L'armée yéménite a "libéré" la ville côtière de Zinjibar, qui était sous le contrôle d'islamistes armés depuis le mois de mai, rapporte samedi l'agence de presse nationale yéménite Saba, qui cite le gouverneur de la province d'Abyan et des officiers rapporté é par Reuters. Zinjibar, chef lieu de la province d'Abyan dans le sud du Yémen, se trouve à l'est d'un détroit par lequel transitent chaque jour trois millions de barils de pétrole. Si l'armée réussit à conserver cette ville, ce fait d'armes sera sa première victoire concrète depuis le lancement d'une offensive voici deux mois contre les islamistes. Un peu auparavant, un responsable de l'armée avait annoncé la libération de la 25e brigade assiégée depuis quatre mois par des islamistes soupçonnés d'entretenir des liens avec Al Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA). Selon le général Mohamadal Somali, les membres de la brigade ont été approvisionnés en vivres et l'armée est entrée dans Zinjibar pour en chasser les activistes, dont la plupart avaient déjà fui vers Jaar, une autre ville de la province d'Abyan dont ils se sont emparés. "Nous poursuivons des poches limitées de militants mais la véritable bataille consistera à purifier la ville de Jaar", a déclaré le général. Trois activistes ont été tués dans les affrontements qui ont éclaté à Zinjibar et quatre soldats ont été blessés samedi, a indiqué le responsable militaire. Le président Ali Abdallah Saleh, qui se remet en Arabie Saoudite d'une tentative d'assassinat en juin, a félicité l'armée et a qualifié la prise de Zinjibar de victoire. Confronté à une mouvement contestation inédit de son régime, le chef d'Etat s'accroche au pouvoir qu'il occupe depuis 33 ans. Les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite craignent que les troubles au Yémen ouvrent la porte à des attaques terroristes dans la région et ailleurs. L'opposition accuse le président yéménite d'exagérer la menace islamiste pour obtenir le soutien de Washington et de Riyad. L'armée yéménite a "libéré" la ville côtière de Zinjibar, qui était sous le contrôle d'islamistes armés depuis le mois de mai, rapporte samedi l'agence de presse nationale yéménite Saba, qui cite le gouverneur de la province d'Abyan et des officiers rapporté é par Reuters. Zinjibar, chef lieu de la province d'Abyan dans le sud du Yémen, se trouve à l'est d'un détroit par lequel transitent chaque jour trois millions de barils de pétrole. Si l'armée réussit à conserver cette ville, ce fait d'armes sera sa première victoire concrète depuis le lancement d'une offensive voici deux mois contre les islamistes. Un peu auparavant, un responsable de l'armée avait annoncé la libération de la 25e brigade assiégée depuis quatre mois par des islamistes soupçonnés d'entretenir des liens avec Al Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA). Selon le général Mohamadal Somali, les membres de la brigade ont été approvisionnés en vivres et l'armée est entrée dans Zinjibar pour en chasser les activistes, dont la plupart avaient déjà fui vers Jaar, une autre ville de la province d'Abyan dont ils se sont emparés. "Nous poursuivons des poches limitées de militants mais la véritable bataille consistera à purifier la ville de Jaar", a déclaré le général. Trois activistes ont été tués dans les affrontements qui ont éclaté à Zinjibar et quatre soldats ont été blessés samedi, a indiqué le responsable militaire. Le président Ali Abdallah Saleh, qui se remet en Arabie Saoudite d'une tentative d'assassinat en juin, a félicité l'armée et a qualifié la prise de Zinjibar de victoire. Confronté à une mouvement contestation inédit de son régime, le chef d'Etat s'accroche au pouvoir qu'il occupe depuis 33 ans. Les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite craignent que les troubles au Yémen ouvrent la porte à des attaques terroristes dans la région et ailleurs. L'opposition accuse le président yéménite d'exagérer la menace islamiste pour obtenir le soutien de Washington et de Riyad.