Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités et locales a, comme il fallait s'y attendre, rejeté les propositions des sénateurs relatives à la révision du mode électoral en vigueur et son remplacement par celui de la liste ouverte. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités et locales a, comme il fallait s'y attendre, rejeté les propositions des sénateurs relatives à la révision du mode électoral en vigueur et son remplacement par celui de la liste ouverte. Dahou Ould Kablia, qui répondait avant-hier en fin d'après-midi aux interrogations des sénateurs exprimées à la faveur du débat sur le projet de loi portant sur le régime électoral, a rappelé, en guise d'argument à son refus, l'épilogue des élections législatives avortées du 26 décembre 1991 qui ont permis au FIS dissous d'obtenir des scores très élevés. Pour le ministre de l'Intérieur, ce scrutin a été à l'origine des «dérapages» lesquels, a-t-il ajouté, «ont été à l'encontre des intérêts du pays et de la volonté des électeurs». Pour preuve, plaide encore Dahou Ould Kablia, «avec seulement 3,5 millions de voix, le FIS dissous a remporté 150 sièges (il en a remporté en vérité 188 sièges) alors que le parti du Front de libération nationale (FLN) n'en a remporté que 20 avec la moitié du nombre de voix». De plus, a argué le ministre, «avec l'adoption des listes ouvertes, l'opération de dépouillement prend plus de temps et le rôle des partis dans le choix de leurs candidats est réduit». Néanmoins, le ministre a admis que le mode de scrutin proportionnel, plus connu aussi sous le nom du mode de la liste bloquée, ne présente pas que des avantages puisqu'il comporte aussi des inconvénients. De nombreux sénateurs ont, lors du débat consacré au projet de loi portant régime électoral, dimanche dernier, remis en cause l'actuel mode électoral et se sont prononcés en faveur du mode de la liste ouverte. Il en a été ainsi de Zahia Benarous qui a indiqué devant ses pairs que «c'est le mode de la liste ouverte qui consacrera la crédibilité des candidats auprès des électeurs qui ont l'occasion de choisir selon leur conviction». Cette senatrice du tiers présidentiel considère que le mode électoral en vigueur ne permet pas aux électeurs d'élire les candidats de leurs choix puisque ce sont les partis qui imposent les candidats selon le classement de la liste, à commencer par la tête de liste. Ce qui n'est pas le cas pour la liste ouverte où, a estimé l'intervenante, «ce sont le citoyens qui choisissent dans la liste les noms des candidats à qui ils veulent accorder leurs voix». Abderrazak Bouhara a abondé dans le même sens en considérant que le mode de scrutin de la liste ouverte permet une «représentativité crédible». Ould Kablia s'est voulu rassurant en indiquant que le projet de loi garantissait la transparence des élections en admettant, toutefois, que le meilleur garant reste le rôle des partis politiques et les candidats et leurs représentants et ce, à travers leur présence dans les bureaux de vote. Dans le même contexte, il a cité la commission nationale de supervision des élections qui est composée exclusivement de magistrats et dotée de commissions de wilaya et la commission nationale de surveillance des élections composée de représentants de partis politiques participant aux élections et de représentants des candidats indépendants. Concernant la question de l'assainissement des listes électorales demandé avec insistance par de nombreux sénateurs, le ministre a reconnu que l'inscription sur les listes électorales enregistrait «des faiblesses» et des dysfonctionnements en promettant de tout faire pour combler les lacunes. Répondant à une demande d'augmentation du nombre de sièges à l'APN pour certaines wilayas, le ministre n'a pas exclu cette perspective en affirmant que le nombre de sièges, qui est actuellement de 389, pourrait être revu à la hausse de 20, 30 ou 50 sièges supplémentaires. «Nous tiendrons compte du dernier recensement de la population en 2010 qui nous donne des détails sur la population dans chaque wilaya dont certaines ont connu une hausse considérable», a-t-il précisé à ce propos. Enfin, Ould Kablia a rejeté la proposition tendant à interdire aux binationaux de se présenter aux élections en soulignant que «toute personne de nationalité algérienne d'origine a le droit de voter et de se présenter aux élections quelle que soit sa deuxième nationalité». Dahou Ould Kablia, qui répondait avant-hier en fin d'après-midi aux interrogations des sénateurs exprimées à la faveur du débat sur le projet de loi portant sur le régime électoral, a rappelé, en guise d'argument à son refus, l'épilogue des élections législatives avortées du 26 décembre 1991 qui ont permis au FIS dissous d'obtenir des scores très élevés. Pour le ministre de l'Intérieur, ce scrutin a été à l'origine des «dérapages» lesquels, a-t-il ajouté, «ont été à l'encontre des intérêts du pays et de la volonté des électeurs». Pour preuve, plaide encore Dahou Ould Kablia, «avec seulement 3,5 millions de voix, le FIS dissous a remporté 150 sièges (il en a remporté en vérité 188 sièges) alors que le parti du Front de libération nationale (FLN) n'en a remporté que 20 avec la moitié du nombre de voix». De plus, a argué le ministre, «avec l'adoption des listes ouvertes, l'opération de dépouillement prend plus de temps et le rôle des partis dans le choix de leurs candidats est réduit». Néanmoins, le ministre a admis que le mode de scrutin proportionnel, plus connu aussi sous le nom du mode de la liste bloquée, ne présente pas que des avantages puisqu'il comporte aussi des inconvénients. De nombreux sénateurs ont, lors du débat consacré au projet de loi portant régime électoral, dimanche dernier, remis en cause l'actuel mode électoral et se sont prononcés en faveur du mode de la liste ouverte. Il en a été ainsi de Zahia Benarous qui a indiqué devant ses pairs que «c'est le mode de la liste ouverte qui consacrera la crédibilité des candidats auprès des électeurs qui ont l'occasion de choisir selon leur conviction». Cette senatrice du tiers présidentiel considère que le mode électoral en vigueur ne permet pas aux électeurs d'élire les candidats de leurs choix puisque ce sont les partis qui imposent les candidats selon le classement de la liste, à commencer par la tête de liste. Ce qui n'est pas le cas pour la liste ouverte où, a estimé l'intervenante, «ce sont le citoyens qui choisissent dans la liste les noms des candidats à qui ils veulent accorder leurs voix». Abderrazak Bouhara a abondé dans le même sens en considérant que le mode de scrutin de la liste ouverte permet une «représentativité crédible». Ould Kablia s'est voulu rassurant en indiquant que le projet de loi garantissait la transparence des élections en admettant, toutefois, que le meilleur garant reste le rôle des partis politiques et les candidats et leurs représentants et ce, à travers leur présence dans les bureaux de vote. Dans le même contexte, il a cité la commission nationale de supervision des élections qui est composée exclusivement de magistrats et dotée de commissions de wilaya et la commission nationale de surveillance des élections composée de représentants de partis politiques participant aux élections et de représentants des candidats indépendants. Concernant la question de l'assainissement des listes électorales demandé avec insistance par de nombreux sénateurs, le ministre a reconnu que l'inscription sur les listes électorales enregistrait «des faiblesses» et des dysfonctionnements en promettant de tout faire pour combler les lacunes. Répondant à une demande d'augmentation du nombre de sièges à l'APN pour certaines wilayas, le ministre n'a pas exclu cette perspective en affirmant que le nombre de sièges, qui est actuellement de 389, pourrait être revu à la hausse de 20, 30 ou 50 sièges supplémentaires. «Nous tiendrons compte du dernier recensement de la population en 2010 qui nous donne des détails sur la population dans chaque wilaya dont certaines ont connu une hausse considérable», a-t-il précisé à ce propos. Enfin, Ould Kablia a rejeté la proposition tendant à interdire aux binationaux de se présenter aux élections en soulignant que «toute personne de nationalité algérienne d'origine a le droit de voter et de se présenter aux élections quelle que soit sa deuxième nationalité».