Soixante-dix personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées mardi dans un attentat à la voiture piégée devant un bâtiment officiel de Mogadiscio, ont rapporté des médias, citant des sources locales. Un responsable de la force de l'Union africaine (Amisom) dans le pays, cité par les médias, a fait état, de son côté, d'une cinquantaine de morts ou plus. Selon des témoins cités par des médias, un véhicule chargé d'explosifs est entré dans l'enceinte d'un bâtiment officiel. "L'attaque a été menée par un camion rempli d'explosifs (..) le bâtiment devant lequel le véhicule a explosé a été endommagé, et plusieurs voitures stationnées à proximité ont pris feu", a précisé Ahmed Mohamed, fonctionnaire au ministère de la Santé. L'attentat qui a visé un bâtiment qui abrite quatre ministères somaliens a été revendiqué par le groupe d'insurgés somaliens "shebab". L'attentat se serait produit alors que des étudiants faisaient la queue devant le bâtiment pour obtenir des bourses attribuées par le gouvernement turc, selon une source locale. Par ailleurs, le Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR) a dénoncé hier l'escalade de la violence en Somalie qui provoque des "morts et des dizaines de blessés" et exacerbe la situation humanitaire déjà grave. "La reprise des affrontements (...) entre groupes armés rivaux aggrave la situation humanitaire déjà très sérieuse", a déclaré un porte-parole du HCR, Adrian Edwards. "Nous exhortons tous les groupes armés et forces en Somalie à éviter de viser les zones civiles et à garantir que les civils ne soient pas placés dans une situation dangereuse", a-t-il ajouté. Depuis juillet, l'Onu a déclaré en état de famine plusieurs provinces du Sud somalien contrôlées par les insurgés shebab. Quelque 750.000 personnes en Somalie "sont en danger de mort" si rien n'est fait pour les aider, a averti une porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha), Elisabeth Byr. Soixante-dix personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées mardi dans un attentat à la voiture piégée devant un bâtiment officiel de Mogadiscio, ont rapporté des médias, citant des sources locales. Un responsable de la force de l'Union africaine (Amisom) dans le pays, cité par les médias, a fait état, de son côté, d'une cinquantaine de morts ou plus. Selon des témoins cités par des médias, un véhicule chargé d'explosifs est entré dans l'enceinte d'un bâtiment officiel. "L'attaque a été menée par un camion rempli d'explosifs (..) le bâtiment devant lequel le véhicule a explosé a été endommagé, et plusieurs voitures stationnées à proximité ont pris feu", a précisé Ahmed Mohamed, fonctionnaire au ministère de la Santé. L'attentat qui a visé un bâtiment qui abrite quatre ministères somaliens a été revendiqué par le groupe d'insurgés somaliens "shebab". L'attentat se serait produit alors que des étudiants faisaient la queue devant le bâtiment pour obtenir des bourses attribuées par le gouvernement turc, selon une source locale. Par ailleurs, le Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR) a dénoncé hier l'escalade de la violence en Somalie qui provoque des "morts et des dizaines de blessés" et exacerbe la situation humanitaire déjà grave. "La reprise des affrontements (...) entre groupes armés rivaux aggrave la situation humanitaire déjà très sérieuse", a déclaré un porte-parole du HCR, Adrian Edwards. "Nous exhortons tous les groupes armés et forces en Somalie à éviter de viser les zones civiles et à garantir que les civils ne soient pas placés dans une situation dangereuse", a-t-il ajouté. Depuis juillet, l'Onu a déclaré en état de famine plusieurs provinces du Sud somalien contrôlées par les insurgés shebab. Quelque 750.000 personnes en Somalie "sont en danger de mort" si rien n'est fait pour les aider, a averti une porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha), Elisabeth Byr.