Les participants à une journée d'étude sur "le rôle des syndicats dans la promotion socioprofessionnelle et politique de la femme en Algérie" ont appelé, jeudi dernier à Alger, à la participation de la femme à l'action partisane. Les participants à une journée d'étude sur "le rôle des syndicats dans la promotion socioprofessionnelle et politique de la femme en Algérie" ont appelé, jeudi dernier à Alger, à la participation de la femme à l'action partisane. Les participants à cette rencontre, organisée par l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) en collaboration avec les comités ouvriers espagnols ont souligné que la participation de la femme à l'action partisane favorisera sa présence dans les assemblées élues. Rappelant que "la Constitution a consacré le droit de la femme à l'action politique", Mme Meslem Mounia, membre du Conseil national de la femme et de la famille, a souligné que "la femme doit, de ce fait, se préparer pour investir ce champ et relever le défi qui lui permettra d'accéder aux postes décisionnels". La directrice de l'Institut national des études et des recherches syndicales, Mme Kadous Hadja, a, quant à elle, mis en exergue le rôle efficient des syndicats dans la promotion de la femme dans les différents domaines, déplorant par là même la faible représentativité des femmes dans les syndicats. L'UGTA compte 15% de femmes, dont 8% de responsables, a-t-elle précisé. Ceci est "insuffisant", a-t-elle estimé. L'intervenante a précisé que des propositions visant à renforcer le rôle de la femme syndicale allaient être soumises. Il s'agit, notamment, de consacrer 30% des portefeuilles ministériels et des postes décisionnels aux femmes et de prévoir des garderies au sein de chaque entreprise publique ou privée au profit des femmes qui travaillent, a-t-elle fait savoir. Par ailleurs, la plupart des intervenantes ont fustigé la proposition de la commission des affaires juridiques et administratives et des libertés à l'Assemblée populaire nationale (APN) de ramener la représentativité des femmes dans les assemblées élues de 30% à 20%. Les intervenantes ont plaidé en faveur du droit de la femme à accéder aux postes de responsabilité estimant que son manque d'expérience en politique est un argument "non convaincant". La ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saâdia Djaâfar a souligné que lui ouvrir la voie au travail à la femme, permettra "de participer à l'action politique qui n'est plus le monopole de l'homme". La ministre s'est dite favorable au quota (30 pc) accordé par le projet de loi organique relative à l'élargissement de la représentation de la femme dans les assemblées élues affirmant que "l'obtention de ce quota est importante pour permettre à la femme d'accéder aux postes de responsabilité". La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, a rejeté la proposition de réduire le taux de la représentativité de la femme aux assemblées élues de 30 à 20%, émettant des "réserves" sur le système des quotas.Elle a appelé à lever tout "obstacle" entravant la participation de la femme à l'action politique, notamment au plan juridique, faisant référence au "code de la famille". Elle considère, à ce titre, que l'activité syndicale "est une première école" pour la femme qui veut s'engager en politique, tout en appelant celle-ci à adhérer aux syndicats pour apprendre les rudiments du militantisme. Les participants à cette rencontre, organisée par l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) en collaboration avec les comités ouvriers espagnols ont souligné que la participation de la femme à l'action partisane favorisera sa présence dans les assemblées élues. Rappelant que "la Constitution a consacré le droit de la femme à l'action politique", Mme Meslem Mounia, membre du Conseil national de la femme et de la famille, a souligné que "la femme doit, de ce fait, se préparer pour investir ce champ et relever le défi qui lui permettra d'accéder aux postes décisionnels". La directrice de l'Institut national des études et des recherches syndicales, Mme Kadous Hadja, a, quant à elle, mis en exergue le rôle efficient des syndicats dans la promotion de la femme dans les différents domaines, déplorant par là même la faible représentativité des femmes dans les syndicats. L'UGTA compte 15% de femmes, dont 8% de responsables, a-t-elle précisé. Ceci est "insuffisant", a-t-elle estimé. L'intervenante a précisé que des propositions visant à renforcer le rôle de la femme syndicale allaient être soumises. Il s'agit, notamment, de consacrer 30% des portefeuilles ministériels et des postes décisionnels aux femmes et de prévoir des garderies au sein de chaque entreprise publique ou privée au profit des femmes qui travaillent, a-t-elle fait savoir. Par ailleurs, la plupart des intervenantes ont fustigé la proposition de la commission des affaires juridiques et administratives et des libertés à l'Assemblée populaire nationale (APN) de ramener la représentativité des femmes dans les assemblées élues de 30% à 20%. Les intervenantes ont plaidé en faveur du droit de la femme à accéder aux postes de responsabilité estimant que son manque d'expérience en politique est un argument "non convaincant". La ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saâdia Djaâfar a souligné que lui ouvrir la voie au travail à la femme, permettra "de participer à l'action politique qui n'est plus le monopole de l'homme". La ministre s'est dite favorable au quota (30 pc) accordé par le projet de loi organique relative à l'élargissement de la représentation de la femme dans les assemblées élues affirmant que "l'obtention de ce quota est importante pour permettre à la femme d'accéder aux postes de responsabilité". La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, a rejeté la proposition de réduire le taux de la représentativité de la femme aux assemblées élues de 30 à 20%, émettant des "réserves" sur le système des quotas.Elle a appelé à lever tout "obstacle" entravant la participation de la femme à l'action politique, notamment au plan juridique, faisant référence au "code de la famille". Elle considère, à ce titre, que l'activité syndicale "est une première école" pour la femme qui veut s'engager en politique, tout en appelant celle-ci à adhérer aux syndicats pour apprendre les rudiments du militantisme.