Le Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères a tenu, hier au Caire, une réunion extraordinaire sur la situation en Syrie marquée par la poursuite des violences et des manifestations hostiles au pouvoir en place. Le Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères a tenu, hier au Caire, une réunion extraordinaire sur la situation en Syrie marquée par la poursuite des violences et des manifestations hostiles au pouvoir en place. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, participe à cette réunion, qui est en séance ouverte depuis le 2 novembre pour suivre l'évolution de la grave crise prévalant depuis la mi-mars en Syrie, Cette nouvelle rencontre a lieu au lendemain d'une réunion du comité ministériel de la Ligue arabe à laquelle, M. Medelci a également pris part aux côtés de ses homologues qatari, soudanais, omanais et saoudien. Au cours de cette réunion, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a remis au comité un rapport sur les demandes de l'opposition syrienne et l'évaluation de l'engagement du gouvernement syrien vis-à-vis de l'initiative de paix de la Ligue arabe qui appelle notamment à l'"arrêt des violences". Peu avant la réunion du comité ministériel arabe, M. al-Arabi a rencontré, au siège de la Ligue arabe, une délégation de l'opposition syrienne pour discuter des moyens de sortie de crise en Syrie. Lors de la rencontre, la délégation a appelé à des "actions nécessaires des pays arabes pour protéger le peuple syrien et suspendre la Syrie au sein de la Ligue arabe". De son côté, le représentant de la Syrie à la Ligue arabe, Youssef Ahmad, a présenté un mémorandum à l'organisation dans lequel Damas se dit prêt à accueillir une délégation arabe qui pourra "évaluer son engagement à appliquer le plan" et accuse des "parties" à vouloir le faire échouer, alors que la Ligue arabe reproche aux autorités le non respect de leurs engagements vis-à-vis de l'initiative arabe. Outre la cessation des violences, le plan de sortie de crise, proposé début novembre par la Ligue arabe, prévoit aussi "la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation des médias". Sur le terrain, la Syrie a connu vendredi une nouvelle journée sanglante marquée par la poursuite des manifestations hostiles au président Bachar al-Assad, au pouvoir depuis 2000. Les nouvelles violences ont fait au moins 23 morts lorsque les forces de l'ordre syriennes ont dispersé des manifestations anti-gouvernementales en majorité dans la ville de Homs (centre), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) Par ailleurs, l'OSDH a évoqué "plusieurs affrontements" vendredi entre soldats et hommes armés, vraisemblablement des déserteurs, qui auraient fait "des dizaines de morts et de blessés parmi les soldats", dans la région d'Idleb (nord-ouest). Les troubles qui secouent la Syrie depuis la mi-mars ont fait, selon les Nations unies, plus de 3.500 morts. Un chiffre contesté par Damas qui attribue ces violences, à des "gangs terroristes" cherchant à semer le chaos dans le pays. Le gouvernement syrien estime aussi, depuis le début de la crise, que ces groupes armés sont soutenus par "des puissances extérieures". Dans ce contexte, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem avait appelé jeudi la Ligue arabe à agir face aux déclarations du département d'Etat américain à propos de la crise syrienne, estimant qu'elles peuvent constituer "un prétexte pour une intervention étrangère et pour imposer des sanctions économiques et politiques contre la Syrie". Dans une lettre adressée à M. Nabil Al-Arabi, le chef de la diplomatie syrienne a, en outre, dénoncé "une menace pour la charte de la Ligue arabe et des principes du travail arabe commun", réaffirmant la disposition de Damas à mettre en oeuvre la majorité des propositions contenues dans l'initiative arabe pour résoudre la crise. Dénonçant les campagnes de propagande menées par certaines chaînes de télévision étrangères, M. Mouallem a souhaité, dans son message, une réponse du secrétaire général de la Ligue arabe aux déclarations américaines, "conformément au contenu de la charte de l'Organisation panarabe et des autres conventions arabes qui protègent la souveraineté des Etats arabes et leurs relations". Mercredi, Jeffrey Feltman, le secrétaire d'Etat adjoint amréicain pour le Moyen-Orient, avait dit que "des dirigeants arabes ont indiqué en privé aux Etats-Unis qu'ils proposaient l'asile au président Bachar al-Assad pour le convaincre de démissionner face à la contestation qui agite le pays". "Presque tous les dirigeants arabes disent la même chose : le régime d'al-Assad doit prendre fin. Le changement en Syrie est inévitable", avait-il encore dit devant une sous-commission des Affaires étrangères du Sénat américain. En réponse à ces déclarations, la Syrie a, dans une déclaration au Conseil de sécurité de l'Onu, affirmé que les Etats-Unis "se sont directement impliqués dans les troubles violents en Syrie". Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, participe à cette réunion, qui est en séance ouverte depuis le 2 novembre pour suivre l'évolution de la grave crise prévalant depuis la mi-mars en Syrie, Cette nouvelle rencontre a lieu au lendemain d'une réunion du comité ministériel de la Ligue arabe à laquelle, M. Medelci a également pris part aux côtés de ses homologues qatari, soudanais, omanais et saoudien. Au cours de cette réunion, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a remis au comité un rapport sur les demandes de l'opposition syrienne et l'évaluation de l'engagement du gouvernement syrien vis-à-vis de l'initiative de paix de la Ligue arabe qui appelle notamment à l'"arrêt des violences". Peu avant la réunion du comité ministériel arabe, M. al-Arabi a rencontré, au siège de la Ligue arabe, une délégation de l'opposition syrienne pour discuter des moyens de sortie de crise en Syrie. Lors de la rencontre, la délégation a appelé à des "actions nécessaires des pays arabes pour protéger le peuple syrien et suspendre la Syrie au sein de la Ligue arabe". De son côté, le représentant de la Syrie à la Ligue arabe, Youssef Ahmad, a présenté un mémorandum à l'organisation dans lequel Damas se dit prêt à accueillir une délégation arabe qui pourra "évaluer son engagement à appliquer le plan" et accuse des "parties" à vouloir le faire échouer, alors que la Ligue arabe reproche aux autorités le non respect de leurs engagements vis-à-vis de l'initiative arabe. Outre la cessation des violences, le plan de sortie de crise, proposé début novembre par la Ligue arabe, prévoit aussi "la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation des médias". Sur le terrain, la Syrie a connu vendredi une nouvelle journée sanglante marquée par la poursuite des manifestations hostiles au président Bachar al-Assad, au pouvoir depuis 2000. Les nouvelles violences ont fait au moins 23 morts lorsque les forces de l'ordre syriennes ont dispersé des manifestations anti-gouvernementales en majorité dans la ville de Homs (centre), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) Par ailleurs, l'OSDH a évoqué "plusieurs affrontements" vendredi entre soldats et hommes armés, vraisemblablement des déserteurs, qui auraient fait "des dizaines de morts et de blessés parmi les soldats", dans la région d'Idleb (nord-ouest). Les troubles qui secouent la Syrie depuis la mi-mars ont fait, selon les Nations unies, plus de 3.500 morts. Un chiffre contesté par Damas qui attribue ces violences, à des "gangs terroristes" cherchant à semer le chaos dans le pays. Le gouvernement syrien estime aussi, depuis le début de la crise, que ces groupes armés sont soutenus par "des puissances extérieures". Dans ce contexte, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem avait appelé jeudi la Ligue arabe à agir face aux déclarations du département d'Etat américain à propos de la crise syrienne, estimant qu'elles peuvent constituer "un prétexte pour une intervention étrangère et pour imposer des sanctions économiques et politiques contre la Syrie". Dans une lettre adressée à M. Nabil Al-Arabi, le chef de la diplomatie syrienne a, en outre, dénoncé "une menace pour la charte de la Ligue arabe et des principes du travail arabe commun", réaffirmant la disposition de Damas à mettre en oeuvre la majorité des propositions contenues dans l'initiative arabe pour résoudre la crise. Dénonçant les campagnes de propagande menées par certaines chaînes de télévision étrangères, M. Mouallem a souhaité, dans son message, une réponse du secrétaire général de la Ligue arabe aux déclarations américaines, "conformément au contenu de la charte de l'Organisation panarabe et des autres conventions arabes qui protègent la souveraineté des Etats arabes et leurs relations". Mercredi, Jeffrey Feltman, le secrétaire d'Etat adjoint amréicain pour le Moyen-Orient, avait dit que "des dirigeants arabes ont indiqué en privé aux Etats-Unis qu'ils proposaient l'asile au président Bachar al-Assad pour le convaincre de démissionner face à la contestation qui agite le pays". "Presque tous les dirigeants arabes disent la même chose : le régime d'al-Assad doit prendre fin. Le changement en Syrie est inévitable", avait-il encore dit devant une sous-commission des Affaires étrangères du Sénat américain. En réponse à ces déclarations, la Syrie a, dans une déclaration au Conseil de sécurité de l'Onu, affirmé que les Etats-Unis "se sont directement impliqués dans les troubles violents en Syrie".