Un atelier de travail destiné à promouvoir les procédés d'écriture en milieu de jeunes a été ouvert samedi à Constantine, à l'initiative du "ciné club culturel" de la ville. Cette rencontre qui procède de la volonté de ce club versé dans la création artistique d'étendre l'éventail de ses activités culturelles, est destinée à "créer un espace de rapprochement et de contact regroupant d'autres affinés aux quelles les jeunes pourraient s'identifier", a précisé son président, Amine Bensaifi, soulignant qu'il s'agit aussi d'une "manière d'élargir l'espace d'expression des jeunes tout en ciblant leurs créneaux d'intérêt". Destiné au "développement des procédés rédactionnels littéraires", cet atelier "répond, en fait à une préoccupation exprimée par de nombreux jeunes désireux d'apprendre à élaborer un écrit littéraire", a indiqué de son côté Mlle Amina Izarouken, organisatrice, relevant qu'une même soif d'apprendre avait été observée chez les participants à un premier atelier organisé en 2009 autour des techniques de projection. Cet atelier de deux jours qui favorise le débat et incite à la création littéraire, en suscitant des débats autour d'une problématique d'actualité, à savoir "mémoire et identité", est "une opportunité pour les participants qui auront à exprimer leurs idées, leurs opinions et à faire part de leurs témoignages qui serviront de matière brute à l'élaboration d'un écrit littéraire, sous la houlette du journaliste et écrivain algérien, Chawki Amari. Ce dernier, soulignant l'importance de "généraliser ce type d'entreprise à la découverte de nouveaux talents littéraires", a relevé la nécessité "d'élargir et d'approfondir le champ d'expression des jeunes", et estimé qu'il s'agit-là d'un "moyen thérapeutique et pédagogique permettant aux jeunes de s'extérioriser et d'explorer par le biais du débat, de la communication et de la formation, les multiples facettes de leurs propres opinions". Une approche à même, selon lui, de "décharger les jeunes de leurs angoisses (à) et de leur permettre d'adopter une attitude de partage et d'échange d'expériences". Cet atelier qui s'étendra à d'autres wilayas, dont Oran qui sera la prochaine destination, est organisé dans le cadre du projet "espace, mémoire et identité" (EMI), initié conjointement par la fondation Allemande Friedrich-Ebert-Stiftung.