Une équipe d'architectes de l'université de Bechar vient de lancer un projet national de recherche en architecture, intitulé "Ecole-chantier à Kenadza", portant sur la restauration du ksar de Kenadza, 18 km au sud de Bechar. Une équipe d'architectes de l'université de Bechar vient de lancer un projet national de recherche en architecture, intitulé "Ecole-chantier à Kenadza", portant sur la restauration du ksar de Kenadza, 18 km au sud de Bechar. S'étalant sur 24 mois, rapporte l'APS, le projet est soutenu par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans le but d'en faire un outil de formation et d'intervention des architectes locaux devant leur permettre de procéder à la restauration (à l'identique) de plusieurs «douiriat» ou grandes maisons du même ksar, classées au patrimoine national architectural, a précisé Mme Biara Wided, l'une des responsables de cette opération. Les objectifs de ce projet visent, outre la restauration des structures du ksar de Kenadza, l'initiation et la formation de cadres techniques de la région aux nouvelles technologies de restauration des vestiges architecturaux et des différents intervenants dans ce domaine ainsi que l'élaboration d'un guide de restauration des différents sites architecturaux et autres bâtiments ou ouvrages d'intérêts historiques, afin de sauvegarder le patrimoine matériel de la régional, a souligné à l'APS Mme Biara. En marge de ces activités, la même équipe, dirigée par le doyen de l'institut d'architecture de l'université de Béchar, procèdera au lancement, au cours du mois en cours, d'un vaste programme d'information et de sensibilisation du public sur l'importance du patrimoine matériel, à travers l'organisation de journées scientifiques et de portes ouvertes sur la ville de Kenadza et de son ksar dont l'édification remonte à plus de 15 siècles. Des actions visant, notamment, la retransmission du savoir-faire ancestral en matière d'entretien et de restauration des édifices anciens à travers notamment la collecte de témoignages et le brassage entre les techniques anciennes et les nouvelles technologies, figurent également au programme de ce projet de recherche. La décision de mettre en œuvre, selon l'APS, un tel projet intervient suite à un constat d'échec des précédentes opérations de réhabilitation du même ksar dont une partie a été endommagée par les intempéries d'octobre 2008. S'étalant sur 24 mois, rapporte l'APS, le projet est soutenu par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans le but d'en faire un outil de formation et d'intervention des architectes locaux devant leur permettre de procéder à la restauration (à l'identique) de plusieurs «douiriat» ou grandes maisons du même ksar, classées au patrimoine national architectural, a précisé Mme Biara Wided, l'une des responsables de cette opération. Les objectifs de ce projet visent, outre la restauration des structures du ksar de Kenadza, l'initiation et la formation de cadres techniques de la région aux nouvelles technologies de restauration des vestiges architecturaux et des différents intervenants dans ce domaine ainsi que l'élaboration d'un guide de restauration des différents sites architecturaux et autres bâtiments ou ouvrages d'intérêts historiques, afin de sauvegarder le patrimoine matériel de la régional, a souligné à l'APS Mme Biara. En marge de ces activités, la même équipe, dirigée par le doyen de l'institut d'architecture de l'université de Béchar, procèdera au lancement, au cours du mois en cours, d'un vaste programme d'information et de sensibilisation du public sur l'importance du patrimoine matériel, à travers l'organisation de journées scientifiques et de portes ouvertes sur la ville de Kenadza et de son ksar dont l'édification remonte à plus de 15 siècles. Des actions visant, notamment, la retransmission du savoir-faire ancestral en matière d'entretien et de restauration des édifices anciens à travers notamment la collecte de témoignages et le brassage entre les techniques anciennes et les nouvelles technologies, figurent également au programme de ce projet de recherche. La décision de mettre en œuvre, selon l'APS, un tel projet intervient suite à un constat d'échec des précédentes opérations de réhabilitation du même ksar dont une partie a été endommagée par les intempéries d'octobre 2008.