Le procès de deux présumés terroristes accusés d'avoir pris part, en 2003, à l'enlèvement de quinze touristes étrangers dans le Sahara algérien et qui activaient sous les ordres d'Amari Saifi, alias El Para, a été ajournée, dimanche, par le tribunal criminel près la cour d'Alger au 16 janvier prochain. Le rapt de ces quinze touristes étrangers, dont dix de nationalité allemande, était survenu en février 2003 dans le Sahara algérien, près des frontières avec le Mali. Le président du tribunal criminel Kharabi Brahim a décidé ce renvoi en raison du retrait de la défense de l'un des accusés après que le tribunal criminel eut refusé sa requête consistant à faire comparaître Amari Saifi pour être entendu en tant que témoin. L'avocat Amine Sidhoum, qui s'est retiré après ce refus, avait affirmé auparavant devant le tribunal avoir "rencontré El Para en prison à Alger" en brandissant un permis de communiquer "où était mentionné le nom d'Amari Saifi" pour étayer son affirmation. Gharbia Amar, 39 ans, Algérien, et Youcef Ben Mohamed, 25 ans, de nationalité malienne, avaient été arrêtés en 2004 par les forces de sécurité tchadiennes qui les avaient remis en 2010 aux autorités algériennes. En plus de l'accusation de rapt de touristes étrangers, les deux mis en cause doivent aussi répondre de l'inculpation de "trafic et d'importation d'armes prohibées". Les deux accusés, selon les avocats de la défense, ont reconnu, au cours de l'enquête préliminaire avoir participé à plusieurs opérations terroristes (trafic d'armes et assassinats) depuis leur adhésion, respectivement en 1996 et 2004, au groupe terroriste se faisant appeler Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Selon les mêmes sources, Gharbia Amar a reconnu sa participation à l'accrochage qui avait eu lieu au Tchad à la fin 2003 entre le groupe d'El Para et les forces tchadiennes, lors duquel il avait été fait prisonnier et qui s'était soldé par la mort de 30 terroristes. Quant à l'accusé malien, Youcef Ben Mohamed, il avait été recruté dans le groupe terroriste sévissant au Sahara par El Para lui-même qui l'avait chargé du trafic d'armes avec le Tchad jusqu'à son arrestation par les services de sécurité tchadiens. Le procès de deux présumés terroristes accusés d'avoir pris part, en 2003, à l'enlèvement de quinze touristes étrangers dans le Sahara algérien et qui activaient sous les ordres d'Amari Saifi, alias El Para, a été ajournée, dimanche, par le tribunal criminel près la cour d'Alger au 16 janvier prochain. Le rapt de ces quinze touristes étrangers, dont dix de nationalité allemande, était survenu en février 2003 dans le Sahara algérien, près des frontières avec le Mali. Le président du tribunal criminel Kharabi Brahim a décidé ce renvoi en raison du retrait de la défense de l'un des accusés après que le tribunal criminel eut refusé sa requête consistant à faire comparaître Amari Saifi pour être entendu en tant que témoin. L'avocat Amine Sidhoum, qui s'est retiré après ce refus, avait affirmé auparavant devant le tribunal avoir "rencontré El Para en prison à Alger" en brandissant un permis de communiquer "où était mentionné le nom d'Amari Saifi" pour étayer son affirmation. Gharbia Amar, 39 ans, Algérien, et Youcef Ben Mohamed, 25 ans, de nationalité malienne, avaient été arrêtés en 2004 par les forces de sécurité tchadiennes qui les avaient remis en 2010 aux autorités algériennes. En plus de l'accusation de rapt de touristes étrangers, les deux mis en cause doivent aussi répondre de l'inculpation de "trafic et d'importation d'armes prohibées". Les deux accusés, selon les avocats de la défense, ont reconnu, au cours de l'enquête préliminaire avoir participé à plusieurs opérations terroristes (trafic d'armes et assassinats) depuis leur adhésion, respectivement en 1996 et 2004, au groupe terroriste se faisant appeler Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Selon les mêmes sources, Gharbia Amar a reconnu sa participation à l'accrochage qui avait eu lieu au Tchad à la fin 2003 entre le groupe d'El Para et les forces tchadiennes, lors duquel il avait été fait prisonnier et qui s'était soldé par la mort de 30 terroristes. Quant à l'accusé malien, Youcef Ben Mohamed, il avait été recruté dans le groupe terroriste sévissant au Sahara par El Para lui-même qui l'avait chargé du trafic d'armes avec le Tchad jusqu'à son arrestation par les services de sécurité tchadiens.