Le premier sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) a achevé ses travaux, à Doha, en appelant à un prix de gaz "plus équitable". Dans la déclaration finale du sommet, le FPEG, dont les pays membres contrôlent près de 70% des réserves mondiales, a souligné "le besoin de parvenir à un prix équitable pour le gaz naturel, basé sur une indexation" aux prix du pétrole. La déclaration souligne la nécessité de parvenir à une parité entre les prix du gaz et du brut pour mettre fin aux disparités entre les cours de ces deux produits énergétiques. Les participants au sommet ont, également, relevé "l'importance des contrats gaziers à long terme pour parvenir à un mécanisme équilibré de partage des risques entre producteurs et consommateurs". Le Forum appelle, en outre, au "renforcement de la coopération entre ses Etats membres et les pays consommateurs, notamment en matière de technologie". Le président Bouteflika avait souligné, dans son discours lors du sommet, l'importance des "stratégies gazières et des longs délais d'amortissement ainsi que la question subséquente du maintien des contrats à long terme dans le commerce du gaz". Le président de la République a souligné, par la même occasion, "la nécessité de réunir les conditions d'un partage équitable de risques entre pays producteurs-exportateurs et consommateurs à même de favoriser le développement de nouveaux projets gaziers". Dans son discours d'ouverture du sommet, l'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, s'est plaint des disparités entre les prix du pétrole et du gaz malgré une augmentation de la consommation de gaz ces dernières années. Il a estimé "illogique" que les écarts entre les prix du pétrole et du gaz augmentent en faveur du pétrole, précisant qu'il "ne souhaite pas un contrôle de la production pour influencer les prix". "La défense des intérêts des pays producteurs ne se fera pas aux dépens des pays consommateurs", a-t-il assuré. "Il y a un besoin urgent de parvenir à la stabilité de l'industrie du gaz naturel (...), qui manque encore d'un prix équitable" sur le marché mondial, a déclaré, de son côté le ministre égyptien du Pétrole, Abdallah Ghorab. Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, qui devait représenter l'Iran, aurait, quant à lui, "voulu être ici mais il n'a pas pu venir", a indiqué son ministre du Pétrole Rostam Ghasemi. Le représentant iranien a critiqué les taxes imposées par les pays occidentaux sur les importations d'énergie. Ces taxes imposées par les pays consommateurs "vont faire dérailler le marché énergétique", a-t-il averti, ajoutant que la dépréciation du dollar, monnaie d'échange des produits énergétiques, avait "négativement affecté l'économie mondiale". Outre Oman, admis dimanche, le FPEG regroupe l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte, la Guinée équatoriale, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago et le Venezuela. Le premier sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) a achevé ses travaux, à Doha, en appelant à un prix de gaz "plus équitable". Dans la déclaration finale du sommet, le FPEG, dont les pays membres contrôlent près de 70% des réserves mondiales, a souligné "le besoin de parvenir à un prix équitable pour le gaz naturel, basé sur une indexation" aux prix du pétrole. La déclaration souligne la nécessité de parvenir à une parité entre les prix du gaz et du brut pour mettre fin aux disparités entre les cours de ces deux produits énergétiques. Les participants au sommet ont, également, relevé "l'importance des contrats gaziers à long terme pour parvenir à un mécanisme équilibré de partage des risques entre producteurs et consommateurs". Le Forum appelle, en outre, au "renforcement de la coopération entre ses Etats membres et les pays consommateurs, notamment en matière de technologie". Le président Bouteflika avait souligné, dans son discours lors du sommet, l'importance des "stratégies gazières et des longs délais d'amortissement ainsi que la question subséquente du maintien des contrats à long terme dans le commerce du gaz". Le président de la République a souligné, par la même occasion, "la nécessité de réunir les conditions d'un partage équitable de risques entre pays producteurs-exportateurs et consommateurs à même de favoriser le développement de nouveaux projets gaziers". Dans son discours d'ouverture du sommet, l'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, s'est plaint des disparités entre les prix du pétrole et du gaz malgré une augmentation de la consommation de gaz ces dernières années. Il a estimé "illogique" que les écarts entre les prix du pétrole et du gaz augmentent en faveur du pétrole, précisant qu'il "ne souhaite pas un contrôle de la production pour influencer les prix". "La défense des intérêts des pays producteurs ne se fera pas aux dépens des pays consommateurs", a-t-il assuré. "Il y a un besoin urgent de parvenir à la stabilité de l'industrie du gaz naturel (...), qui manque encore d'un prix équitable" sur le marché mondial, a déclaré, de son côté le ministre égyptien du Pétrole, Abdallah Ghorab. Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, qui devait représenter l'Iran, aurait, quant à lui, "voulu être ici mais il n'a pas pu venir", a indiqué son ministre du Pétrole Rostam Ghasemi. Le représentant iranien a critiqué les taxes imposées par les pays occidentaux sur les importations d'énergie. Ces taxes imposées par les pays consommateurs "vont faire dérailler le marché énergétique", a-t-il averti, ajoutant que la dépréciation du dollar, monnaie d'échange des produits énergétiques, avait "négativement affecté l'économie mondiale". Outre Oman, admis dimanche, le FPEG regroupe l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte, la Guinée équatoriale, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago et le Venezuela.