Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa a indiqué dimanche à Alger que son secteur gère annuellement une enveloppe de 200 milliards DA pour soutenir la production et les prix des céréales et du lait. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa a indiqué dimanche à Alger que son secteur gère annuellement une enveloppe de 200 milliards DA pour soutenir la production et les prix des céréales et du lait. Outre l'enveloppe de 200 milliards DA que consacre annuellement l'Etat au renouveau agricole et rural, "nous gérons aussi 200 autres milliards de DA pour assurer les prix de la régulation des semoules, des farines et des laits", a indiqué le ministre lors d'un point de presse animé en marge de la réunion des cadres de son secteur. Ce montant "connaît des fluctuations sous l'effet des prix internationaux des céréales et de la poudre de lait ainsi que de la production nationale", a-t-il expliqué. Les céréales notamment les blés dur et tendre et l'orge sont des produits stratégiques soutenus par l'Etat à travers des prix de vente incitatifs. Les agriculteurs bénéficient de prix de vente incitatifs de leurs céréales vendues à l'OAIC, à raison de 4.500 DA le quintal de blé dur, de 3.500 DA/q de blé tendre et de 25.00 DA/q pour l'orge. Concernant la filière lait, le soutien de l'Etat va à l'éleveur, au collecteur et aux transformateurs qui intègrent le lait cru dans le processus de transformation. L'Etat prend également en charge les intérêts des crédits accordés aux fellahs pour augmenter leur production, mettre en valeur leur exploitation et acquérir des machines à travers le leasing. Par ailleurs, le ministre a indiqué que son secteur allait poursuivre à soutenir la production nationale de lait par un soutien à la production de l'alimentation des vaches comme la luzerne et le maïs fourragère en vue d'encourager les opérateurs à développer ces produits dont la demande s'accroît de plus en plus et réduire les importations. La demande en aliments de bétail est tirée notamment par la hausse des importations de génisses destinées à la production de lait dont le nombre a atteint 60.000 têtes durant les trois dernières années. M. Benaïssa a souligné qu'il y a de plus en plus de laiteries qui commencent à faire de la collecte de lait cru, une raison pour laquelle d'ailleurs le ministère à prolongé le moratoire adressé aux transformateurs pour qu'ils intègrent le nouveau dispositif de développement de la production nationale. Le ministère avait fixé un délai jusqu'à fin septembre aux laiteries pour commencer à faire de la collecte une condition sine qua non pour pouvoir bénéficier des avantages qu'accorde l'Etat dans le cadre du nouveau dispositif. "Certaines laiteries ont demandé de prolonger le délai jusqu'à fin décembre et on a répondu favorablement pour qu'elles aient le temps d'intégrer de plus en plus du lait local", a-t-il indiqué. Pour rappel, le dispositif est mis en place à travers deux contrats spécifiques. Le premier contrat porte sur l'acquisition par les laiteries d'une quantité de poudre de lait subventionnée en contrepartie d'un engagement pour le transformer dans les conditions d'hygiène requises, le mettre à la disposition des citoyens aux normes réglementaires et au prix de 25 DA. Le second contrat consiste en l'engagement de la laiterie à collecter le lait cru, à le pasteuriser et à le revendre à des prix libres moyennant une information distincte et lisible sur le sachet. En contrepartie, la laiterie bénéficiera de la prime d'intégration de 4 DA et, si elle renonce à la poudre de lait importée et n'utilise que le lait cru, elle verra sa prime d'intégration passer à 6 DA pour le litre de lait intégré. La filière lait compte plus de 130 laiteries dont 15 privées et quelque 26.000 éleveurs sont liés par des contrats avec les transformateurs, qui gèrent la subvention de l'Etat accordée à chaque maillon de la filière. Outre l'enveloppe de 200 milliards DA que consacre annuellement l'Etat au renouveau agricole et rural, "nous gérons aussi 200 autres milliards de DA pour assurer les prix de la régulation des semoules, des farines et des laits", a indiqué le ministre lors d'un point de presse animé en marge de la réunion des cadres de son secteur. Ce montant "connaît des fluctuations sous l'effet des prix internationaux des céréales et de la poudre de lait ainsi que de la production nationale", a-t-il expliqué. Les céréales notamment les blés dur et tendre et l'orge sont des produits stratégiques soutenus par l'Etat à travers des prix de vente incitatifs. Les agriculteurs bénéficient de prix de vente incitatifs de leurs céréales vendues à l'OAIC, à raison de 4.500 DA le quintal de blé dur, de 3.500 DA/q de blé tendre et de 25.00 DA/q pour l'orge. Concernant la filière lait, le soutien de l'Etat va à l'éleveur, au collecteur et aux transformateurs qui intègrent le lait cru dans le processus de transformation. L'Etat prend également en charge les intérêts des crédits accordés aux fellahs pour augmenter leur production, mettre en valeur leur exploitation et acquérir des machines à travers le leasing. Par ailleurs, le ministre a indiqué que son secteur allait poursuivre à soutenir la production nationale de lait par un soutien à la production de l'alimentation des vaches comme la luzerne et le maïs fourragère en vue d'encourager les opérateurs à développer ces produits dont la demande s'accroît de plus en plus et réduire les importations. La demande en aliments de bétail est tirée notamment par la hausse des importations de génisses destinées à la production de lait dont le nombre a atteint 60.000 têtes durant les trois dernières années. M. Benaïssa a souligné qu'il y a de plus en plus de laiteries qui commencent à faire de la collecte de lait cru, une raison pour laquelle d'ailleurs le ministère à prolongé le moratoire adressé aux transformateurs pour qu'ils intègrent le nouveau dispositif de développement de la production nationale. Le ministère avait fixé un délai jusqu'à fin septembre aux laiteries pour commencer à faire de la collecte une condition sine qua non pour pouvoir bénéficier des avantages qu'accorde l'Etat dans le cadre du nouveau dispositif. "Certaines laiteries ont demandé de prolonger le délai jusqu'à fin décembre et on a répondu favorablement pour qu'elles aient le temps d'intégrer de plus en plus du lait local", a-t-il indiqué. Pour rappel, le dispositif est mis en place à travers deux contrats spécifiques. Le premier contrat porte sur l'acquisition par les laiteries d'une quantité de poudre de lait subventionnée en contrepartie d'un engagement pour le transformer dans les conditions d'hygiène requises, le mettre à la disposition des citoyens aux normes réglementaires et au prix de 25 DA. Le second contrat consiste en l'engagement de la laiterie à collecter le lait cru, à le pasteuriser et à le revendre à des prix libres moyennant une information distincte et lisible sur le sachet. En contrepartie, la laiterie bénéficiera de la prime d'intégration de 4 DA et, si elle renonce à la poudre de lait importée et n'utilise que le lait cru, elle verra sa prime d'intégration passer à 6 DA pour le litre de lait intégré. La filière lait compte plus de 130 laiteries dont 15 privées et quelque 26.000 éleveurs sont liés par des contrats avec les transformateurs, qui gèrent la subvention de l'Etat accordée à chaque maillon de la filière.