Dans un vieux couple d'humains un conjoint peut parfois finir la phrase de l'autre mais chez le troglodyte maculé des Andes cela va encore plus loin.Le mâle et la femelle chantent en un étroit duo, alternant si vite à chaque syllabe que l'on a l'impression qu'un seul oiseau est présent. Une nouvelle étude montre que le cerveau de ces oiseaux traite bien tout le chant et pas seulement la partie qui lui est dévolue. Cette découverte est surprenante car les chercheurs pensaient au contraire que chaque oiseau ne s'occupait que de sa partie. Eric Fortune et ses collègues ont enregistré le chant de troglodytes cachés dans les forêts de bambou sur les pentes du volcan Antisana de l'Equateur. L'analyse de ces enregistrements a révélé aux chercheurs que les femelles semblent donner le tempo du chant tandis que les mâles, mais pas les femelles, font de temps en temps des fautes de chant. Puis les chercheurs ont enregistré l'activité cérébrale dans le centre du chant lorsqu'ils faisaient écouter aux oiseaux des enregistrements de duos ou de solos. Ses neurones répondaient plus fortement aux duos, ce qui laisse penser que certains circuits nerveux, qui sont communs à l'Homme, sont prédisposés à la coopération. Comment la bactérie Wolbachia aide les insectes femelles à se reproduire Les insectes femelles infectés par la bactérie Wolbachia produisent plus de petits que celles non infectées et de nouveaux travaux aident à expliquer ce phénomène. Wolbachia infecte la plupart des insectes ainsi que des invertébrés et se transmet de la femelle à ses petits. Beaucoup d'organismes qui abritent cette bactérie sont soit des porteurs, comme les moustiques, soit des agents causaux, comme les nématodes filaires, de graves maladies infectieuses chez l'homme. Les chercheurs espèrent qu'une meilleure compréhension de la manière dont la bactérie interagit avec son hôte permettra de développer des traitements contre les filarioses et de maîtriser les insectes transmetteurs de maladies. Une telle compréhension peut aussi conduire à de nouvelles informations sur l'histoire évolutive des nombreux hôtes de la bactérie. Eva Fast et ses collègues ont maintenant identifié deux évènements cellulaires chez les hôtes dus à Wolbachia. Ils rapportent que lorsque la mouche du vinaigre est infectée par la bactérie, l'activité mitotique s'accroît dans les cellules souches de la lignée germinale et la mort programmée se trouve réduite dans les chambres des oeufs en développement. Il en résulte que les femelles infectées produisent quatre fois plus d'oeufs que les femelles non infectées. Ce résultat suggère que Wolbachia a développé une aptitude particulière à cibler le microenvironnement cellulaire qui entoure les cellules souches germinales. Dans un vieux couple d'humains un conjoint peut parfois finir la phrase de l'autre mais chez le troglodyte maculé des Andes cela va encore plus loin.Le mâle et la femelle chantent en un étroit duo, alternant si vite à chaque syllabe que l'on a l'impression qu'un seul oiseau est présent. Une nouvelle étude montre que le cerveau de ces oiseaux traite bien tout le chant et pas seulement la partie qui lui est dévolue. Cette découverte est surprenante car les chercheurs pensaient au contraire que chaque oiseau ne s'occupait que de sa partie. Eric Fortune et ses collègues ont enregistré le chant de troglodytes cachés dans les forêts de bambou sur les pentes du volcan Antisana de l'Equateur. L'analyse de ces enregistrements a révélé aux chercheurs que les femelles semblent donner le tempo du chant tandis que les mâles, mais pas les femelles, font de temps en temps des fautes de chant. Puis les chercheurs ont enregistré l'activité cérébrale dans le centre du chant lorsqu'ils faisaient écouter aux oiseaux des enregistrements de duos ou de solos. Ses neurones répondaient plus fortement aux duos, ce qui laisse penser que certains circuits nerveux, qui sont communs à l'Homme, sont prédisposés à la coopération. Comment la bactérie Wolbachia aide les insectes femelles à se reproduire Les insectes femelles infectés par la bactérie Wolbachia produisent plus de petits que celles non infectées et de nouveaux travaux aident à expliquer ce phénomène. Wolbachia infecte la plupart des insectes ainsi que des invertébrés et se transmet de la femelle à ses petits. Beaucoup d'organismes qui abritent cette bactérie sont soit des porteurs, comme les moustiques, soit des agents causaux, comme les nématodes filaires, de graves maladies infectieuses chez l'homme. Les chercheurs espèrent qu'une meilleure compréhension de la manière dont la bactérie interagit avec son hôte permettra de développer des traitements contre les filarioses et de maîtriser les insectes transmetteurs de maladies. Une telle compréhension peut aussi conduire à de nouvelles informations sur l'histoire évolutive des nombreux hôtes de la bactérie. Eva Fast et ses collègues ont maintenant identifié deux évènements cellulaires chez les hôtes dus à Wolbachia. Ils rapportent que lorsque la mouche du vinaigre est infectée par la bactérie, l'activité mitotique s'accroît dans les cellules souches de la lignée germinale et la mort programmée se trouve réduite dans les chambres des oeufs en développement. Il en résulte que les femelles infectées produisent quatre fois plus d'oeufs que les femelles non infectées. Ce résultat suggère que Wolbachia a développé une aptitude particulière à cibler le microenvironnement cellulaire qui entoure les cellules souches germinales.