L'Algérie a plaidé pour un renforcement de la coopération internationale et de l'assistance technique pour aider les Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption à tirer profit de l'échange d'informations et des bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption. Intervenant devant la 4e conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption qui se tient à Marrakech (24-28 octobre), le chef de la délégation algérienne, Brahim Bouzeboudjen, a indiqué que "les menaces et les risques que fait peser la corruption sur le fonctionnement des institutions, les valeurs de la démocratie, l'éthique, la primauté de la loi et le développement économique durable commandent une concertation et une coopération accrues au niveau régional et international", a expliqué le président de l'Organe national sur la prévention et la lutte contre la corruption. "En tant qu'Etat partie à la convention, l'Algérie réaffirme sa volonté de poursuivre ses efforts pour une application effective et efficace des dispositions pertinentes de la convention, en l'occurrence la prévention, le recouvrement des avoirs, la coopération internationale et l'assistance technique", a-t-il souligné. M. Bouzeboudjen a relevé que des progrès ont été enregistrés dans le domaine du recouvrement des avoirs en liaison avec le réseau des points focaux des Etats parties, estimant que le recours aux technologies modernes d'information et de communication a contribué à faciliter la collecte et l'échange d'informations et, partant, l'accélération des procédures de l'entraide judiciaire en matière de recouvrement des avoirs. Cependant, ce chapitre, qui constitue un principe fondamental et novateur de la convention, requiert non seulement la transposition de ses dispositions pertinentes dans le droit interne, mais beaucoup plus une revitalisation de la coopération empreinte de bonne foi entre les partenaires au niveau bilatéral et multilatéral, a-t-il recommandé. A propos de la législation nationale, il a souligné, à cet égard, l'impulsion imprimée par le président de la République à "l'approfondissement des réformes au titre de laquelle une évaluation globale de la lutte contre la corruption et la mise en place d'un plan d'action ont été enregistrées afin de dynamiser le combat contre ce fléau". Il a expliqué, dans ce sens, que la loi de 2006 a été modifiée et complétée en 2010 par l'insertion d'une déclaration de probité pour tout postulant à un marché public, ainsi que par la création de l'Office central de répression de la corruption, chargé des enquêtes et investigations sur les faits de corruption. Il a précisé que cette institution vient conforter l'Organe de prévention et de lutte contre la corruption, doté d'une autonomie administrative et financière, chargé d'élaborer la stratégie nationale dans ce domaine, en collaboration avec les partenaires concernés du secteur public et privé, y compris la société civile. L'Algérie a plaidé pour un renforcement de la coopération internationale et de l'assistance technique pour aider les Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption à tirer profit de l'échange d'informations et des bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption. Intervenant devant la 4e conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption qui se tient à Marrakech (24-28 octobre), le chef de la délégation algérienne, Brahim Bouzeboudjen, a indiqué que "les menaces et les risques que fait peser la corruption sur le fonctionnement des institutions, les valeurs de la démocratie, l'éthique, la primauté de la loi et le développement économique durable commandent une concertation et une coopération accrues au niveau régional et international", a expliqué le président de l'Organe national sur la prévention et la lutte contre la corruption. "En tant qu'Etat partie à la convention, l'Algérie réaffirme sa volonté de poursuivre ses efforts pour une application effective et efficace des dispositions pertinentes de la convention, en l'occurrence la prévention, le recouvrement des avoirs, la coopération internationale et l'assistance technique", a-t-il souligné. M. Bouzeboudjen a relevé que des progrès ont été enregistrés dans le domaine du recouvrement des avoirs en liaison avec le réseau des points focaux des Etats parties, estimant que le recours aux technologies modernes d'information et de communication a contribué à faciliter la collecte et l'échange d'informations et, partant, l'accélération des procédures de l'entraide judiciaire en matière de recouvrement des avoirs. Cependant, ce chapitre, qui constitue un principe fondamental et novateur de la convention, requiert non seulement la transposition de ses dispositions pertinentes dans le droit interne, mais beaucoup plus une revitalisation de la coopération empreinte de bonne foi entre les partenaires au niveau bilatéral et multilatéral, a-t-il recommandé. A propos de la législation nationale, il a souligné, à cet égard, l'impulsion imprimée par le président de la République à "l'approfondissement des réformes au titre de laquelle une évaluation globale de la lutte contre la corruption et la mise en place d'un plan d'action ont été enregistrées afin de dynamiser le combat contre ce fléau". Il a expliqué, dans ce sens, que la loi de 2006 a été modifiée et complétée en 2010 par l'insertion d'une déclaration de probité pour tout postulant à un marché public, ainsi que par la création de l'Office central de répression de la corruption, chargé des enquêtes et investigations sur les faits de corruption. Il a précisé que cette institution vient conforter l'Organe de prévention et de lutte contre la corruption, doté d'une autonomie administrative et financière, chargé d'élaborer la stratégie nationale dans ce domaine, en collaboration avec les partenaires concernés du secteur public et privé, y compris la société civile.