Depuis le 9 octobre dernier, les citoyens de la wilaya de Tizi-Ouzou sont privés de lait conditionné en sachet. Même le lait en poudre est devenu rare puisque ce dernier a constitué la parade pour les familles. Depuis le 9 octobre dernier, les citoyens de la wilaya de Tizi-Ouzou sont privés de lait conditionné en sachet. Même le lait en poudre est devenu rare puisque ce dernier a constitué la parade pour les familles. La grève au sein de la laiterie de Drâa Ben-Khedda se poursuit. Et un dialogue de sourds semble s'être installé entre les travailleurs et la direction. Même les partis politiques ont pris position dans ce conflit en réagissant à travers des communiqués diffusés via la presse. Devant l'entrée principale de la laiterie de Drâa Ben-Khedda, plusieurs banderoles sont accrochées avec des mots d'ordre différents ayant tous un rapport avec les conditions de travail des employés de la laiterie. Les travailleurs de la laiterie de Drâa Ben- Khedda, privatisée depuis quatre ans, accusent leur directeur d'autoritarisme. Ils déplorent aussi la baisse des bénéfices durant les trois dernières années ayant fait suite à la privatisation. Ils parlent de non réalisation du programme d'investissement de 355 millions de dinars sur 48 mois ainsi que de l'acquisition d'un matériel vétuste et le non remplacement des employés partis à la retraite, démissionnaires ou ayant subi les effets d'une compression d'effectif. Globalement, les travailleurs parlent de mauvaise gestion. Ils expliquent que cette mauvaise gestion se caractérise notamment par la modification du dosage de lait et du camembert, la sortie «frauduleuse » du lait collecté et subventionné par l'Etat, la non-conformité aux normes du stock de poudre de lait, les intimidations, insultes, mutations et sanctions abusives à l'encontre des travailleurs. Quatre employés de cette société sont poursuivis en justice par la direction. Les travailleurs se posent la question : «A qui profite la privatisation de leur unité, dès lors qu'elle a toujours dégagé des bénéfices variant entre 30 et 40 milliards de centimes ?». Pour sa part, le conseil d'administration de la laiterie de Drâa Ben-Khedda a réagi en expliquant que cette grève ne peut pas être justifiée par des revendications à caractère social. «Elle est le résultat d'une manipulation extérieure à l'entreprise, fondée sur des arguments diffamatoires visant à remettre en cause la privatisation de la laiterie», souligne le président du conseil d'administration. Pour ce dernier, le cahier des charges a été respecté. Ainsi, la laiterie a recruté pas moins de 170 employés, donc plus que les 150 exigés par l'Etat sur une période de quatre ans. Par ailleurs, 180 millions de dinars ont été versés aux travailleurs à titre de gratification du repreneur en sus de ses obligations exigées dans les résolutions du conseil des participations de l'Etat. Le même responsable révèle un chiffre d'affaires de 32% depuis la privatisation et une production de lait pasteurisé qui est passée de 220.000 litres à 320.000 l/jour. Le nombre de camemberts produits quotidiennement a triplé en passant de 6.000 à 18.000 unités. La collecte de lait de vache a doublé passant à 16 millions de litres en 2010. Le nombre de conventions signées avec les éleveurs est passé de 600 à 1.749. Au plan social, une augmentation de 17% sur les salaires a été accordée, selon la direction. La grève au sein de la laiterie de Drâa Ben-Khedda se poursuit. Et un dialogue de sourds semble s'être installé entre les travailleurs et la direction. Même les partis politiques ont pris position dans ce conflit en réagissant à travers des communiqués diffusés via la presse. Devant l'entrée principale de la laiterie de Drâa Ben-Khedda, plusieurs banderoles sont accrochées avec des mots d'ordre différents ayant tous un rapport avec les conditions de travail des employés de la laiterie. Les travailleurs de la laiterie de Drâa Ben- Khedda, privatisée depuis quatre ans, accusent leur directeur d'autoritarisme. Ils déplorent aussi la baisse des bénéfices durant les trois dernières années ayant fait suite à la privatisation. Ils parlent de non réalisation du programme d'investissement de 355 millions de dinars sur 48 mois ainsi que de l'acquisition d'un matériel vétuste et le non remplacement des employés partis à la retraite, démissionnaires ou ayant subi les effets d'une compression d'effectif. Globalement, les travailleurs parlent de mauvaise gestion. Ils expliquent que cette mauvaise gestion se caractérise notamment par la modification du dosage de lait et du camembert, la sortie «frauduleuse » du lait collecté et subventionné par l'Etat, la non-conformité aux normes du stock de poudre de lait, les intimidations, insultes, mutations et sanctions abusives à l'encontre des travailleurs. Quatre employés de cette société sont poursuivis en justice par la direction. Les travailleurs se posent la question : «A qui profite la privatisation de leur unité, dès lors qu'elle a toujours dégagé des bénéfices variant entre 30 et 40 milliards de centimes ?». Pour sa part, le conseil d'administration de la laiterie de Drâa Ben-Khedda a réagi en expliquant que cette grève ne peut pas être justifiée par des revendications à caractère social. «Elle est le résultat d'une manipulation extérieure à l'entreprise, fondée sur des arguments diffamatoires visant à remettre en cause la privatisation de la laiterie», souligne le président du conseil d'administration. Pour ce dernier, le cahier des charges a été respecté. Ainsi, la laiterie a recruté pas moins de 170 employés, donc plus que les 150 exigés par l'Etat sur une période de quatre ans. Par ailleurs, 180 millions de dinars ont été versés aux travailleurs à titre de gratification du repreneur en sus de ses obligations exigées dans les résolutions du conseil des participations de l'Etat. Le même responsable révèle un chiffre d'affaires de 32% depuis la privatisation et une production de lait pasteurisé qui est passée de 220.000 litres à 320.000 l/jour. Le nombre de camemberts produits quotidiennement a triplé en passant de 6.000 à 18.000 unités. La collecte de lait de vache a doublé passant à 16 millions de litres en 2010. Le nombre de conventions signées avec les éleveurs est passé de 600 à 1.749. Au plan social, une augmentation de 17% sur les salaires a été accordée, selon la direction.