Depuis aujourd'hui et jusqu'au 30 octobre à Toulouse, le festival Peuples et musiques au cinéma vous invite à découvrir sa douzième édition au cœur des musiques des peuples du monde. Depuis aujourd'hui et jusqu'au 30 octobre à Toulouse, le festival Peuples et musiques au cinéma vous invite à découvrir sa douzième édition au cœur des musiques des peuples du monde. L'association Escambiar, organise, depuis novembre 2000, en collaboration avec différentes associations et institutions toulousaines, des rencontres cinématographiques sur le thème des musiques des peuples du monde. La découverte de ces musiques, présentées par le cinéma en situation (contexte historique, politique, culturel, artistique, linguistique, religieux, etc.) mène directement à la découverte des peuples du monde, «dans leurs irréductibles altérités et leur commune humanité». Chaque année plusieurs peuples et leur musique sont à l'honneur. La Cinémathèque de Toulouse projette une demi-douzaine de films de fiction grand public, récents ou anciens, dans lesquels les musiques communautaires de ces peuples ont un rôle important. Pour inviter le public qui a goûté les fictions à aller de l'avant dans la découverte, des documentaires sont parallèlement présentés. Des rencontres avec des spécialistes (ethnomusicologues) ou des témoins, musiciens ou non, et des petits concerts acoustiques sont organisés. Les musiques du monde sont, depuis 20 ans, le secteur musical (disques, spectacles, instruments…) qui a la plus forte croissance en Europe. La curiosité du public s'arrête souvent, il est vrai, à l'exotisme. Cette association nourrit cette curiosité limitée (par des films de fiction et des concerts) dans une stratégie pédagogique originale : interaction systématique du savant et du populaire, de l'action et de la réflexion ; inscription de la musique dans une démarche civique. Stratégie qui n'est possible que grâce à leur expérience unique (celle des communautés avec le Forom des Langues du monde, celle des musiques de proximité et de circonstances à Arnaud Bernard, celle de leur méthode d'enseignement musical basé sur les musiques du monde, de notre participation aux travaux de l'institution ethnomusicologique européenne.), et qui se donne, par là, les atouts pour hisser l'intérêt des spectateurs jusqu'à l'anthropologie savante et la réflexion sur la politique mondiale. En se dotant d'un festival dont la problématique est si précise et si féconde, Toulouse se place au premier rang européen de l'action culturelle en ces domaines. Comme la peinture occidentale fut totalement transformée au début du siècle par la découverte des arts primitifs, la musique occidentale, depuis quelques années, est radicalement transformée par la découverte des musiques des peuples du monde. Il faut aller au bout de cette découverte, et au-delà de la world music, au-delà des créations occidentales travaillées par les ailleurs, découvrir ces ailleurs eux-mêmes dans leurs origines, dans leurs sites, dans leurs histoires, leurs fonctions premières. Le cinéma, par le document ou la fiction, est le meilleur moyen de visiter ces sites quand on ne peut pas se rendre sur place. Plutôt que de s'arrêter à un seul peuple, l'association Escambiar propose quelques excursions rapides dans quatre continents parce que la musique de chaque peuple renvoie à l'essentiel de la musique des autres. Ce n'est qu'un début, «nous essaierons chaque année avec l'aide de tous (critiques, suggestions, reportages, idées) d'œuvrer à la connaissance de notre monde dans sa pluralité la plus inouïe», soulignent les organisateurs. Un certain nombre de films concernent impérativement, chaque année, les musiques de communautés dont des représentants sont implantés à Toulouse ou dans la région. Le fait que leurs musiques -et donc leur histoire- soient présentées leur permettent de se faire connaître dans leur lieu d'implantation, leur permet de participer activement aux rencontres aide à leur intégration tout en aidant à mieux enraciner le festival. D'autre part, les films sur d'autres peuples peuvent éventuellement les aider à relativiser leurs propres cultures (et à sortir de certains réflexes communautaristes) tout en les valorisant (car elles sont traitées sur un pied d'égalité avec d'autres musiques et cultures parfois prestigieuses). L'association Escambiar a pour objet de favoriser l'émergence de nouvelles activités culturelles au travers d'activités musicales : organiser des rencontres et des échanges, pour la professionnalisation du plus grand nombre d'acteurs, dans la recherche d'une fonctionnalité toujours plus grande de ces activités. L'association Escambiar existe depuis 1981. Après quelques années d'intenses travaux relatifs à l'échange des musiques du monde, elle s'est mise en sommeil quelques temps. Depuis mars 1999 (réactualisation des statuts, changement de bureau), nous œuvrons pour la faire repartir en transférant sur elle de nombreuses activités militantes, bénévoles ou salariées que nous exerçons par ailleurs, et qui n'avaient pas de cadre fixe. L'action générale qu'elle mène a pour ambition de contribuer à inventer ce qui manque le plus cruellement à la France, c'est-à-dire les cadres populaires d'une civilisation musicale qui ne peuvent pas être ceux de la diversité, à savoir la coexistence d'identités régionales, mais ceux d'une France radicalement républicaine, radicalement démocratique et radicalement plurielle. Toutes leur actions jusqu'à la plus petite sont en continuelle et volontaire interaction. Par le biais de la multifonctionnalité des musiques que ils créent ou diffusent, tous les aspects de la vie culturelle, civique, sociale et politique sont touchés. Les questions déontologiques et éthiques sont au cœur de ce travail. L'association Escambiar, organise, depuis novembre 2000, en collaboration avec différentes associations et institutions toulousaines, des rencontres cinématographiques sur le thème des musiques des peuples du monde. La découverte de ces musiques, présentées par le cinéma en situation (contexte historique, politique, culturel, artistique, linguistique, religieux, etc.) mène directement à la découverte des peuples du monde, «dans leurs irréductibles altérités et leur commune humanité». Chaque année plusieurs peuples et leur musique sont à l'honneur. La Cinémathèque de Toulouse projette une demi-douzaine de films de fiction grand public, récents ou anciens, dans lesquels les musiques communautaires de ces peuples ont un rôle important. Pour inviter le public qui a goûté les fictions à aller de l'avant dans la découverte, des documentaires sont parallèlement présentés. Des rencontres avec des spécialistes (ethnomusicologues) ou des témoins, musiciens ou non, et des petits concerts acoustiques sont organisés. Les musiques du monde sont, depuis 20 ans, le secteur musical (disques, spectacles, instruments…) qui a la plus forte croissance en Europe. La curiosité du public s'arrête souvent, il est vrai, à l'exotisme. Cette association nourrit cette curiosité limitée (par des films de fiction et des concerts) dans une stratégie pédagogique originale : interaction systématique du savant et du populaire, de l'action et de la réflexion ; inscription de la musique dans une démarche civique. Stratégie qui n'est possible que grâce à leur expérience unique (celle des communautés avec le Forom des Langues du monde, celle des musiques de proximité et de circonstances à Arnaud Bernard, celle de leur méthode d'enseignement musical basé sur les musiques du monde, de notre participation aux travaux de l'institution ethnomusicologique européenne.), et qui se donne, par là, les atouts pour hisser l'intérêt des spectateurs jusqu'à l'anthropologie savante et la réflexion sur la politique mondiale. En se dotant d'un festival dont la problématique est si précise et si féconde, Toulouse se place au premier rang européen de l'action culturelle en ces domaines. Comme la peinture occidentale fut totalement transformée au début du siècle par la découverte des arts primitifs, la musique occidentale, depuis quelques années, est radicalement transformée par la découverte des musiques des peuples du monde. Il faut aller au bout de cette découverte, et au-delà de la world music, au-delà des créations occidentales travaillées par les ailleurs, découvrir ces ailleurs eux-mêmes dans leurs origines, dans leurs sites, dans leurs histoires, leurs fonctions premières. Le cinéma, par le document ou la fiction, est le meilleur moyen de visiter ces sites quand on ne peut pas se rendre sur place. Plutôt que de s'arrêter à un seul peuple, l'association Escambiar propose quelques excursions rapides dans quatre continents parce que la musique de chaque peuple renvoie à l'essentiel de la musique des autres. Ce n'est qu'un début, «nous essaierons chaque année avec l'aide de tous (critiques, suggestions, reportages, idées) d'œuvrer à la connaissance de notre monde dans sa pluralité la plus inouïe», soulignent les organisateurs. Un certain nombre de films concernent impérativement, chaque année, les musiques de communautés dont des représentants sont implantés à Toulouse ou dans la région. Le fait que leurs musiques -et donc leur histoire- soient présentées leur permettent de se faire connaître dans leur lieu d'implantation, leur permet de participer activement aux rencontres aide à leur intégration tout en aidant à mieux enraciner le festival. D'autre part, les films sur d'autres peuples peuvent éventuellement les aider à relativiser leurs propres cultures (et à sortir de certains réflexes communautaristes) tout en les valorisant (car elles sont traitées sur un pied d'égalité avec d'autres musiques et cultures parfois prestigieuses). L'association Escambiar a pour objet de favoriser l'émergence de nouvelles activités culturelles au travers d'activités musicales : organiser des rencontres et des échanges, pour la professionnalisation du plus grand nombre d'acteurs, dans la recherche d'une fonctionnalité toujours plus grande de ces activités. L'association Escambiar existe depuis 1981. Après quelques années d'intenses travaux relatifs à l'échange des musiques du monde, elle s'est mise en sommeil quelques temps. Depuis mars 1999 (réactualisation des statuts, changement de bureau), nous œuvrons pour la faire repartir en transférant sur elle de nombreuses activités militantes, bénévoles ou salariées que nous exerçons par ailleurs, et qui n'avaient pas de cadre fixe. L'action générale qu'elle mène a pour ambition de contribuer à inventer ce qui manque le plus cruellement à la France, c'est-à-dire les cadres populaires d'une civilisation musicale qui ne peuvent pas être ceux de la diversité, à savoir la coexistence d'identités régionales, mais ceux d'une France radicalement républicaine, radicalement démocratique et radicalement plurielle. Toutes leur actions jusqu'à la plus petite sont en continuelle et volontaire interaction. Par le biais de la multifonctionnalité des musiques que ils créent ou diffusent, tous les aspects de la vie culturelle, civique, sociale et politique sont touchés. Les questions déontologiques et éthiques sont au cœur de ce travail.