Djamila, jeune surveillante dans un collège du centre d'Alger, vit la jeune fille de 17 ans sortir de la classe, aux environs de 8h30 et se rendre aux toilettes. Avant même qu'elle n'y arrive elle se mit à vomir. Djamila courut vers elle pour l'assister. Elle lui tint la tête pour l'aider à vomir puis lui dit : - Tu as dû manger quelque chose que ton estomac n'a pas supporté. - Peut-être… Soudain, la jeune surveillante constata que la collégienne avait une sorte de rondeur au ventre et elle trembla de la tête aux pieds. Elle était enceinte ! Elle en était plus que sûre, mais elle ne voulut rien lui dire à ce sujet. Elle l'accompagna à sa classe et s'en alla en toucher un mot à la directrice. Celle-ci frémit à son tour et sentit comme une lame glaciale entre les omoplates. - Oh ! Mon Dieu ! Une fille-mère dans établissement ! Tu es sûre de ce que tu avances ? - J'en suis sûre à 99%. - On va convoquer sa mère et on la mettra au courant…Si cette fille est enceinte…il n'est pas question qu'elle reste dans notre établissement. La mère de la jeune fille se rendit au collège et dès qu'elle eut appris le motif de la convocation qui lui avait été envoyée, elle s'évanouit. Une heure plus tard, une consultation médicale confirma les soupçons de la surveillante : la jeune fille de 4e année moyenne étai bel et bien enceinte de quatre mois. La police intervint et la jeune fille fut interrogée sur la paternité du bébé et elle répondit qu'elle ne le savait pas. Ce qui accabla encore un peu plus la malheureuse mère (une jeune veuve) qui avait compris alors que sa fille devait avoir plusieurs partenaires. La mère et la fille furent autorisées à s'en aller mais l'officier de police leur dit qu'elles devaient avertir les autorités une fois que le bébé serait venu au monde. Cinq mois s'écoulèrent. La mère de la jeune collégienne reçut une convocation de la police et elle se retrouva de nouveau en face de l'officier qu'elle avait vu la première fois. Mais cette fois pour savoir si fille avait accouché. Elle lui apprit alors que le bébé était un mort-né et qu'elle l'avait enterré. La mère fut aussitôt arrêtée et l'affaire confiée à la justice. La mère et la fille étaient soupçonnées évidemment d'avoir tué le bébé pour effacer toute trace de la honte qui risquerait d'éclabousser toute la famille. La mère avait été jugée à huis-clos au tribunal d'Abane Ramdane. La jeune fille, de son côté, pour aider sa mère avait accusé un vendeur travaillant dans un des magasins de vêtements pour femmes de la rue Didouche Mourad d'être le père du bébé. Ce dernier, pour les besoins de l'enquête avait été déterré et examiné. On examina aussi le vendeur en question et les médecins légistes conclurent qu'il n'était pas le père. Pour le savoir il faudrait convoquer tous les petits amoureux de la fille de 17 ans ! Puis ayant des éléments attestant que le bébé était décédé de mort violente, par étouffement, le procureur de la République requit la prison à perpétuité contre la mère. La cour d'Alger où son cas a atterri, juste avant l'Aïd, a revu la peine à la baisse : elle a été condamnée à trois ans de prison ferme. La malheureuse mère, dans sa tentative d'empêcher la honte d'éclabousser sa famille, n'a fait que l'aggraver : sa fille a conçu un bébé hors mariage et sans qu'elle sache qui est le père et elle, elle commet un meurtre qui l'envoie en prison. La prison : la honte suprême pour une femme. Djamila, jeune surveillante dans un collège du centre d'Alger, vit la jeune fille de 17 ans sortir de la classe, aux environs de 8h30 et se rendre aux toilettes. Avant même qu'elle n'y arrive elle se mit à vomir. Djamila courut vers elle pour l'assister. Elle lui tint la tête pour l'aider à vomir puis lui dit : - Tu as dû manger quelque chose que ton estomac n'a pas supporté. - Peut-être… Soudain, la jeune surveillante constata que la collégienne avait une sorte de rondeur au ventre et elle trembla de la tête aux pieds. Elle était enceinte ! Elle en était plus que sûre, mais elle ne voulut rien lui dire à ce sujet. Elle l'accompagna à sa classe et s'en alla en toucher un mot à la directrice. Celle-ci frémit à son tour et sentit comme une lame glaciale entre les omoplates. - Oh ! Mon Dieu ! Une fille-mère dans établissement ! Tu es sûre de ce que tu avances ? - J'en suis sûre à 99%. - On va convoquer sa mère et on la mettra au courant…Si cette fille est enceinte…il n'est pas question qu'elle reste dans notre établissement. La mère de la jeune fille se rendit au collège et dès qu'elle eut appris le motif de la convocation qui lui avait été envoyée, elle s'évanouit. Une heure plus tard, une consultation médicale confirma les soupçons de la surveillante : la jeune fille de 4e année moyenne étai bel et bien enceinte de quatre mois. La police intervint et la jeune fille fut interrogée sur la paternité du bébé et elle répondit qu'elle ne le savait pas. Ce qui accabla encore un peu plus la malheureuse mère (une jeune veuve) qui avait compris alors que sa fille devait avoir plusieurs partenaires. La mère et la fille furent autorisées à s'en aller mais l'officier de police leur dit qu'elles devaient avertir les autorités une fois que le bébé serait venu au monde. Cinq mois s'écoulèrent. La mère de la jeune collégienne reçut une convocation de la police et elle se retrouva de nouveau en face de l'officier qu'elle avait vu la première fois. Mais cette fois pour savoir si fille avait accouché. Elle lui apprit alors que le bébé était un mort-né et qu'elle l'avait enterré. La mère fut aussitôt arrêtée et l'affaire confiée à la justice. La mère et la fille étaient soupçonnées évidemment d'avoir tué le bébé pour effacer toute trace de la honte qui risquerait d'éclabousser toute la famille. La mère avait été jugée à huis-clos au tribunal d'Abane Ramdane. La jeune fille, de son côté, pour aider sa mère avait accusé un vendeur travaillant dans un des magasins de vêtements pour femmes de la rue Didouche Mourad d'être le père du bébé. Ce dernier, pour les besoins de l'enquête avait été déterré et examiné. On examina aussi le vendeur en question et les médecins légistes conclurent qu'il n'était pas le père. Pour le savoir il faudrait convoquer tous les petits amoureux de la fille de 17 ans ! Puis ayant des éléments attestant que le bébé était décédé de mort violente, par étouffement, le procureur de la République requit la prison à perpétuité contre la mère. La cour d'Alger où son cas a atterri, juste avant l'Aïd, a revu la peine à la baisse : elle a été condamnée à trois ans de prison ferme. La malheureuse mère, dans sa tentative d'empêcher la honte d'éclabousser sa famille, n'a fait que l'aggraver : sa fille a conçu un bébé hors mariage et sans qu'elle sache qui est le père et elle, elle commet un meurtre qui l'envoie en prison. La prison : la honte suprême pour une femme.