Réclamant des logements en dur, plusieurs chefs de famille habitant le village Teurfa (ex-Carrière), relevant de la commune des Issers, à 23 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, ont observé, hier matin, un rassemblement devant le siège de l'APC, pour réclamer des habitations en dur et protester contre la dégradation de leur cadre de vie. Ils habitent, depuis plusieurs années, des taudis dépourvus de toutes commodités, construits illicitement et se disent oubliés par les autorités locales. Ils dénoncent la non-tenue par les responsables locaux de leurs promesses faites auparavant quant à leur recasement dans des habitations dignes de ce nom. Les protestataires avouent avoir frapper à toutes les portes et postuler pour des logements, mais en vain. «Nous avons cru aux promesses du chef de daïra, et nous avons cru que nous allons habiter des logements en dur comme tout le monde, mais voilà, plusieurs mois passent et nous croupissons toujours dans nos taudis comme des … », tempête, en colère, un père de famille. En recevant une délégation de protestataires, le P/APC d'Issers a promis de reloger ces pères de familles dans les prochains jours au niveau de site des 144 logements et ce, en recasant dans un premier temps les familles nombreuses. Les services de l'APC, outre cela, ont recensé près de 80 habitations précaires à l'échelle de la commune. Hier, à l'heure où nous mettons sous presse, les protestataires se sont dirigés vers le CW 151 qu'ils ont fermé à l'aide de blocs de pierre pour protester contre la décision du chef de daïra qui, selon eux, enclenchera une enquête sur les occupants desdits taudis. A titre informatif, ladite localité dispose de plus de 140 logements socio-locatifs qui ne sont toujours pas attribués aux potentiels bénéficiaires. Ces logements ont fait l'objet de squat au cours des émeutes du mois de janvier dernier par des citoyens qui ont été délogés par la suite, par la Gendarmerie nationale. Outre cela, plusieurs autres logements sont squattés depuis 2001, au cours des évènements qui ont secoué la Kabylie. Par ailleurs, près de 600 logements ont été squattés ces dix dernières années dans tout le territoire de la wilaya de Boumerdès. Réclamant des logements en dur, plusieurs chefs de famille habitant le village Teurfa (ex-Carrière), relevant de la commune des Issers, à 23 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, ont observé, hier matin, un rassemblement devant le siège de l'APC, pour réclamer des habitations en dur et protester contre la dégradation de leur cadre de vie. Ils habitent, depuis plusieurs années, des taudis dépourvus de toutes commodités, construits illicitement et se disent oubliés par les autorités locales. Ils dénoncent la non-tenue par les responsables locaux de leurs promesses faites auparavant quant à leur recasement dans des habitations dignes de ce nom. Les protestataires avouent avoir frapper à toutes les portes et postuler pour des logements, mais en vain. «Nous avons cru aux promesses du chef de daïra, et nous avons cru que nous allons habiter des logements en dur comme tout le monde, mais voilà, plusieurs mois passent et nous croupissons toujours dans nos taudis comme des … », tempête, en colère, un père de famille. En recevant une délégation de protestataires, le P/APC d'Issers a promis de reloger ces pères de familles dans les prochains jours au niveau de site des 144 logements et ce, en recasant dans un premier temps les familles nombreuses. Les services de l'APC, outre cela, ont recensé près de 80 habitations précaires à l'échelle de la commune. Hier, à l'heure où nous mettons sous presse, les protestataires se sont dirigés vers le CW 151 qu'ils ont fermé à l'aide de blocs de pierre pour protester contre la décision du chef de daïra qui, selon eux, enclenchera une enquête sur les occupants desdits taudis. A titre informatif, ladite localité dispose de plus de 140 logements socio-locatifs qui ne sont toujours pas attribués aux potentiels bénéficiaires. Ces logements ont fait l'objet de squat au cours des émeutes du mois de janvier dernier par des citoyens qui ont été délogés par la suite, par la Gendarmerie nationale. Outre cela, plusieurs autres logements sont squattés depuis 2001, au cours des évènements qui ont secoué la Kabylie. Par ailleurs, près de 600 logements ont été squattés ces dix dernières années dans tout le territoire de la wilaya de Boumerdès.