Hier à 11h du matin, les guichets étaient fermés à la gare de l'Agha. Hormis un agent qui était chargé de dire aux passagers que les cheminots sont en grève, aucun cheminot, pas même au service de l'information, n'était à son poste. A cette heure il n'y avait pas grand-monde, probablement que les usagers ont ouïe dire que les travailleurs de la SNTF allaient entamer ce jour une grève illimitée. Aucun train ne circulait à notre arrivée à la gare Agha. Les quais étaient vides. L'agent posté à l'entrée de la gare faisait bien son travail. Il répétait inlassablement aux usagers que «les cheminots étaient en grève». Les usagers venaient et repartaient aussi vite, déçus de ce déplacement inutile, pour d'autres moyens de transports. Ils n'étaient pas nombreux les usagers, à chercher les motifs de ce mouvement de protestation enclenché par les travailleurs de la SNTF. Deux passagers en partance pour Blida ont laissé éclater leurs exaspérations. «Ils veulent (les cheminots) peut-être qu'on leur donne à chacun un train», s'est emporté l'un d'eux. «Non, ils veulent être payés en euros», croit savoir son ami. Toujours est-il que les deux usagers n'ont pas réussi à faire réagir l'agent posté à l'entrée de la gare. Aucune indication sur la durée de la grève ou les destinations qui ne sont pas assurées. «Il y a grève, aucun train ne circule, je ne sais quand le service reprendra», se sont les seules informations qu'on pouvait tirer de cet agent. Aucune information ni des syndicats ni de la direction générale de l'entreprise. Les usagers qui ont fait le déplacement à la gare, certains encombrés de lourds bagages, se sont heurtés à un black-out. Ceux qui devaient partir dans la journée ont espéré avoir des informations sur la grève pour planifier leur journée. Il semble que les initiateurs de la grève et la direction générale de la société ont négligé le côté communication à l'intention des voyageurs. Ce n'estpas la première fois que les deux parties agissent de la sorte. Que vous partiez à l'école, au lycée, à l'université ou à tout autre lieu, tout simplement pour une visite familiale ou une randonnées, les syndicalistes et la direction générale n'ont en cure. Les syndicalistes protestent et revendiquent, la direction générale fait la sourde oreille et ce sont les usagers du train qui sont les seuls à en payer les frais. Ce mouvement de protestation n'est pas le premier pour les agents de la SNTF et il ne sera certainement pas le dernier. Hier à 11h du matin, les guichets étaient fermés à la gare de l'Agha. Hormis un agent qui était chargé de dire aux passagers que les cheminots sont en grève, aucun cheminot, pas même au service de l'information, n'était à son poste. A cette heure il n'y avait pas grand-monde, probablement que les usagers ont ouïe dire que les travailleurs de la SNTF allaient entamer ce jour une grève illimitée. Aucun train ne circulait à notre arrivée à la gare Agha. Les quais étaient vides. L'agent posté à l'entrée de la gare faisait bien son travail. Il répétait inlassablement aux usagers que «les cheminots étaient en grève». Les usagers venaient et repartaient aussi vite, déçus de ce déplacement inutile, pour d'autres moyens de transports. Ils n'étaient pas nombreux les usagers, à chercher les motifs de ce mouvement de protestation enclenché par les travailleurs de la SNTF. Deux passagers en partance pour Blida ont laissé éclater leurs exaspérations. «Ils veulent (les cheminots) peut-être qu'on leur donne à chacun un train», s'est emporté l'un d'eux. «Non, ils veulent être payés en euros», croit savoir son ami. Toujours est-il que les deux usagers n'ont pas réussi à faire réagir l'agent posté à l'entrée de la gare. Aucune indication sur la durée de la grève ou les destinations qui ne sont pas assurées. «Il y a grève, aucun train ne circule, je ne sais quand le service reprendra», se sont les seules informations qu'on pouvait tirer de cet agent. Aucune information ni des syndicats ni de la direction générale de l'entreprise. Les usagers qui ont fait le déplacement à la gare, certains encombrés de lourds bagages, se sont heurtés à un black-out. Ceux qui devaient partir dans la journée ont espéré avoir des informations sur la grève pour planifier leur journée. Il semble que les initiateurs de la grève et la direction générale de la société ont négligé le côté communication à l'intention des voyageurs. Ce n'estpas la première fois que les deux parties agissent de la sorte. Que vous partiez à l'école, au lycée, à l'université ou à tout autre lieu, tout simplement pour une visite familiale ou une randonnées, les syndicalistes et la direction générale n'ont en cure. Les syndicalistes protestent et revendiquent, la direction générale fait la sourde oreille et ce sont les usagers du train qui sont les seuls à en payer les frais. Ce mouvement de protestation n'est pas le premier pour les agents de la SNTF et il ne sera certainement pas le dernier.