Les habitants de la wilaya de Boumerdès renouent, en ce début de la saison estivale, avec la protesta. En effet, les habitants de Chabet El-Ameur ont observé, hier, une grève générale pour la deuxième journée consécutive après avoir séquestré, la veille, le P/APC à l'intérieur du siège de l'assemblée populaire communale. Les protestataires réclament l'amélioration de leur cadre de vie qui s'est dégradé, disent-ils, drastiquement ces dernières années. Ils ont remis aux autorités compétentes une plateforme de revendications contenant plusieurs points : l'amélioration de la distribution et de l'alimentation en eau potable, notamment en cette période de fortes chaleurs, l'aménagement du réseau routier dont la quasi-totalité des routes est impraticable, l'amélioration des services de l'état civil, notamment par la réalisation de nouvelles annexes dans les villages ainsi que l'ouverture de nouveaux bureaux de poste. Hier la RN 68, le CW 68 et les chemins vicinaux étaient tous fermés à l'aide de pneus enflammés et troncs d'arbres. Les usagers de la route ont éprouvé d'énormes difficultés pour rejoindre leurs destinations. Ceux se rendant à Tizi Ghenif ont été contraints de faire le détour par Timezrite, via le CW 151. C'était le véritable parcours du combattant, Chabet El-Ameur était en fait complètement isolée du reste de monde. Outre cela, les habitants de Cap Djenet, une localité balnéaire située à une trentaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de Boumerdès, ont fermé le siège de l'APC tôt dans la matinée d'hier pour exprimer leur rejet de la liste des bénéficiaires de logements sociaux. Cette liste comprend 13 bénéficiaires désignés par la commission de daïra de Bordj Ménaïel dans le cadre du reliquat du programme des 100 logements destinés aux sinistrés du séisme qui a ébranlé Boumerdès en 2003. La commune précitée a bénéficié d'un quota de près de 500 logements dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire visant l'éradication de près de 600 bidonvilles à travers la localité, un quota nettement insuffisant pour une demande sans cesse croissante, surtout lorsqu'on sait que le nombre de demandeurs a atteint les 2.000. Par ailleurs, près de 200 ex-appelés de l'Armée nationale populaire ont observé, hier matin, à leur tour un rassemblement devant le siège de la wilaya de Boumerdès, pour crier leur colère et désarroi contre «l'exclusion et la marginalisation». Les protestataires réclament la régularisation de leur situation, l'instauration d'un régime indemnitaire avec effet rétroactif, des logements décents et un travail stable et digne. «La plupart d'entre nous ont servi la République dans des moments difficiles ayant été rappelés durant la décennie noire, aujourd'hui nous réclamons une considération de la part des autorités de notre pays», ont-ils affirmé. Il faut croire que l'été s'annonce d'ores et déjà très chaud à Boumerdès. Les habitants de la wilaya de Boumerdès renouent, en ce début de la saison estivale, avec la protesta. En effet, les habitants de Chabet El-Ameur ont observé, hier, une grève générale pour la deuxième journée consécutive après avoir séquestré, la veille, le P/APC à l'intérieur du siège de l'assemblée populaire communale. Les protestataires réclament l'amélioration de leur cadre de vie qui s'est dégradé, disent-ils, drastiquement ces dernières années. Ils ont remis aux autorités compétentes une plateforme de revendications contenant plusieurs points : l'amélioration de la distribution et de l'alimentation en eau potable, notamment en cette période de fortes chaleurs, l'aménagement du réseau routier dont la quasi-totalité des routes est impraticable, l'amélioration des services de l'état civil, notamment par la réalisation de nouvelles annexes dans les villages ainsi que l'ouverture de nouveaux bureaux de poste. Hier la RN 68, le CW 68 et les chemins vicinaux étaient tous fermés à l'aide de pneus enflammés et troncs d'arbres. Les usagers de la route ont éprouvé d'énormes difficultés pour rejoindre leurs destinations. Ceux se rendant à Tizi Ghenif ont été contraints de faire le détour par Timezrite, via le CW 151. C'était le véritable parcours du combattant, Chabet El-Ameur était en fait complètement isolée du reste de monde. Outre cela, les habitants de Cap Djenet, une localité balnéaire située à une trentaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de Boumerdès, ont fermé le siège de l'APC tôt dans la matinée d'hier pour exprimer leur rejet de la liste des bénéficiaires de logements sociaux. Cette liste comprend 13 bénéficiaires désignés par la commission de daïra de Bordj Ménaïel dans le cadre du reliquat du programme des 100 logements destinés aux sinistrés du séisme qui a ébranlé Boumerdès en 2003. La commune précitée a bénéficié d'un quota de près de 500 logements dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire visant l'éradication de près de 600 bidonvilles à travers la localité, un quota nettement insuffisant pour une demande sans cesse croissante, surtout lorsqu'on sait que le nombre de demandeurs a atteint les 2.000. Par ailleurs, près de 200 ex-appelés de l'Armée nationale populaire ont observé, hier matin, à leur tour un rassemblement devant le siège de la wilaya de Boumerdès, pour crier leur colère et désarroi contre «l'exclusion et la marginalisation». Les protestataires réclament la régularisation de leur situation, l'instauration d'un régime indemnitaire avec effet rétroactif, des logements décents et un travail stable et digne. «La plupart d'entre nous ont servi la République dans des moments difficiles ayant été rappelés durant la décennie noire, aujourd'hui nous réclamons une considération de la part des autorités de notre pays», ont-ils affirmé. Il faut croire que l'été s'annonce d'ores et déjà très chaud à Boumerdès.