La révolution de jasmin a abouti à un processus démocratique. Le pays s'est attelé à cette préparation. L'expérience de ces premières élections libres et transparentes de la Tunisie indépendante auxquelles croient les Tunisiens connaît néanmoins quelques incertitudes car les partisans de l'ancien régime n'ont pas dit leur dernier mot. Les Tunisiens, jadis de tradition laïque, votent aujourd'hui pour élire une assemblée constituante, et risquent de se retrouver à la merci des islamistes qui ont le vent en poupe. Ennahda, parti qui se dit modéré, grand favori avec des sondages le créditant de 40%, peut rafler la mise et la résurgence de l'islam politique constituerait un changement majeur pour la Tunisie aux racines profondément laïques plantées du temps de Bourguiba. Les milliers d'analphabètes dans le monde rural font craindre des manipulations frauduleuses et que leurs accompagnateursrs ne leur imposent leur choix. Et là Ghannouchi, le leader islamiste, ne fait pas dans la dentelle. Il avertit que si les élections sont falsifiées, il «optera pour la voie de la révolte et descendra dans la rue avec le peuple tunisien». Un scénario de «déjà vu». Une mise en garde qui a quelque peu jeté un froid sur un scrutin à la fois très attendu et redouté. Ghannouchi fait peur et les autres formations politiques se préparent à former une coalition parlementaire au lendemain du vote pour qu'Ennahda ne soit pas majoritaire quand bien même il arrive en tête des élections. Cependant nombreux sont ceux qui expriment leur désarroi et déception. Qu'attendent-ils de ces élections ? Rien. Les jours qui viennent diront ce que la constituante consacrera. De un, la prise en main par le pouvoir actuel ou le début d'une période de déchirements et de luttes. Ce qui est sûr c'est que le scrutin sera très suivi chez les voisins arabes. En attendant les jeunes continuent à espérer. Et eux n'ont rien perdu de leur verve et se disent mobilisés à reprendre la lutte. Est-ce à dire que la transition démocratique est sur le fil du rasoir. Aujourd'hui tombera le verdict des urnes et chacun retiendra son souffle. La révolution de jasmin a abouti à un processus démocratique. Le pays s'est attelé à cette préparation. L'expérience de ces premières élections libres et transparentes de la Tunisie indépendante auxquelles croient les Tunisiens connaît néanmoins quelques incertitudes car les partisans de l'ancien régime n'ont pas dit leur dernier mot. Les Tunisiens, jadis de tradition laïque, votent aujourd'hui pour élire une assemblée constituante, et risquent de se retrouver à la merci des islamistes qui ont le vent en poupe. Ennahda, parti qui se dit modéré, grand favori avec des sondages le créditant de 40%, peut rafler la mise et la résurgence de l'islam politique constituerait un changement majeur pour la Tunisie aux racines profondément laïques plantées du temps de Bourguiba. Les milliers d'analphabètes dans le monde rural font craindre des manipulations frauduleuses et que leurs accompagnateursrs ne leur imposent leur choix. Et là Ghannouchi, le leader islamiste, ne fait pas dans la dentelle. Il avertit que si les élections sont falsifiées, il «optera pour la voie de la révolte et descendra dans la rue avec le peuple tunisien». Un scénario de «déjà vu». Une mise en garde qui a quelque peu jeté un froid sur un scrutin à la fois très attendu et redouté. Ghannouchi fait peur et les autres formations politiques se préparent à former une coalition parlementaire au lendemain du vote pour qu'Ennahda ne soit pas majoritaire quand bien même il arrive en tête des élections. Cependant nombreux sont ceux qui expriment leur désarroi et déception. Qu'attendent-ils de ces élections ? Rien. Les jours qui viennent diront ce que la constituante consacrera. De un, la prise en main par le pouvoir actuel ou le début d'une période de déchirements et de luttes. Ce qui est sûr c'est que le scrutin sera très suivi chez les voisins arabes. En attendant les jeunes continuent à espérer. Et eux n'ont rien perdu de leur verve et se disent mobilisés à reprendre la lutte. Est-ce à dire que la transition démocratique est sur le fil du rasoir. Aujourd'hui tombera le verdict des urnes et chacun retiendra son souffle.