«Pierre Bourdieu et l'Algérie : fond commun, zone amazighophone et migration» est le thème d'un colloque international qui sera organisé les 19 et 20 septembre à Oran, à l'initiative du Haut commissariat à l'amazighité (HCA). Cette rencontre scientifique, mise sur pied en collaboration avec le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d'Oran, vise, selon ses initiateurs, à "mesurer l'apport de Pierre Bourdieu à la connaissance des sociétés amazighes", à "esquisser un bilan provisoire des travaux de Bourdieu traitant de l'Algérie et de l'Afrique du Nord en général" et, enfin, à "évaluer l'impact des ces travaux sur ceux des sociologues ayant pris comme objet d'étude les sociétés amazighes". Dans une présentation de ce colloque, le HCA rappelle que le sociologue Pierre Bourdieu est "cet intellectuel engagé en faveur des dominés. Il est celui qui a érigé de nouvelles règles de la sociologie au cours du XXe siècle, marquant son temps par une nouvelle approche née d'une relation exceptionnelle avec l'Algérie". Jeune Normalien, Pierre Bourdieu a servi comme appelé en Algérie, puis il y est resté comme assistant et chercheur à l'université d'Alger. Il commence par publier, en 1958, son premier ouvrage, Sociologie de l'Algérie, publié dans la célèbre collection "Que sais-je ?" et dans lequel il dénonce les méfaits et les répercussions négatives du colonialisme sur la société algérienne. L'ouvrage reste jusqu'à nos jours, une référence incontournable pour les universitaires et chercheurs. En parallèle, il mène, notamment, des travaux empiriques avec un autre sociologue algérien, Abdelmalek Sayad, sur la crise de l'agriculture algérienne. «Pierre Bourdieu et l'Algérie : fond commun, zone amazighophone et migration» est le thème d'un colloque international qui sera organisé les 19 et 20 septembre à Oran, à l'initiative du Haut commissariat à l'amazighité (HCA). Cette rencontre scientifique, mise sur pied en collaboration avec le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d'Oran, vise, selon ses initiateurs, à "mesurer l'apport de Pierre Bourdieu à la connaissance des sociétés amazighes", à "esquisser un bilan provisoire des travaux de Bourdieu traitant de l'Algérie et de l'Afrique du Nord en général" et, enfin, à "évaluer l'impact des ces travaux sur ceux des sociologues ayant pris comme objet d'étude les sociétés amazighes". Dans une présentation de ce colloque, le HCA rappelle que le sociologue Pierre Bourdieu est "cet intellectuel engagé en faveur des dominés. Il est celui qui a érigé de nouvelles règles de la sociologie au cours du XXe siècle, marquant son temps par une nouvelle approche née d'une relation exceptionnelle avec l'Algérie". Jeune Normalien, Pierre Bourdieu a servi comme appelé en Algérie, puis il y est resté comme assistant et chercheur à l'université d'Alger. Il commence par publier, en 1958, son premier ouvrage, Sociologie de l'Algérie, publié dans la célèbre collection "Que sais-je ?" et dans lequel il dénonce les méfaits et les répercussions négatives du colonialisme sur la société algérienne. L'ouvrage reste jusqu'à nos jours, une référence incontournable pour les universitaires et chercheurs. En parallèle, il mène, notamment, des travaux empiriques avec un autre sociologue algérien, Abdelmalek Sayad, sur la crise de l'agriculture algérienne.