Les œuvres littéraires d'Isabelle Eberhardt ont été revisitées lors d'une manifestation culturelle organisée vendredi à Aïn Sefra, à l'initiative de l'association culturelle Safia-Kettou, en coordination avec la maison de la culture de Naâma. Initiée dans le cadre de la commémoration du 107e anniversaire de la mort de la romancière et journaliste, l'organisation de cet évènement culturel, avec le concours d'un aréopage d'hommes de lettres et d'universitaires d'Aïn Sefra, vise à mettre en relief de nombreux aspects de son patrimoine littéraire. Isabelle Eberhard, décédée, à l'âge de 27 ans, suite aux inondations survenues le 21 octobre 1904 à Aïn Sefra, est enterrée au cimetière de Sidi Boudjemaa de la même localité, selon les organisateurs de la manifestation. Plusieurs thèmes chers à la romancière, liés notamment au ''Sahara et l'écriture'', aux "Espaces sacrés'' et au "Soufisme'', ont été abordés par les participants à cette rencontre. Certains aspects de la vie de cette écrivaine française, d'origine russe, dont notamment son attachement et installation en Algérie et son répertoire sur les traditions culturelles des régions qu'elle avait visitées, ont été particulièrement évoqués par ces participants. Plusieurs écrits d'Isabelle Eberhardt, notamment sa description de la vie des tribus algériennes, des confréries, en plus d'autres points sur l'ancrage de la culture algérienne, la mémoire nationale et la diversité culturelle, ont également été abordés par les participants. L'universitaire Rabhi Abdelkader, a montré, pour sa part, l'attrait exercé par la romancière sur de nombreux chercheurs et écrivains du monde qui lui ont consacrée une quinzaine d'ouvrages en langues anglaise, allemande et française. Il a rappelé, dans ce contexte, la baptisation en son nom, d'une rue de la ville de Genève (Suisse) et une coproduction franco-autrichienne d'un film sur sa vie. L'orateur a souligné que cette rencontre devra permettre de mettre en valeur la vie et l'úuvre de cette écrivaine, qui s'est reconvertie à l'lslam, appris la langue arabe, soutenu la lutte et les résistances populaires algériennes contre le colonialisme et mené une modeste vie avec la société locale. Le docteur Bachir Khelifi a, pour sa part, abordé les lettres et articles journalistiques d'Isabelle Eberhardt, en mettant en relief certains aspects méconnus des traditions bédouines. Le riche patrimoine littéraire légué en langues russe, française et arabe, notamment son récit A l'ombre chaude de l'Islam, témoigne de sa "grandeur" littéraire, ont souligné les participants à cette rencontre littéraire. Les œuvres littéraires d'Isabelle Eberhardt ont été revisitées lors d'une manifestation culturelle organisée vendredi à Aïn Sefra, à l'initiative de l'association culturelle Safia-Kettou, en coordination avec la maison de la culture de Naâma. Initiée dans le cadre de la commémoration du 107e anniversaire de la mort de la romancière et journaliste, l'organisation de cet évènement culturel, avec le concours d'un aréopage d'hommes de lettres et d'universitaires d'Aïn Sefra, vise à mettre en relief de nombreux aspects de son patrimoine littéraire. Isabelle Eberhard, décédée, à l'âge de 27 ans, suite aux inondations survenues le 21 octobre 1904 à Aïn Sefra, est enterrée au cimetière de Sidi Boudjemaa de la même localité, selon les organisateurs de la manifestation. Plusieurs thèmes chers à la romancière, liés notamment au ''Sahara et l'écriture'', aux "Espaces sacrés'' et au "Soufisme'', ont été abordés par les participants à cette rencontre. Certains aspects de la vie de cette écrivaine française, d'origine russe, dont notamment son attachement et installation en Algérie et son répertoire sur les traditions culturelles des régions qu'elle avait visitées, ont été particulièrement évoqués par ces participants. Plusieurs écrits d'Isabelle Eberhardt, notamment sa description de la vie des tribus algériennes, des confréries, en plus d'autres points sur l'ancrage de la culture algérienne, la mémoire nationale et la diversité culturelle, ont également été abordés par les participants. L'universitaire Rabhi Abdelkader, a montré, pour sa part, l'attrait exercé par la romancière sur de nombreux chercheurs et écrivains du monde qui lui ont consacrée une quinzaine d'ouvrages en langues anglaise, allemande et française. Il a rappelé, dans ce contexte, la baptisation en son nom, d'une rue de la ville de Genève (Suisse) et une coproduction franco-autrichienne d'un film sur sa vie. L'orateur a souligné que cette rencontre devra permettre de mettre en valeur la vie et l'úuvre de cette écrivaine, qui s'est reconvertie à l'lslam, appris la langue arabe, soutenu la lutte et les résistances populaires algériennes contre le colonialisme et mené une modeste vie avec la société locale. Le docteur Bachir Khelifi a, pour sa part, abordé les lettres et articles journalistiques d'Isabelle Eberhardt, en mettant en relief certains aspects méconnus des traditions bédouines. Le riche patrimoine littéraire légué en langues russe, française et arabe, notamment son récit A l'ombre chaude de l'Islam, témoigne de sa "grandeur" littéraire, ont souligné les participants à cette rencontre littéraire.