Sitôt que la crise en Libye a pris le tournant que l'on sait, avec la mort de Kadhafi, le débat sur la dangerosité de la région du Sahel revient sur le devant de la scène. Sitôt que la crise en Libye a pris le tournant que l'on sait, avec la mort de Kadhafi, le débat sur la dangerosité de la région du Sahel revient sur le devant de la scène. Lors de sa rencontre, mardi à Alger, avec le général-major Robin Searby, conseiller du Premier ministre britannique pour la lutte antiterroriste en Afrique du Nord, Rezzag-Bara, conseiller auprès du président de la République et coordinateur du groupe interministériel chargé de l'action extérieure dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, avait évoqué «l'évolution de la menace de l'AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) dans la sous-région et les implications de la crise libyenne en termes de prolifération d'armements en tous genres et de circulation d'éléments armés incontrôlés qui peuvent mettre en danger la paix et la sécurité dans la sous-région". Tout porte à croire que le déplacement d'Alger du général-major Robin Searby a un lien direct avec la disparition des armes et, notamment des missiles libyens, dont le journal allemand Spiegel a fait état ces derniers jours. 10.000 missiles sol-air ont disparu des entrepôts d'armes libyens, selon le journal. On se serait rendu compte juste après la chute de Tripoli. En ayant pris le contrôle des centres de stockage, les rebelles n'ont pu mettre la main sur le système de traçage permettant de retrouver ces missiles. Spiegel prête ces révélations à l'amiral italien Giampaolo di Paola, président du comité militaire de l'Otan, qui s'en serait ouvert confidentiellement à des députés allemands à Bruxelles fin septembre. Les Européens craignent que ces missiles soient utilisés contre des avions du transport civil. Du reste, des membres d'un groupe d'Al-QaIda ont tenté le coup, en 2002, en lançant un missile contre un avion civil au Kenya. L'attaque si elle avait échoué n'en avait pas moins fait quelques minutes plus tard 15 morts dans la même ville. Kadhafi a acquis ces armes auprès des Russes. Le Kremlin a, du reste, laissé entendre, dès juin, qu'Al-Qaïda se serait emparé de ce stock de missiles qu'il sait être de type sol-air 9K32 Strela-2 (soit des SAM-7). Des sources prêtées aux services de sécurité algériens ont fait, du reste, état dans la presse d'un convoi clandestin de huit véhicules Toyota transportant des armes et parti de l'est de la Libye en direction du Mali, et ce, dès avril. Sur le plan militaire, ces armements sont bien sûr dépassés du fait de l'évolution de l'aéronautique. Les avions militaires sont dotés, aujourd'hui, de système de leurres (flares) qui les protègent de ce genre d'armes. Aussi, ces missiles présentent-ils ce défaut d'avoir des batteries qui ont une durée d'usage d'un peu plus de 22 ans. Ces armes peuvent devenir extrêmement dangereuses si elles venaient à tomber entre les mains des terroristes qui pourraient les utiliser pour attaquer les avions civils qui sont dépourvus de protection. La presse internationale relève, du reste, ce fait que les Britanniques et les Américains voyagent fréquemment en vols privés au Sahel et en Afrique du Nord. La menace demeure réelle, et on sait que Tripoli a acheté à la Russie et à la Bulgarie au moins 20.000 missiles sol-air (SAM) de générations 5 et 7. Ces missiles sont facilement portables sur l'épaule et peuvent atteindre un avion à 3.000 mètres d'altitude en suivant la chaleur qu'il dégage. 14.000 unités de ces armes ont été soit utilisées soit détruites, a soutenu du reste le général Adia, responsable de l'armement au sein du ministère de la Défense du Conseil national de transition (CNT) libyen. Selon lui, «environ 5.000 sont manquants», alors que «500 autres ont été localisés». Lors de sa rencontre, mardi à Alger, avec le général-major Robin Searby, conseiller du Premier ministre britannique pour la lutte antiterroriste en Afrique du Nord, Rezzag-Bara, conseiller auprès du président de la République et coordinateur du groupe interministériel chargé de l'action extérieure dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, avait évoqué «l'évolution de la menace de l'AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) dans la sous-région et les implications de la crise libyenne en termes de prolifération d'armements en tous genres et de circulation d'éléments armés incontrôlés qui peuvent mettre en danger la paix et la sécurité dans la sous-région". Tout porte à croire que le déplacement d'Alger du général-major Robin Searby a un lien direct avec la disparition des armes et, notamment des missiles libyens, dont le journal allemand Spiegel a fait état ces derniers jours. 10.000 missiles sol-air ont disparu des entrepôts d'armes libyens, selon le journal. On se serait rendu compte juste après la chute de Tripoli. En ayant pris le contrôle des centres de stockage, les rebelles n'ont pu mettre la main sur le système de traçage permettant de retrouver ces missiles. Spiegel prête ces révélations à l'amiral italien Giampaolo di Paola, président du comité militaire de l'Otan, qui s'en serait ouvert confidentiellement à des députés allemands à Bruxelles fin septembre. Les Européens craignent que ces missiles soient utilisés contre des avions du transport civil. Du reste, des membres d'un groupe d'Al-QaIda ont tenté le coup, en 2002, en lançant un missile contre un avion civil au Kenya. L'attaque si elle avait échoué n'en avait pas moins fait quelques minutes plus tard 15 morts dans la même ville. Kadhafi a acquis ces armes auprès des Russes. Le Kremlin a, du reste, laissé entendre, dès juin, qu'Al-Qaïda se serait emparé de ce stock de missiles qu'il sait être de type sol-air 9K32 Strela-2 (soit des SAM-7). Des sources prêtées aux services de sécurité algériens ont fait, du reste, état dans la presse d'un convoi clandestin de huit véhicules Toyota transportant des armes et parti de l'est de la Libye en direction du Mali, et ce, dès avril. Sur le plan militaire, ces armements sont bien sûr dépassés du fait de l'évolution de l'aéronautique. Les avions militaires sont dotés, aujourd'hui, de système de leurres (flares) qui les protègent de ce genre d'armes. Aussi, ces missiles présentent-ils ce défaut d'avoir des batteries qui ont une durée d'usage d'un peu plus de 22 ans. Ces armes peuvent devenir extrêmement dangereuses si elles venaient à tomber entre les mains des terroristes qui pourraient les utiliser pour attaquer les avions civils qui sont dépourvus de protection. La presse internationale relève, du reste, ce fait que les Britanniques et les Américains voyagent fréquemment en vols privés au Sahel et en Afrique du Nord. La menace demeure réelle, et on sait que Tripoli a acheté à la Russie et à la Bulgarie au moins 20.000 missiles sol-air (SAM) de générations 5 et 7. Ces missiles sont facilement portables sur l'épaule et peuvent atteindre un avion à 3.000 mètres d'altitude en suivant la chaleur qu'il dégage. 14.000 unités de ces armes ont été soit utilisées soit détruites, a soutenu du reste le général Adia, responsable de l'armement au sein du ministère de la Défense du Conseil national de transition (CNT) libyen. Selon lui, «environ 5.000 sont manquants», alors que «500 autres ont été localisés».