Les services consulaires d'Algérie en France sont mobilisés, à quelques jours de la date butoir fixé au 23 novembre pour le lancement des opérations d'établissement du passeport biométrique, pour achever de mettre en place les dernières dispositions requises, conformément aux instructions du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le passeport biométrique est un document sécurisé lisible à la machine, qui comprend notamment une photo numérisée et une puce électronique. Tous les ressortissants algériens, dont le passeport expire en 2011 et 2012, ont été conviés par les consulats de leurs circonscriptions respectives à renouveler leur document de voyage avant le 23 novembre 2011, permettant ainsi une validité de passeport allant jusqu'à 2015, fixée comme date limite de validité des passeports conventionnels. L'Algérie se conforme ainsi aux normes internationales de délivrance et de contrôle des documents de voyage, notamment celle recommandée par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). «Au niveau de chaque poste consulaire, une plate-forme destinée à accueillir le nouveau service est installée, et l'opération de simulation a commencé pour initier le personnel en charge du fonctionnement de cette plateforme, après avoir suivi un séminaire de 3 jours en septembre dernier au consulat de Bobigny", a indiqué, jeudi à l'APS, M. Abdelkader Kouachi, consul adjoint au consulat général d'Algérie à Paris, en charge de l'opération d'établissement du passeport biométrique. «Le passeport biométrique ne sera pas établi au niveau des consulats mais à Alger, le travail des postes consulaires consistant à recevoir les demandes et respecter le processus d'élaboration du document tel qu'il a été défini, à savoir vérifier les documents de l'intéressé et les scanner, de même que sa photo, relever ses empreintes digitales, et transmettre tous ces documents sur un support informatique à Alger, au Centre national de production des titres d'identité et de voyage sécurisé pour la certification électronique qui le renvoie ensuite au consulats d'Algérie en France", a précisé ce responsable consulaire. «Toutes ces formalités exigent du temps, à supposer qu'on puisse accorder 40 min à chaque demandeur, on ignore encore les délais nécessaires au processus de délivrance de ce document biométrique", a relevé M. Kouachi. «Il sera par conséquent difficile de satisfaire toute la demande, ou du moins, la demande habituelle où il nous arrivait de dépasser le chiffre de 150 passeports/jour et parfois on atteignait 240 passeports/jour", a-t-il poursuivi. «Avec le passeport biométrique, on arriverait à peine à 50 documents de voyage /jour. Cela se répercutera sur l'attente des demandeurs de rendez-vous pour déposer leurs dossiers qui va s'étaler dans le temps, peut-être sur plusieurs jours, voire des semaines, sans compter le temps d'établissement du passeport en Algérie et son retour aux différents consulats", a-t-il dit. La deuxième difficulté qui se pose, a-t-il indiqué, est le "cas d'urgence. Habituellement si une personne perd son passeport, a un voyage urgent ou un décès, un document de voyage lui est établi au consulat, mais dans le cas du passeport biométrique qui est confectionné à Alger, il est impossible de faire face à ce genre de situation et qui va se répercuter dans nos relations avec le public". Ainsi, les ressortissants algériens, nés en Algérie, doivent d'ores et déjà penser à retirer leur acte de naissance dans leur commune de naissance. Pour les personnes nées dans la circonscription du consulat général, à Paris, l'acte de naissance leur est délivré auprès du consulat dès que la plate-forme du passeport biométrique sera fonctionnelle. Mme Moussi Hafida, consul-adjoint en charge de l'état civil, a indiqué de son côté que plus de 50.000 actes de naissance sont à convertir en 12S en prévision de l'opération d'établissement du passeport biométrique. L'OACI a fixé l'échéance de retrait définitif de la circulation du passeport non biométrique à l'horizon 2015. D'autres prescriptions sont faites par l'OACI comme le passeport unipersonnel, y compris pour les enfants mineurs qui ne doivent plus figurer sur le passeport de leurs parents. Les services consulaires d'Algérie en France sont mobilisés, à quelques jours de la date butoir fixé au 23 novembre pour le lancement des opérations d'établissement du passeport biométrique, pour achever de mettre en place les dernières dispositions requises, conformément aux instructions du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le passeport biométrique est un document sécurisé lisible à la machine, qui comprend notamment une photo numérisée et une puce électronique. Tous les ressortissants algériens, dont le passeport expire en 2011 et 2012, ont été conviés par les consulats de leurs circonscriptions respectives à renouveler leur document de voyage avant le 23 novembre 2011, permettant ainsi une validité de passeport allant jusqu'à 2015, fixée comme date limite de validité des passeports conventionnels. L'Algérie se conforme ainsi aux normes internationales de délivrance et de contrôle des documents de voyage, notamment celle recommandée par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). «Au niveau de chaque poste consulaire, une plate-forme destinée à accueillir le nouveau service est installée, et l'opération de simulation a commencé pour initier le personnel en charge du fonctionnement de cette plateforme, après avoir suivi un séminaire de 3 jours en septembre dernier au consulat de Bobigny", a indiqué, jeudi à l'APS, M. Abdelkader Kouachi, consul adjoint au consulat général d'Algérie à Paris, en charge de l'opération d'établissement du passeport biométrique. «Le passeport biométrique ne sera pas établi au niveau des consulats mais à Alger, le travail des postes consulaires consistant à recevoir les demandes et respecter le processus d'élaboration du document tel qu'il a été défini, à savoir vérifier les documents de l'intéressé et les scanner, de même que sa photo, relever ses empreintes digitales, et transmettre tous ces documents sur un support informatique à Alger, au Centre national de production des titres d'identité et de voyage sécurisé pour la certification électronique qui le renvoie ensuite au consulats d'Algérie en France", a précisé ce responsable consulaire. «Toutes ces formalités exigent du temps, à supposer qu'on puisse accorder 40 min à chaque demandeur, on ignore encore les délais nécessaires au processus de délivrance de ce document biométrique", a relevé M. Kouachi. «Il sera par conséquent difficile de satisfaire toute la demande, ou du moins, la demande habituelle où il nous arrivait de dépasser le chiffre de 150 passeports/jour et parfois on atteignait 240 passeports/jour", a-t-il poursuivi. «Avec le passeport biométrique, on arriverait à peine à 50 documents de voyage /jour. Cela se répercutera sur l'attente des demandeurs de rendez-vous pour déposer leurs dossiers qui va s'étaler dans le temps, peut-être sur plusieurs jours, voire des semaines, sans compter le temps d'établissement du passeport en Algérie et son retour aux différents consulats", a-t-il dit. La deuxième difficulté qui se pose, a-t-il indiqué, est le "cas d'urgence. Habituellement si une personne perd son passeport, a un voyage urgent ou un décès, un document de voyage lui est établi au consulat, mais dans le cas du passeport biométrique qui est confectionné à Alger, il est impossible de faire face à ce genre de situation et qui va se répercuter dans nos relations avec le public". Ainsi, les ressortissants algériens, nés en Algérie, doivent d'ores et déjà penser à retirer leur acte de naissance dans leur commune de naissance. Pour les personnes nées dans la circonscription du consulat général, à Paris, l'acte de naissance leur est délivré auprès du consulat dès que la plate-forme du passeport biométrique sera fonctionnelle. Mme Moussi Hafida, consul-adjoint en charge de l'état civil, a indiqué de son côté que plus de 50.000 actes de naissance sont à convertir en 12S en prévision de l'opération d'établissement du passeport biométrique. L'OACI a fixé l'échéance de retrait définitif de la circulation du passeport non biométrique à l'horizon 2015. D'autres prescriptions sont faites par l'OACI comme le passeport unipersonnel, y compris pour les enfants mineurs qui ne doivent plus figurer sur le passeport de leurs parents.