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«Médias Fictions»
Atelier d'écriture à la Fondation Friedrich Ebert d'Alger
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 09 - 2011

Inspiré d'un concept générique sous le nom de «Médias Fictions», un atelier d'écriture sera organisé par la Friedrich Ebert Stiftung du 13 au 15 octobre 2011 à Alger.
Inspiré d'un concept générique sous le nom de «Médias Fictions», un atelier d'écriture sera organisé par la Friedrich Ebert Stiftung du 13 au 15 octobre 2011 à Alger.
La Friedrich Ebert Stiftung (FES) est une institution politique, culturelle, privée et d'utilité publique qui souscrit aux idées et aux valeurs fondamentales de la démocratie sociale et du mouvement ouvrier. Ses implantations internationales visent à la promotion et l'enracinement de la démocratie, la consolidation de l'état de droit par la formation et l'éducation civique dans les domaines de la société civile, des médias et du syndicalisme.
Dans la continuité de ses ateliers d'écriture, l'objectif est d'offrir un espace de réflexion et d'expression aux jeunes Algériens dans le but de donner une visibilité à leurs opinions et d'avoir un aperçu des problèmes identitaires et de valeurs propres à leur génération.
L'idée de cet atelier est de puiser le matériau thématique dans la presse en se donnant par la suite la liberté de traiter, triturer, sublimer, transformer ce matériau avec les outils de la fiction littéraire.
Il ne s'agit donc pas de faire des dissertations scolaires en ressassant le discours véhiculé par les médias et en recyclant des phrases stéréotypées. L'intérêt de cet atelier est de jeter une passerelle entre le vécu de chacun et le monde, et cette passerelle, c'est l'écriture comme moyen de s'approprier le monde et de personnaliser les événements. L'intérêt est toujours de pousser les participants à s'emparer des outils de l'expression littéraire et de développer un discours personnel sur le monde, avec un style propre et un regard singulier.
Cet atelier est proposé et sera animé par Mr Mustapha Benfodil, auteur et journaliste.
Il avait auparavant animé cet atelier dans le cadre de la résidence littéraire à Chenôve. Il précise à travers son blog que cet atelier vise à mettre en lumière deux univers et deux techniques différents : celui de la presse et celui de la littérature car «étant à la fois auteur et reporter, j'ai toujours été tiraillé par ces deux univers… au point que cela frisait parfois la schizophrénie. Aussi, avec vous, grâce à vous, je souhaiterais questionner ces deux modes d'expressions, le discours littéraire et le discours médiatique, et disséquer leurs rhétoriques respectives».
L'objectif de cet atelier sera pour lui de «déconstruire le Réel tel qu'il nous est restitué par les médias et le traiter autrement. Il s'agit, pour aller vite, d'opérer un détournement du matériau médiatique pour en tirer une matière littéraire. Le fait est que la presse, les journaux, foisonnent d'un nombre incalculable de sujets, d'informations, à propos de tout et de rien, et cela nous est jeté à la figure à une vitesse frénétique sans que nous ayons le temps de digérer cette quantité astronomique de stimuli. Il est davantage question d'interroger cette fine pellicule de réalité que l'on appelle «l'actualité». Sur un autre plan, purement littéraire cette fois, il sera question de puiser dans l'immense réservoir d'histoires que charrient les medias en vue de «vampiriser» le Réel pour le «sublimer»».
Il précise que contrairement à la photographie avec laquelle nous pourrions avoir une image instantanée du monde, «la littérature est un excellent outil pour le transgresser, le transfigurer, le transcender et le subvertir, pas pour le rendre plus moche ni plus tendre, mais simplement pour le dire autrement, avec un zeste de poésie. Ce sera un bel exercice en tout cas pour se familiariser avec la langue, «les langues» de la presse, un bel exercice de style aussi, au regard de la profusion de styles qui composent les articles de presse, une opportunité intéressante pour nous initier aux mots et à leurs subtilités, apprendre à les taquiner, à les triturer, leur tordre le cou». En d'autres termes pour notre confrère Mustapha Benfodil, «la littérature, c'est le reportage de l'intériorité, la chronique de l'intime».
Le programme de cet atelier qui fut animé à Chenôve est loin d'être aux normes pédagogiques, car n'oublions pas que Benfodil est à l'encontre des normes et des lois établies. Ainsi, le programme s'articulera en principe autour de la transfiguration du matériau médiatique. Les contenus des séances vont ainsi s'alimenter de ces «fragments de Réel» que sont les coupures de presse qui seront, pour la circonstance, notre principal matériel de travail. Si les premières séances consisteront essentiellement à se familiariser avec les arcanes de la littérature par le biais du journalisme, l'objectif final, autant le dire tout de suite, serait idéalement de composer carrément, ensemble, un texte collectif. Pour Benfodil, la meilleure façon de s'initier à l'écriture «est…d'écrire, tout simplement. Et comme nous sommes censés travailler en atelier, donc, en groupe, l'idéal serait que nous puissions fédérer nos imaginaires et nos sensibilités autour d'un projet audacieux, en d'autres termes un vrai livre». Enfin, il est à noter que cette activité est destinée à des jeunes sans critères restrictifs précis. Avec les deux langues ; arabe et français. Il est simplement souhaité que les participants soient passionnés par ce qu'ils font et qu'ils soient intéressés de vivre une expérience d'écriture collective comme celle-ci.
La Friedrich Ebert Stiftung (FES) est une institution politique, culturelle, privée et d'utilité publique qui souscrit aux idées et aux valeurs fondamentales de la démocratie sociale et du mouvement ouvrier. Ses implantations internationales visent à la promotion et l'enracinement de la démocratie, la consolidation de l'état de droit par la formation et l'éducation civique dans les domaines de la société civile, des médias et du syndicalisme.
Dans la continuité de ses ateliers d'écriture, l'objectif est d'offrir un espace de réflexion et d'expression aux jeunes Algériens dans le but de donner une visibilité à leurs opinions et d'avoir un aperçu des problèmes identitaires et de valeurs propres à leur génération.
L'idée de cet atelier est de puiser le matériau thématique dans la presse en se donnant par la suite la liberté de traiter, triturer, sublimer, transformer ce matériau avec les outils de la fiction littéraire.
Il ne s'agit donc pas de faire des dissertations scolaires en ressassant le discours véhiculé par les médias et en recyclant des phrases stéréotypées. L'intérêt de cet atelier est de jeter une passerelle entre le vécu de chacun et le monde, et cette passerelle, c'est l'écriture comme moyen de s'approprier le monde et de personnaliser les événements. L'intérêt est toujours de pousser les participants à s'emparer des outils de l'expression littéraire et de développer un discours personnel sur le monde, avec un style propre et un regard singulier.
Cet atelier est proposé et sera animé par Mr Mustapha Benfodil, auteur et journaliste.
Il avait auparavant animé cet atelier dans le cadre de la résidence littéraire à Chenôve. Il précise à travers son blog que cet atelier vise à mettre en lumière deux univers et deux techniques différents : celui de la presse et celui de la littérature car «étant à la fois auteur et reporter, j'ai toujours été tiraillé par ces deux univers… au point que cela frisait parfois la schizophrénie. Aussi, avec vous, grâce à vous, je souhaiterais questionner ces deux modes d'expressions, le discours littéraire et le discours médiatique, et disséquer leurs rhétoriques respectives».
L'objectif de cet atelier sera pour lui de «déconstruire le Réel tel qu'il nous est restitué par les médias et le traiter autrement. Il s'agit, pour aller vite, d'opérer un détournement du matériau médiatique pour en tirer une matière littéraire. Le fait est que la presse, les journaux, foisonnent d'un nombre incalculable de sujets, d'informations, à propos de tout et de rien, et cela nous est jeté à la figure à une vitesse frénétique sans que nous ayons le temps de digérer cette quantité astronomique de stimuli. Il est davantage question d'interroger cette fine pellicule de réalité que l'on appelle «l'actualité». Sur un autre plan, purement littéraire cette fois, il sera question de puiser dans l'immense réservoir d'histoires que charrient les medias en vue de «vampiriser» le Réel pour le «sublimer»».
Il précise que contrairement à la photographie avec laquelle nous pourrions avoir une image instantanée du monde, «la littérature est un excellent outil pour le transgresser, le transfigurer, le transcender et le subvertir, pas pour le rendre plus moche ni plus tendre, mais simplement pour le dire autrement, avec un zeste de poésie. Ce sera un bel exercice en tout cas pour se familiariser avec la langue, «les langues» de la presse, un bel exercice de style aussi, au regard de la profusion de styles qui composent les articles de presse, une opportunité intéressante pour nous initier aux mots et à leurs subtilités, apprendre à les taquiner, à les triturer, leur tordre le cou». En d'autres termes pour notre confrère Mustapha Benfodil, «la littérature, c'est le reportage de l'intériorité, la chronique de l'intime».
Le programme de cet atelier qui fut animé à Chenôve est loin d'être aux normes pédagogiques, car n'oublions pas que Benfodil est à l'encontre des normes et des lois établies. Ainsi, le programme s'articulera en principe autour de la transfiguration du matériau médiatique. Les contenus des séances vont ainsi s'alimenter de ces «fragments de Réel» que sont les coupures de presse qui seront, pour la circonstance, notre principal matériel de travail. Si les premières séances consisteront essentiellement à se familiariser avec les arcanes de la littérature par le biais du journalisme, l'objectif final, autant le dire tout de suite, serait idéalement de composer carrément, ensemble, un texte collectif. Pour Benfodil, la meilleure façon de s'initier à l'écriture «est…d'écrire, tout simplement. Et comme nous sommes censés travailler en atelier, donc, en groupe, l'idéal serait que nous puissions fédérer nos imaginaires et nos sensibilités autour d'un projet audacieux, en d'autres termes un vrai livre». Enfin, il est à noter que cette activité est destinée à des jeunes sans critères restrictifs précis. Avec les deux langues ; arabe et français. Il est simplement souhaité que les participants soient passionnés par ce qu'ils font et qu'ils soient intéressés de vivre une expérience d'écriture collective comme celle-ci.


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