adoptant officiellement, vendredi, son embargo sur les importations de pétrole syrien. Cette mesure aura un impact certain, l'UE achetant 95 % du pétrole exporté par la Syrie, ce qui représente entre un quart et un tiers des recettes de ce pays. Une mesure encouragée par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, qui a enjoint la communauté internationale à accroître la pression sur le président syrien pour qu'il quitte le pouvoir, en sanctionnant par "des actes concrets" les secteurs pétrolier et gazier du pays. "La violence doit s'arrêter et il doit partir", a-t-elle appelé à nouveau, en marge de la conférence internationale des amis de la Libye qui doit se tenir jeudi prochain. Dans la région de Homs, au centre du pays, quatre personnes dont un enfant de 11 ans ont été tuées et plusieurs blessées, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé au Royaume-Uni. Des véhicules blindés sont entrés dans la ville, ont précisé les comités locaux de coordination (CLC), qui animent les manifestations sur le terrain rapporte le journal Le Monde. A Idleb, dans le nord-ouest, un septuagénaire est décédé dans la chute d'une roquette et de nombreux jeunes ont été arrêtés, selon les CLC. A Deir ez-Zor, dans l'est, un jeune homme a été tué par des tirs de "miliciens" du régime qui ont ouvert le feu sur les protestataires, selon l'ONG. Une fillette de 10 ans a succombé à ses blessures par balles, reçues la veille près du siège de la police alors qu'elle était dans un taxi, ont ajouté les comités. A Alep, la deuxième ville du pays, les forces de sécurité ont tiré pour disperser des manifestations tuant un civil, a précisé l'OSDH. Le chef de la Ligue syrienne des droits de l'homme, Abdel Karim Rihaoui, a fait état de l'arrestation d'une dizaine de personnes lors de perquisitions dans la région de Damas. Malgré la poursuite de la répression, les militants pro-démocratie ont appelé, sur leur page Facebook, "The Syrian revolution 2011", à de nouvelles manifestations contre le régime hier. Les rassemblements auront lieu sous le slogan "la mort plutôt que l'humiliation". "Nous sommes prêts à mourir par millions en martyrs", écrivent-ils en insistant sur le fait que leurs manifestations sont "pacifiques". Les CLC ont, de leur côté, affirmé que les protestations se poursuivraient "tous les jours jusqu'à la chute du régime". Alors que les Etats-Unis et les Européens tentent, sans y parvenir, de bâtir un consensus à l'ONU pour sanctionner le régime syrien, l'Union européenne va accentuer la pression en adoptant officiellement, vendredi, son embargo sur les importations de pétrole syrien. Cette mesure aura un impact certain, l'UE achetant 95 % du pétrole exporté par la Syrie, ce qui représente entre un quart et un tiers des recettes de ce pays. Une mesure encouragée par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, qui a enjoint la communauté internationale à accroître la pression sur le président syrien pour qu'il quitte le pouvoir, en sanctionnant par "des actes concrets" les secteurs pétrolier et gazier du pays. "La violence doit s'arrêter et il doit partir", a-t-elle appelé à nouveau, en marge de la conférence internationale des amis de la Libye qui doit se tenir jeudi prochain.