L'hiver est à nos portes et avec lui le virus de la grippe contre lequel il faut impérativement se prémunir. "La grippe, c'est mieux quand on l'évite." Malheureusement les personnes concernées par le vaccin ne se font pas toutes vacciner. L'hiver est à nos portes et avec lui le virus de la grippe contre lequel il faut impérativement se prémunir. "La grippe, c'est mieux quand on l'évite." Malheureusement les personnes concernées par le vaccin ne se font pas toutes vacciner. La grippe touche plusieurs millions de personnes à travers le monde chaque hiver, entraînant, selon les estimations, un décès pour 1.000 personnes infectées, soit environ 2.000 décès l'an dernier. L'Organisation Mondiale de la santé (OMS) a fixé un objectif de 75 % de vaccinés pour les groupes à risque : les plus de 65 ans et ceux souffrant de certaines maladies chroniques, comme l'insuffisance cardiaque, le diabète, la mucoviscidose... De nombreuses personnes concernées ne sont pas vaccinées car elles sous-estiment la gravité de cette maladie. Chaque année il faut rappeler l'efficacité et l'innocuité du vacpersonnes à risque et celles âgées . La grippe est abondamment décrite dans les plus vieux ouvrages médicaux. C'est à ce titre l'une des maladies virales les plus anciennes. Pourtant, on a parfois tendance à utiliser le terme grippe pour un ensemble de maladies qui ne relève pas du virus de la grippe. Distinguer la vraie de la fausse grippe Plusieurs caractéristiques permettent de distinguer le syndrome grippal de la vraie grippe. Les symptômes du syndrome grippal sont souvent passagers et d'intensité modérée. Les responsables de ces "fausses grippes" sont des virus respiratoires syncytial (VRS), les virus para-influenza, les adénovirus, les rhinovirus, les entérovirus, les coronavirus… A contrario, la grippe se caractérise par des symptômes d'une forte intensité survenant brutalement : maux de tête, des courbatures, des frissons, une fièvre intense, parfois une toux et une congestion nasale… Loin d'être aussi anodins que ses homologues, le virus de la grippe reste une des premières causes de mortalité infectieuse. Il est responsable chaque année de plusieurs milliers de décès. Vaccination annuelle face à un virus caméléon La durée d'incubation de la grippe (entre la contamination par le virus et les premiers symptômes) varie entre 24 et 48 heures. Le malade est contagieux pendant une période moyenne de six jours, y compris avant que les symptômes apparaissent. Chez des sujets non fragilisés, le rétablissement est complet après une à deux semaines. La meilleure protection contre ce virus reste la vaccination. Le vaccin est particulièrement recommandé pour les personnes à partir de 65 ans et chez les patients - adultes et enfants - atteints de certaines affections de longue durée et ce quel que soit leur âge. Il convient de renouveler la veccination chaque année, car de nouvelles souches de virus de la grippe apparaissent et changent constamment. Les épidémies de grippe peuvent survenir d'octobre à mars. La meilleure période pour se faire vacciner va du mois d'octobre à la mi-décembre, un délai de 15 jours est nécessaire à votre organisme pour la production d'anticorps responsable de votre protection. Chez les personnes qui ne présentent pas de fragilité particulière, l'organisme est capable de combattre efficacement l'infection à condition d'un peu de repos. Les conseils sont alors de rester au lit, boire beaucoup, dégager le nez, soigner la fièvre… Avantages de la vaccination La fin de l'hiver est généralement synonyme de la fin de la grippe. Et c'est tant mieux, car cette maladie virale s'accompagne parfois de complications importantes chez les enfants et les personnes âgées. Eviter qu'un petit virus ne se transforme en grand malAnticiper la grippe est la première des solutions et pour cela, la vaccination reste le meilleur moyen de s'en prémunir. La vaccination commence généralement en octobre ou novembre, elle est gratuite pour les personnes de plus de 65 ans et celles qui, quel que soit leur âge, sont atteintes de certaines affections, telles que le diabète, l'insuffisance cardiaque ou encore l'insuffisance respiratoire grave. Mais également les personnes de moins de 65 ans qui souffrent d'asthme ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive, les enfants et adolescents dont l'état de santé nécessite un traitement prolongé par l'aspirine et enfin les personnes qui séjournent dans un établissement de santé de moyen ou long séjour, quel que soit leur âge. Le vaccin n'est pas efficace à 100 %, surtout chez les personnes âgées, mais il évitera de nombreux cas et dans la mesure où il est plus efficace chez l'enfant pourquoi s'en priver ? Si la personne à risque présente une fièvre très importante, une toux, des courbatures ou des signes digestifs chez les plus jeunes, consultez votre médecin. Il existe des tests rapides de dépistage qui permettent de définir très précisément si le virus de la grippe est en cause ou s'il s'agit d'un simple rhume ou d'une angine. En fonction du diagnostic, votre médecin pourra vous prescrire des antiviraux spécifiques de la grippe qui permettent d'en diminuer les symptômes mais aussi et surtout les complications. En effet, les antiviraux diminuent la "virulence" du virus, ce qui signifie qu'ils le rendent moins agressif pour notre organisme. Les complications classiques n'auront donc pas le temps de se développer, le corps étant mieux armé pour lutter contre le virus. L'usage des antiviraux est particulièrement recommandé chez les personnes fragiles pour empêcher le plus possible de voir survenir des complications graves. Des complications pas si rares La plupart des complications de la grippe concernent l'appareil respiratoire et sont souvent dues à une surinfection bactérienne. Chez les enfants, ce sont principalement des otites, mais également des bronchites ou une exacerbation d'un asthme existant qui viennent s'ajouter à l'intense fatigue provoquée par la grippe. Chez les personnes âgées, et les adultes en général, les principales complications sont des bronchites aiguës et l'apparition de difficultés respiratoires dues à une infection pulmonaire ou pneumopathie. On distingue la pneumopathie bactérienne secondaire : c'est-à-dire que le virus de la grippe a créé des lésions au niveau du poumon et que la bactérie profite de la faiblesse générale pour sur infecter les poumons. On rencontre ce cas chez les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques cardiaques et pulmonaires. Cette pneumopathie peut également être grippale viral et primitive c'est à dire que le virus est le seul responsable de l'attaque des poumons, cette aggravation virale rare peut être très grave et conduit à une insuffisance respiratoire parfois mortelle. Enfin la pneumopathie mixte virale et bactérienne atteint généralement les personnes ayant une maladie cardiaque ou pulmonaire. Enfin, il ne faut pas oublier que la grippe tue. On estime que 0,1 % de la population malade - soit 2.000 à 7.000 décès par année . Les études sur 2 importantes épidémies (1972-1973 et 1994-1995) ont démontré que plus de 90% des décès attribuées à la pneumonie et à la grippe concernaient des personnes de plus de 65 ans. Raison de plus pour se faire vacciner et se soigner avec des traitements adaptés. Doctissimo La grippe touche plusieurs millions de personnes à travers le monde chaque hiver, entraînant, selon les estimations, un décès pour 1.000 personnes infectées, soit environ 2.000 décès l'an dernier. L'Organisation Mondiale de la santé (OMS) a fixé un objectif de 75 % de vaccinés pour les groupes à risque : les plus de 65 ans et ceux souffrant de certaines maladies chroniques, comme l'insuffisance cardiaque, le diabète, la mucoviscidose... De nombreuses personnes concernées ne sont pas vaccinées car elles sous-estiment la gravité de cette maladie. Chaque année il faut rappeler l'efficacité et l'innocuité du vacpersonnes à risque et celles âgées . La grippe est abondamment décrite dans les plus vieux ouvrages médicaux. C'est à ce titre l'une des maladies virales les plus anciennes. Pourtant, on a parfois tendance à utiliser le terme grippe pour un ensemble de maladies qui ne relève pas du virus de la grippe. Distinguer la vraie de la fausse grippe Plusieurs caractéristiques permettent de distinguer le syndrome grippal de la vraie grippe. Les symptômes du syndrome grippal sont souvent passagers et d'intensité modérée. Les responsables de ces "fausses grippes" sont des virus respiratoires syncytial (VRS), les virus para-influenza, les adénovirus, les rhinovirus, les entérovirus, les coronavirus… A contrario, la grippe se caractérise par des symptômes d'une forte intensité survenant brutalement : maux de tête, des courbatures, des frissons, une fièvre intense, parfois une toux et une congestion nasale… Loin d'être aussi anodins que ses homologues, le virus de la grippe reste une des premières causes de mortalité infectieuse. Il est responsable chaque année de plusieurs milliers de décès. Vaccination annuelle face à un virus caméléon La durée d'incubation de la grippe (entre la contamination par le virus et les premiers symptômes) varie entre 24 et 48 heures. Le malade est contagieux pendant une période moyenne de six jours, y compris avant que les symptômes apparaissent. Chez des sujets non fragilisés, le rétablissement est complet après une à deux semaines. La meilleure protection contre ce virus reste la vaccination. Le vaccin est particulièrement recommandé pour les personnes à partir de 65 ans et chez les patients - adultes et enfants - atteints de certaines affections de longue durée et ce quel que soit leur âge. Il convient de renouveler la veccination chaque année, car de nouvelles souches de virus de la grippe apparaissent et changent constamment. Les épidémies de grippe peuvent survenir d'octobre à mars. La meilleure période pour se faire vacciner va du mois d'octobre à la mi-décembre, un délai de 15 jours est nécessaire à votre organisme pour la production d'anticorps responsable de votre protection. Chez les personnes qui ne présentent pas de fragilité particulière, l'organisme est capable de combattre efficacement l'infection à condition d'un peu de repos. Les conseils sont alors de rester au lit, boire beaucoup, dégager le nez, soigner la fièvre… Avantages de la vaccination La fin de l'hiver est généralement synonyme de la fin de la grippe. Et c'est tant mieux, car cette maladie virale s'accompagne parfois de complications importantes chez les enfants et les personnes âgées. Eviter qu'un petit virus ne se transforme en grand malAnticiper la grippe est la première des solutions et pour cela, la vaccination reste le meilleur moyen de s'en prémunir. La vaccination commence généralement en octobre ou novembre, elle est gratuite pour les personnes de plus de 65 ans et celles qui, quel que soit leur âge, sont atteintes de certaines affections, telles que le diabète, l'insuffisance cardiaque ou encore l'insuffisance respiratoire grave. Mais également les personnes de moins de 65 ans qui souffrent d'asthme ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive, les enfants et adolescents dont l'état de santé nécessite un traitement prolongé par l'aspirine et enfin les personnes qui séjournent dans un établissement de santé de moyen ou long séjour, quel que soit leur âge. Le vaccin n'est pas efficace à 100 %, surtout chez les personnes âgées, mais il évitera de nombreux cas et dans la mesure où il est plus efficace chez l'enfant pourquoi s'en priver ? Si la personne à risque présente une fièvre très importante, une toux, des courbatures ou des signes digestifs chez les plus jeunes, consultez votre médecin. Il existe des tests rapides de dépistage qui permettent de définir très précisément si le virus de la grippe est en cause ou s'il s'agit d'un simple rhume ou d'une angine. En fonction du diagnostic, votre médecin pourra vous prescrire des antiviraux spécifiques de la grippe qui permettent d'en diminuer les symptômes mais aussi et surtout les complications. En effet, les antiviraux diminuent la "virulence" du virus, ce qui signifie qu'ils le rendent moins agressif pour notre organisme. Les complications classiques n'auront donc pas le temps de se développer, le corps étant mieux armé pour lutter contre le virus. L'usage des antiviraux est particulièrement recommandé chez les personnes fragiles pour empêcher le plus possible de voir survenir des complications graves. Des complications pas si rares La plupart des complications de la grippe concernent l'appareil respiratoire et sont souvent dues à une surinfection bactérienne. Chez les enfants, ce sont principalement des otites, mais également des bronchites ou une exacerbation d'un asthme existant qui viennent s'ajouter à l'intense fatigue provoquée par la grippe. Chez les personnes âgées, et les adultes en général, les principales complications sont des bronchites aiguës et l'apparition de difficultés respiratoires dues à une infection pulmonaire ou pneumopathie. On distingue la pneumopathie bactérienne secondaire : c'est-à-dire que le virus de la grippe a créé des lésions au niveau du poumon et que la bactérie profite de la faiblesse générale pour sur infecter les poumons. On rencontre ce cas chez les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques cardiaques et pulmonaires. Cette pneumopathie peut également être grippale viral et primitive c'est à dire que le virus est le seul responsable de l'attaque des poumons, cette aggravation virale rare peut être très grave et conduit à une insuffisance respiratoire parfois mortelle. Enfin la pneumopathie mixte virale et bactérienne atteint généralement les personnes ayant une maladie cardiaque ou pulmonaire. Enfin, il ne faut pas oublier que la grippe tue. On estime que 0,1 % de la population malade - soit 2.000 à 7.000 décès par année . Les études sur 2 importantes épidémies (1972-1973 et 1994-1995) ont démontré que plus de 90% des décès attribuées à la pneumonie et à la grippe concernaient des personnes de plus de 65 ans. Raison de plus pour se faire vacciner et se soigner avec des traitements adaptés. Doctissimo