Mercredi, la police autrichienne a annoncé qu'un second vol de corne de rhinocéros avait eu lieu à Vienne. L'objet a été dérobé mardi chez un taxidermiste, un jour après un vol similaire dans une des salles de vente de la ville. C'est une nouvelle preuve de l'importance qu'a prise aujourd'hui le trafic des cornes de rhinocéros. Lundi, peu avant une vente aux enchères à la maison Dorotheum de Vienne en Autriche, deux hommes se sont présentés et ont demandé à examiner deux cornes de rhinocéros qui s'apprêtaient à être vendues au plus offrant dans l'après-midi. Ils les ont alors saisies et ont tenté de les subtiliser mais n'ont réussi à en emporter qu'une seule, l'autre leur a échappé et a finalement été vendue pour 85.700 euros. Néanmoins, mardi, c'est un nouvel épisode qui s'est déroulé dans la ville. Un taxidermiste qui avait acquis au cours de la vente de la veille une corne longue de 39 centimètres pour 24.700 euros, a reçu la visite de deux hommes parlant anglais qui ont demandé à voir son offre d'animaux africains. Profitant d'un appel téléphonique qui a éloigné le commerçant, les deux inconnus se sont alors enfui en emportant la corne qui leur avait été montrée. Néanmoins, selon les premiers éléments de l'enquête révélés par la police autrichienne, la corne dérobée chez le taxidermiste n'est pas celle qui avait échappé au vol lundi, contrairement à ce qu'avaient rapporté les médias dans un premier temps. De plus, si les voleurs se sont exprimés en anglais et ont utilisé des procédés similaires, les autorités ont précisé qu'il ne s'agissait pas des mêmes individus qui ont sévi au Dorotheum et chez le taxidermiste. Des vols dans toute l'Europe Depuis le début de l'année, c'est au moins la vingtième fois que des actes similaires sont rapportés. En recrudescence à travers l'Europe, ces vols de cornes ou de tête de rhinocéros ont ainsi été commis dans des musées, salles de ventes ou chez des antiquaires en France, en Allemagne, en République tchèque, en Suède et au Portugal. Ceci a par exemple conduit le zoo de Thoiry dans les Yvelines en France à renforcer la surveillance de ces animaux. De même, après ces événements, le Dorotheum a annoncé qu'il ne mettrait plus de cornes de rhinocéros en vente. L'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie provient essentiellement des vertus médicinales qu'on leur prête et qui ont fait grimper leur valeur à, en fonction de leur taille, entre 25.000 et 200.000 euros, selon Europol. Mercredi, la police autrichienne a annoncé qu'un second vol de corne de rhinocéros avait eu lieu à Vienne. L'objet a été dérobé mardi chez un taxidermiste, un jour après un vol similaire dans une des salles de vente de la ville. C'est une nouvelle preuve de l'importance qu'a prise aujourd'hui le trafic des cornes de rhinocéros. Lundi, peu avant une vente aux enchères à la maison Dorotheum de Vienne en Autriche, deux hommes se sont présentés et ont demandé à examiner deux cornes de rhinocéros qui s'apprêtaient à être vendues au plus offrant dans l'après-midi. Ils les ont alors saisies et ont tenté de les subtiliser mais n'ont réussi à en emporter qu'une seule, l'autre leur a échappé et a finalement été vendue pour 85.700 euros. Néanmoins, mardi, c'est un nouvel épisode qui s'est déroulé dans la ville. Un taxidermiste qui avait acquis au cours de la vente de la veille une corne longue de 39 centimètres pour 24.700 euros, a reçu la visite de deux hommes parlant anglais qui ont demandé à voir son offre d'animaux africains. Profitant d'un appel téléphonique qui a éloigné le commerçant, les deux inconnus se sont alors enfui en emportant la corne qui leur avait été montrée. Néanmoins, selon les premiers éléments de l'enquête révélés par la police autrichienne, la corne dérobée chez le taxidermiste n'est pas celle qui avait échappé au vol lundi, contrairement à ce qu'avaient rapporté les médias dans un premier temps. De plus, si les voleurs se sont exprimés en anglais et ont utilisé des procédés similaires, les autorités ont précisé qu'il ne s'agissait pas des mêmes individus qui ont sévi au Dorotheum et chez le taxidermiste. Des vols dans toute l'Europe Depuis le début de l'année, c'est au moins la vingtième fois que des actes similaires sont rapportés. En recrudescence à travers l'Europe, ces vols de cornes ou de tête de rhinocéros ont ainsi été commis dans des musées, salles de ventes ou chez des antiquaires en France, en Allemagne, en République tchèque, en Suède et au Portugal. Ceci a par exemple conduit le zoo de Thoiry dans les Yvelines en France à renforcer la surveillance de ces animaux. De même, après ces événements, le Dorotheum a annoncé qu'il ne mettrait plus de cornes de rhinocéros en vente. L'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie provient essentiellement des vertus médicinales qu'on leur prête et qui ont fait grimper leur valeur à, en fonction de leur taille, entre 25.000 et 200.000 euros, selon Europol.