L'Algérie, pays frontalier à deux nouveaux pouvoirs politiques suite à la chute du régime de Ben Ali en Tunisie, et la prise de contrôle de la Libye par le Conseil national de transition (CNT), fait-elle face, directement, à de nouvelles menaces ? Particulièrement pour ce qui est du cas libyen, Alger, ne serait-elle pas dans le champ de mire de Paris ?, se sont demandés, hier au Centre des études sécuritaires et stratégiques (CRSS) d'Alger, les participants à une conférence portant sur «le terrorisme transnational après le 11 septembre 2001». Dans son intervention, l'expert sécuritaire, Mohamed Mokadem, a mis l'accent que «le rôle de l'Occident en Libye a été nourris par des intérêts. C'est leurs (Occidentaux) propres intérêts qui les dirigent». Le harangueur est même allé à laisser entendre que le conflit libyen, même s'il est interne, a été «fabriqué» par l'Occident, en premier lieu la France. Selon l'orateur, le conflit libyen est composé de trois parties, à savoir les forces loyales de Kadhafi, le CNT et, enfin, la France. «Leur présence n'a pas été spontanée», a-t-il encore dit. S'agit-il d'un printemps arabe ou d'un printemps colonial ?, s'est-il interrogé, avant de mettre en exergue que ce n'est autre chose qu'une nouvelle forme de colonialisme. Le conférencier a, dans ce sens, déclaré qu'«en réalité, c'est Bernard Henri Lévy qui est le ministre des Affaires étrangères français». Rappelons que BHL a été récemment pointé du doigt par certains organes de la presse nationale, l'accusant d'être l'«architecte» des révolutions arabes. Là où passait le journaliste français, connu pour ses multiples voyages et déplacements, la situation sécuritaire des pays se détériore de plus en plus et les conflits éclatent, ont-ils rapporté. Comme à la place Tahrir en Egypte, BHL s'est rendu à Benghazi où il a prononcé un discours devant les manifestants. Outre cela, a-t-il mis en garde, la France a, par son intervention en Libye, ciblé l'Algérie. «La France veut officiellement faire de la région une zone de guerre», dira M. Mokadem. Il a, ainsi, mis en évidence que l'Algérie fait face à de nouvelles menaces à l'image du transport d'armes et autres. Mohamed Mokadem a, à cet effet, écarté la piste d'une probable «alliance» entre l'AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) et les mouvements terroristes en Libye. «Historiquement, les Libyens (même les groupes terroristes, Ndlr) ne font pas confiance aux Algériens», a-t-il dit à ce propos, se référant à l'élimination, dans les années 1990, de plusieurs terroristes étrangers, par l'ex-numéro 1 de l'ex-GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) Djamel Zitouni. S'agissant du thème de la rencontre, le conférencier dira que «les évènements du 11 septembre ont permis à la communauté internationale de savoir ce qu'est le terrorisme». Un terrorisme auquel l'Algérie a payé un lourd tribut pendant de longues décennies et n'épargnera aucun effort pour lui mettre fin dans le monde. L'Algérie, pays frontalier à deux nouveaux pouvoirs politiques suite à la chute du régime de Ben Ali en Tunisie, et la prise de contrôle de la Libye par le Conseil national de transition (CNT), fait-elle face, directement, à de nouvelles menaces ? Particulièrement pour ce qui est du cas libyen, Alger, ne serait-elle pas dans le champ de mire de Paris ?, se sont demandés, hier au Centre des études sécuritaires et stratégiques (CRSS) d'Alger, les participants à une conférence portant sur «le terrorisme transnational après le 11 septembre 2001». Dans son intervention, l'expert sécuritaire, Mohamed Mokadem, a mis l'accent que «le rôle de l'Occident en Libye a été nourris par des intérêts. C'est leurs (Occidentaux) propres intérêts qui les dirigent». Le harangueur est même allé à laisser entendre que le conflit libyen, même s'il est interne, a été «fabriqué» par l'Occident, en premier lieu la France. Selon l'orateur, le conflit libyen est composé de trois parties, à savoir les forces loyales de Kadhafi, le CNT et, enfin, la France. «Leur présence n'a pas été spontanée», a-t-il encore dit. S'agit-il d'un printemps arabe ou d'un printemps colonial ?, s'est-il interrogé, avant de mettre en exergue que ce n'est autre chose qu'une nouvelle forme de colonialisme. Le conférencier a, dans ce sens, déclaré qu'«en réalité, c'est Bernard Henri Lévy qui est le ministre des Affaires étrangères français». Rappelons que BHL a été récemment pointé du doigt par certains organes de la presse nationale, l'accusant d'être l'«architecte» des révolutions arabes. Là où passait le journaliste français, connu pour ses multiples voyages et déplacements, la situation sécuritaire des pays se détériore de plus en plus et les conflits éclatent, ont-ils rapporté. Comme à la place Tahrir en Egypte, BHL s'est rendu à Benghazi où il a prononcé un discours devant les manifestants. Outre cela, a-t-il mis en garde, la France a, par son intervention en Libye, ciblé l'Algérie. «La France veut officiellement faire de la région une zone de guerre», dira M. Mokadem. Il a, ainsi, mis en évidence que l'Algérie fait face à de nouvelles menaces à l'image du transport d'armes et autres. Mohamed Mokadem a, à cet effet, écarté la piste d'une probable «alliance» entre l'AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) et les mouvements terroristes en Libye. «Historiquement, les Libyens (même les groupes terroristes, Ndlr) ne font pas confiance aux Algériens», a-t-il dit à ce propos, se référant à l'élimination, dans les années 1990, de plusieurs terroristes étrangers, par l'ex-numéro 1 de l'ex-GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) Djamel Zitouni. S'agissant du thème de la rencontre, le conférencier dira que «les évènements du 11 septembre ont permis à la communauté internationale de savoir ce qu'est le terrorisme». Un terrorisme auquel l'Algérie a payé un lourd tribut pendant de longues décennies et n'épargnera aucun effort pour lui mettre fin dans le monde.