Treize civils ont été tués, lundi 5 septembre, par des tirs de l'armée et des forces de sécurité syriennes qui ont lancé de nouvelles offensives dans plusieurs villes du pays. La région de Homs, située dans le centre-ouest du pays, a vu le plus grand nombre de victimes avec douze personnes tuées par les forces du président Bachar Al-Assad. Treize civils ont été tués, lundi 5 septembre, par des tirs de l'armée et des forces de sécurité syriennes qui ont lancé de nouvelles offensives dans plusieurs villes du pays. La région de Homs, située dans le centre-ouest du pays, a vu le plus grand nombre de victimes avec douze personnes tuées par les forces du président Bachar Al-Assad. Parmi les morts figurent "un homme et son fils tués par des tirs dans le quartier de Boustan al-Diwane, à Homs, alors qu'ils circulaient en mobylette", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, qui fait état également de l'arrestation de plus de 80 personnes à Khalidiya, un quartier de la ville. Quatre civils ont été également tués par des tirs qui ont visé un bus transportant des employés de la Compagnie syrienne pour le transport de pétrole, branche de Homs rapporte le journal Le Monde. Hama, berceau de la contestation contre le régime de Bachar Al-Assad dans le centre du pays, a également été visée lundi dernier par une offensive militaire d'envergure, selon un militant des droits de l'homme. "Plus de trente véhicules militaires et de la sécurité ont fait une incursion ce matin à Hama, et des tirs nourris étaient entendus dans la ville", a déclaré le porte-parole des comités locaux de coordination, l'un des mouvements animant la révolte contre le président Bachar Al-Assad. VASTE INTERVENTION À LA FRONTIÈRE TURQUE Une vaste offensive, la plus importante depuis juin, a également été lancée lundi près de la frontière avec la Turquie par les forces syriennes, faisant un mort. "Une personne a été tuée dans la région d'Idleb (nord-ouest) par des tirs de snipers alors qu'elle tentait de traverser la frontière turque", selon Omar Idlebi, porte-parole des Comités locaux de coordination (LCC), un des mouvements animant la contestation. Plusieurs Syriens ont par ailleurs été blessés, alors que l'armée syrienne a investi les villages de Aïn Al-Baïda et Khirbet al-Joz, provoquant la fuite vers la Turquie de plusieurs centaines de personnes. En outre, des arrestations ont eu lieu à As-Sabil, dans la région d'Idleb, selon les LCC, précisant que le village était encerclé par des blindés. Près du village de Rami à Jabal al-Zawiya, "une fosse commune contenant sept cadavres en décomposition a été découverte", d'après les LCC. "Les habitants ont tenté de les retirer mais l'armée les a poursuivis et s'est déployée massivement dans la zone". D'après un témoin, les forces syriennes appuyées par des blindés sont entrées dans Al-Djanoudiah, ville au nord-ouest d'Aïn Al-Baïda, à la suite de combats de rue entre la police et un petit groupe de déserteurs de l'armée tentant de gagner la Turquie. "Ils cherchent à empêcher quiconque, civil ou déserteur, d'atteindre la Turquie. La semaine dernière, on a vu davantage de réfugiés tentant de gagner la frontière après les attaques dans les provinces de Lattaquié, de Hama et de Homs", a indiqué un habitant de Djanoudiah. En juin, des milliers de familles avaient fui vers la Turquie, lors d'une première campagne des forces syriennes contre des villes et des villages théâtres de manifestations hostiles au régime dans cette région. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, devrait être aujourd'hui à Damas pour transmettre à la Syrie une proposition pour un règlement de la crise, a annoncé lundi un responsable au siège de la Ligue au Caire. "Le secrétaire général va effectuer une visite d'une journée, à la tête d'une grande délégation, porteur d'une initiative arabe", a précisé ce responsable. Selon un diplomate arabe, l'initiative que va présenter M. Arabi "ne sort pas des demandes de la communauté internationale et appelle à mettre fin aux opérations militaires et à libérer les détenus et à entamer le processus de réformes politiques". M. Al-Arabi avait annoncé dimanche dernier avoir reçu l'accord des autorités syriennes pour cette visite. "Je vais exprimer l'inquiétude arabe et je vais écouter", avait-il dit. Réunis le 28 août au Caire, les ministres des Affaires étrangères arabes avaient appelé la Syrie à "mettre fin à l'effusion de sang et à suivre la voie de la raison avant qu'il ne soit trop tard", en exprimant leur "inquiétude face aux développements graves sur la scène syrienne qui ont fait des milliers de victimes et de blessés". Un communiqué qu'avaient rejeté les délégués syriens auprès de la Ligue, le qualifiant de "violation (...) claire des principes de la charte de la Ligue et des fondements de l'action arabe conjointe". En Russie, allié de Damas, le représentant spécial du président pour l'Afrique et les crises dans le Monde arabe, Mikhaïl Marguelov, a indiqué lundi qu'il recevrait une délégation de l'opposition syrienne demain et vendredi. Parmi les morts figurent "un homme et son fils tués par des tirs dans le quartier de Boustan al-Diwane, à Homs, alors qu'ils circulaient en mobylette", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, qui fait état également de l'arrestation de plus de 80 personnes à Khalidiya, un quartier de la ville. Quatre civils ont été également tués par des tirs qui ont visé un bus transportant des employés de la Compagnie syrienne pour le transport de pétrole, branche de Homs rapporte le journal Le Monde. Hama, berceau de la contestation contre le régime de Bachar Al-Assad dans le centre du pays, a également été visée lundi dernier par une offensive militaire d'envergure, selon un militant des droits de l'homme. "Plus de trente véhicules militaires et de la sécurité ont fait une incursion ce matin à Hama, et des tirs nourris étaient entendus dans la ville", a déclaré le porte-parole des comités locaux de coordination, l'un des mouvements animant la révolte contre le président Bachar Al-Assad. VASTE INTERVENTION À LA FRONTIÈRE TURQUE Une vaste offensive, la plus importante depuis juin, a également été lancée lundi près de la frontière avec la Turquie par les forces syriennes, faisant un mort. "Une personne a été tuée dans la région d'Idleb (nord-ouest) par des tirs de snipers alors qu'elle tentait de traverser la frontière turque", selon Omar Idlebi, porte-parole des Comités locaux de coordination (LCC), un des mouvements animant la contestation. Plusieurs Syriens ont par ailleurs été blessés, alors que l'armée syrienne a investi les villages de Aïn Al-Baïda et Khirbet al-Joz, provoquant la fuite vers la Turquie de plusieurs centaines de personnes. En outre, des arrestations ont eu lieu à As-Sabil, dans la région d'Idleb, selon les LCC, précisant que le village était encerclé par des blindés. Près du village de Rami à Jabal al-Zawiya, "une fosse commune contenant sept cadavres en décomposition a été découverte", d'après les LCC. "Les habitants ont tenté de les retirer mais l'armée les a poursuivis et s'est déployée massivement dans la zone". D'après un témoin, les forces syriennes appuyées par des blindés sont entrées dans Al-Djanoudiah, ville au nord-ouest d'Aïn Al-Baïda, à la suite de combats de rue entre la police et un petit groupe de déserteurs de l'armée tentant de gagner la Turquie. "Ils cherchent à empêcher quiconque, civil ou déserteur, d'atteindre la Turquie. La semaine dernière, on a vu davantage de réfugiés tentant de gagner la frontière après les attaques dans les provinces de Lattaquié, de Hama et de Homs", a indiqué un habitant de Djanoudiah. En juin, des milliers de familles avaient fui vers la Turquie, lors d'une première campagne des forces syriennes contre des villes et des villages théâtres de manifestations hostiles au régime dans cette région. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, devrait être aujourd'hui à Damas pour transmettre à la Syrie une proposition pour un règlement de la crise, a annoncé lundi un responsable au siège de la Ligue au Caire. "Le secrétaire général va effectuer une visite d'une journée, à la tête d'une grande délégation, porteur d'une initiative arabe", a précisé ce responsable. Selon un diplomate arabe, l'initiative que va présenter M. Arabi "ne sort pas des demandes de la communauté internationale et appelle à mettre fin aux opérations militaires et à libérer les détenus et à entamer le processus de réformes politiques". M. Al-Arabi avait annoncé dimanche dernier avoir reçu l'accord des autorités syriennes pour cette visite. "Je vais exprimer l'inquiétude arabe et je vais écouter", avait-il dit. Réunis le 28 août au Caire, les ministres des Affaires étrangères arabes avaient appelé la Syrie à "mettre fin à l'effusion de sang et à suivre la voie de la raison avant qu'il ne soit trop tard", en exprimant leur "inquiétude face aux développements graves sur la scène syrienne qui ont fait des milliers de victimes et de blessés". Un communiqué qu'avaient rejeté les délégués syriens auprès de la Ligue, le qualifiant de "violation (...) claire des principes de la charte de la Ligue et des fondements de l'action arabe conjointe". En Russie, allié de Damas, le représentant spécial du président pour l'Afrique et les crises dans le Monde arabe, Mikhaïl Marguelov, a indiqué lundi qu'il recevrait une délégation de l'opposition syrienne demain et vendredi.