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Les dessous d'une grève
Les cheminots poursuivent leur protestation
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 10 - 2011

Le mouvement de grève déclenché dimanche par les cheminots s'est poursuivi hier. Au deuxième jour de l'arrêt de travail qui a paralysé le trafic ferroviaire, la situation est demeurée bloquée. Les négociations entamées entre la fédération des cheminots et la direction générale de l'entreprise n'ont pas aboutis à des résultats. Les cheminots réclament le versement des rappels de salaires depuis 2009. La direction de la SNTF affirme qu'elle est dans l'incapacité de satisfaire cette demande en raison de la situation financière de l'entreprise. A défaut d'un accord entre les deux parties, les cheminots ont reconduit la grève. Le transport ferroviaire, du moins dans la capitale, est resté paralysé. Hier à midi, la gare de l'Agha est restée désespérément vide. Les négociations entre la direction et les cheminots sont au point mort. «Il n' y a rien pour l'instant», se désole Abdelhak Benmansour de la Fédération nationale des cheminots (FNC) Abdelhak Banmansour rejette la thèse avancée par les responsables de l'entreprise. Pour lui, il est simple de régler ce problème. Il estime que la direction pouvait proposer aux travailleurs «un échéancier» pour satisfaire leurs revendications qu'elle a jugée «légitimes» il y a quelques mois, rappelant que l'accord sur la nouvelle grille de salaire paraphé en septembre 2009 comportait «une injustice monstre». Pour lui, il est «illogique que tous les travailleurs soient classés au même échelon». Il explique : Tous les travailleurs ont été classés à l'échelle 0, qu'ils aient 20 ou 30 ans d'ancienneté. Il estime qu'il y avait une injustice à réparer dans cette grille de salaire. «A la faveur de lutte syndicale et de l'intervention du ministre des Transports, Amar Tou, il a été conclu avec l'entreprise un accord qui s'est soldé par l'obtention de 5 échelons de 2000 à 2010, soit 1 échelon tous les deux ans», a-t-il rappelé, soulignant le fait que «depuis 1985 à 2011, il y a 13 échelons». Malheureusement, regrette-t-il, «Monsieur Dekhli (directeur des ressources humaines de la SNTF) a soustrait 1 échelon». «Nous revendiquons cet échelon manquant et l'échelon 15 pour les travailleurs qui ont plus de trente ans de service», a-t-il souligné. Maintenant, dit-il, «pour que la grille de salaire soit a peu près juste, il faut que les travailleurs bénéficient du rappel depuis son entrée en application, soit depuis septembre 2009». Faisant un petit calcul sur le coût que supporterait l'entreprise du fait du rappel, il estime que jusqu'à décembre 2010, il est l'équivalent d'un mois de salaire d'un cheminot. Abdelhak Benmansour assure que les cheminots de Tizi-Ouzou, Béjaïa, BBA, Chlef et ceux de l'Oranie ont déclenché eux aussi un mouvement de grève pour les mêmes revendications et s'interroge sur la frilosité des dirigeants de la SNTF à satisfaire les revendications des cheminots. «Pourquoi attendre le pourrissement pour négocier avec les travailleurs ?», s'est-il demandé, se souvenant que durant la journée de grève du 3 octobre, les travailleurs appelés à négocier par la direction risquent de se retrouver devant la justice. «Comment, les travailleurs auront-ils confiance à l'avenir ?», dit-il, soulignant que la direction de la société fait de la diversion en prétendant que les travailleurs de la SNTF vont bénéficier d'une nouvelle augmentation de salaire en janvier 2012 avec la mise en œuvre des résultats de la dernière Tripartite, notamment l'augmentation du salaire minimum garanti de 15.000 dinars à 18.000 dinars par mois. Les travailleurs ne demandent pas un augmentions de salaire, mais l'application de la nouvelle grille de salaire depuis son entrée en application, soit septembre 2009, et la réparation de l'injustice contenue dans cette grille de salaire.
Le mouvement de grève déclenché dimanche par les cheminots s'est poursuivi hier. Au deuxième jour de l'arrêt de travail qui a paralysé le trafic ferroviaire, la situation est demeurée bloquée. Les négociations entamées entre la fédération des cheminots et la direction générale de l'entreprise n'ont pas aboutis à des résultats. Les cheminots réclament le versement des rappels de salaires depuis 2009. La direction de la SNTF affirme qu'elle est dans l'incapacité de satisfaire cette demande en raison de la situation financière de l'entreprise. A défaut d'un accord entre les deux parties, les cheminots ont reconduit la grève. Le transport ferroviaire, du moins dans la capitale, est resté paralysé. Hier à midi, la gare de l'Agha est restée désespérément vide. Les négociations entre la direction et les cheminots sont au point mort. «Il n' y a rien pour l'instant», se désole Abdelhak Benmansour de la Fédération nationale des cheminots (FNC) Abdelhak Banmansour rejette la thèse avancée par les responsables de l'entreprise. Pour lui, il est simple de régler ce problème. Il estime que la direction pouvait proposer aux travailleurs «un échéancier» pour satisfaire leurs revendications qu'elle a jugée «légitimes» il y a quelques mois, rappelant que l'accord sur la nouvelle grille de salaire paraphé en septembre 2009 comportait «une injustice monstre». Pour lui, il est «illogique que tous les travailleurs soient classés au même échelon». Il explique : Tous les travailleurs ont été classés à l'échelle 0, qu'ils aient 20 ou 30 ans d'ancienneté. Il estime qu'il y avait une injustice à réparer dans cette grille de salaire. «A la faveur de lutte syndicale et de l'intervention du ministre des Transports, Amar Tou, il a été conclu avec l'entreprise un accord qui s'est soldé par l'obtention de 5 échelons de 2000 à 2010, soit 1 échelon tous les deux ans», a-t-il rappelé, soulignant le fait que «depuis 1985 à 2011, il y a 13 échelons». Malheureusement, regrette-t-il, «Monsieur Dekhli (directeur des ressources humaines de la SNTF) a soustrait 1 échelon». «Nous revendiquons cet échelon manquant et l'échelon 15 pour les travailleurs qui ont plus de trente ans de service», a-t-il souligné. Maintenant, dit-il, «pour que la grille de salaire soit a peu près juste, il faut que les travailleurs bénéficient du rappel depuis son entrée en application, soit depuis septembre 2009». Faisant un petit calcul sur le coût que supporterait l'entreprise du fait du rappel, il estime que jusqu'à décembre 2010, il est l'équivalent d'un mois de salaire d'un cheminot. Abdelhak Benmansour assure que les cheminots de Tizi-Ouzou, Béjaïa, BBA, Chlef et ceux de l'Oranie ont déclenché eux aussi un mouvement de grève pour les mêmes revendications et s'interroge sur la frilosité des dirigeants de la SNTF à satisfaire les revendications des cheminots. «Pourquoi attendre le pourrissement pour négocier avec les travailleurs ?», s'est-il demandé, se souvenant que durant la journée de grève du 3 octobre, les travailleurs appelés à négocier par la direction risquent de se retrouver devant la justice. «Comment, les travailleurs auront-ils confiance à l'avenir ?», dit-il, soulignant que la direction de la société fait de la diversion en prétendant que les travailleurs de la SNTF vont bénéficier d'une nouvelle augmentation de salaire en janvier 2012 avec la mise en œuvre des résultats de la dernière Tripartite, notamment l'augmentation du salaire minimum garanti de 15.000 dinars à 18.000 dinars par mois. Les travailleurs ne demandent pas un augmentions de salaire, mais l'application de la nouvelle grille de salaire depuis son entrée en application, soit septembre 2009, et la réparation de l'injustice contenue dans cette grille de salaire.

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