L'armée, chargée de mater la contestation en Syrie, a lancé jeudi dernier une nouvelle opération militaire pour traquer les opposants au régime de Bachar Al-Assad. "Des soldats et des membres des forces de sécurité à bord de sept véhicules blindés et de dix jeeps 4 /4 ont lancé un assaut contre la localité d'Abline à Jabal Al-Zawiya pour pourchasser des personnes recherchées", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne rapporte le quotidien Le Monde. "Des tirs nourris, notamment à la mitrailleuse, ont été entendus au début de l'assaut", précise le communiqué. L'armée, chargée de mater la contestation en Syrie, a lancé jeudi dernier une nouvelle opération militaire pour traquer les opposants au régime de Bachar Al-Assad. "Des soldats et des membres des forces de sécurité à bord de sept véhicules blindés et de dix jeeps 4 /4 ont lancé un assaut contre la localité d'Abline à Jabal Al-Zawiya pour pourchasser des personnes recherchées", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne rapporte le quotidien Le Monde. "Des tirs nourris, notamment à la mitrailleuse, ont été entendus au début de l'assaut", précise le communiqué. Trois soldats insoumis sont morts lors de cette opération, a par ailleurs affirmé le président de l‘Observatoire Rami Abdel Rahmane. "Les trois militaires ont été tués lors d‘une perquisition au domicile du frère de l‘officier déserteur Hussein Harmouche" et deux autres ont été arrêtés, a-t-il dit. L‘officier cité avait annoncé sa désertion de l‘armée dans une vidéo diffusée au début de juin par plusieurs sites Internet et chaînes de télévision satellitaires arabes, en l‘expliquant par son "refus de tuer des civils sans armes". Cette opération survient au lendemain d‘une autre intervention musclée des forces de sécurité dans la ville de Homs (centre), qui a coûté la vie à 29 personnes, selon le chef de l‘OSDH, Rami Abdel Rahmane. Au total 31 civils ont péri à travers le pays mercredi, a-t-il dit. Parmi eux, "huit ont succombé dans la nuit à leurs blessures par balles reçues lors des opérations de sécurité à Homs". Alors que le régime affirme lutter contre "des bandes terroristes armées", l‘agence officielle Sana a annoncé pour sa part que huit policiers et cinq "insurgés" avaient été tués à Homs. Elle fait également état d‘une "attaque avec des missiles antichars contre l‘hôpital" de la ville.La répression sans répit du mouvement de contestation en Syrie lancé le 15 mars a été dénoncée en des termes très durs par le ministre des affaires étrangères français, Alain Juppé, qui a accusé mercredi le régime syrien de s‘être livré "à des crimes contre l‘humanité". Afin de tenter de faire cesser les violences, le chef de la Ligue arabe Nabil Al-Arabi est attendu samedi en Syrie. Sa visite, initialement prévue mercredi, vise à soumettre à Bachar Al-Assad un plan pour l‘"arrêt immédiat" de la répression et la tenue d‘une présidentielle en 2014, à la fin de son mandat. Le président russe, Dmitri Medvedev, a estimé qu‘il fallait envoyer un "message sévère" à toutes les parties en Syrie, y compris à l‘opposition, jugeant qu‘on pouvait qualifier de "terroristes" certains de ses membres, dans un entretien, jeudi, sur la chaîne Euronews. "Je crois que si nous décidons d‘adresser un message sévère à la Syrie, nous devrions faire la même chose à l‘égard de l‘opposition. Ceux qui scandent des slogans antigouvernementaux sont des gens très divers. Certains d‘entre eux sont, clairement, des extrémistes. D‘autres peuvent même être qualifiés de terroristes", a jugé Dmitri Medvedev, dans cet entretien qui sera diffusé vendredi matin par la chaîne d‘information basée en France. Appel à la communauté internationale "Où est la communauté internationale face à tout ce qui se passe ?", demandent les contestataires. Les Syriens demandent à l‘ONU d‘adopter une résolution pour une mission d‘observateurs permanents en Syrie. "Nous réclamons l‘entrée d‘observateurs internationaux, nous réclamons l‘entrée des médias internationaux, nous réclamons la protection de civils". La Commission générale de la révolution syrienne, un collectif regroupant des militants de base, avait également appelé plus tôt à l‘envoi d‘observateurs des droits de l‘homme. "Appeler à une intervention extérieure est une question sensible dont le régime pourrait se servir pour faire apparaître ses opposants comme des traîtres. Nous appelons dans un premier temps à la venue d‘observateurs internationaux", a déclaré Ahmad Al-Khatib, leur porte-parole. "Si le régime oppose une fin de non-recevoir à cette demande, cela permettra d‘ouvrir la voie à un autre type d‘action, comme par exemple l‘instauration d‘une zone d‘exclusion aérienne ou d‘une zone d‘interdiction de présence de blindés", a t-il dit. Trois soldats insoumis sont morts lors de cette opération, a par ailleurs affirmé le président de l‘Observatoire Rami Abdel Rahmane. "Les trois militaires ont été tués lors d‘une perquisition au domicile du frère de l‘officier déserteur Hussein Harmouche" et deux autres ont été arrêtés, a-t-il dit. L‘officier cité avait annoncé sa désertion de l‘armée dans une vidéo diffusée au début de juin par plusieurs sites Internet et chaînes de télévision satellitaires arabes, en l‘expliquant par son "refus de tuer des civils sans armes". Cette opération survient au lendemain d‘une autre intervention musclée des forces de sécurité dans la ville de Homs (centre), qui a coûté la vie à 29 personnes, selon le chef de l‘OSDH, Rami Abdel Rahmane. Au total 31 civils ont péri à travers le pays mercredi, a-t-il dit. Parmi eux, "huit ont succombé dans la nuit à leurs blessures par balles reçues lors des opérations de sécurité à Homs". Alors que le régime affirme lutter contre "des bandes terroristes armées", l‘agence officielle Sana a annoncé pour sa part que huit policiers et cinq "insurgés" avaient été tués à Homs. Elle fait également état d‘une "attaque avec des missiles antichars contre l‘hôpital" de la ville.La répression sans répit du mouvement de contestation en Syrie lancé le 15 mars a été dénoncée en des termes très durs par le ministre des affaires étrangères français, Alain Juppé, qui a accusé mercredi le régime syrien de s‘être livré "à des crimes contre l‘humanité". Afin de tenter de faire cesser les violences, le chef de la Ligue arabe Nabil Al-Arabi est attendu samedi en Syrie. Sa visite, initialement prévue mercredi, vise à soumettre à Bachar Al-Assad un plan pour l‘"arrêt immédiat" de la répression et la tenue d‘une présidentielle en 2014, à la fin de son mandat. Le président russe, Dmitri Medvedev, a estimé qu‘il fallait envoyer un "message sévère" à toutes les parties en Syrie, y compris à l‘opposition, jugeant qu‘on pouvait qualifier de "terroristes" certains de ses membres, dans un entretien, jeudi, sur la chaîne Euronews. "Je crois que si nous décidons d‘adresser un message sévère à la Syrie, nous devrions faire la même chose à l‘égard de l‘opposition. Ceux qui scandent des slogans antigouvernementaux sont des gens très divers. Certains d‘entre eux sont, clairement, des extrémistes. D‘autres peuvent même être qualifiés de terroristes", a jugé Dmitri Medvedev, dans cet entretien qui sera diffusé vendredi matin par la chaîne d‘information basée en France. Appel à la communauté internationale "Où est la communauté internationale face à tout ce qui se passe ?", demandent les contestataires. Les Syriens demandent à l‘ONU d‘adopter une résolution pour une mission d‘observateurs permanents en Syrie. "Nous réclamons l‘entrée d‘observateurs internationaux, nous réclamons l‘entrée des médias internationaux, nous réclamons la protection de civils". La Commission générale de la révolution syrienne, un collectif regroupant des militants de base, avait également appelé plus tôt à l‘envoi d‘observateurs des droits de l‘homme. "Appeler à une intervention extérieure est une question sensible dont le régime pourrait se servir pour faire apparaître ses opposants comme des traîtres. Nous appelons dans un premier temps à la venue d‘observateurs internationaux", a déclaré Ahmad Al-Khatib, leur porte-parole. "Si le régime oppose une fin de non-recevoir à cette demande, cela permettra d‘ouvrir la voie à un autre type d‘action, comme par exemple l‘instauration d‘une zone d‘exclusion aérienne ou d‘une zone d‘interdiction de présence de blindés", a t-il dit.