Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a, une fois de plus, souligné que l'agrément de nouveaux partis s'effectuera après la révision de la loi sur les partis. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a, une fois de plus, souligné que l'agrément de nouveaux partis s'effectuera après la révision de la loi sur les partis. Une révision qui interviendra fort probablement lors de la prochaine session d'automne du Parlement, comme l'a confirmé hier Dahou Ould Kablia. Le ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée à l'examen du projet de loi relatif à la commune (code communal) a aussi indiqué que «les nouveaux partis agréés pourront participer aux prochaines élections ». Plusieurs partis politiques, dont certains ont déposé des dossiers d'agrément au niveau du ministère de l'Intérieur depuis de nombreuses années, n'ont pu obtenir le fameux sésame qui leur ouvrirait la voie de la participation aux joutes électorales. Un blocage fortement critiqué non seulement par les partis concernés, mais aussi par presque l'ensemble de la classe politique. A propos des consultations engagées par le ministère de l'Intérieur avec les partis politiques autour, notamment, de l'élaboration de deux projets de loi relatifs aux partis politiques et au code électorale, Dahou Ould Kablia a précisé qu'il « ne reçoit pas les représentants des partis et des associations. On les a certes saisis par correspondance, mais le travail du ministère de l'Intérieur et celui du président du Sénat diffèrent ». Selon le ministre de l'Intérieur, Abdelkader Bensalah, qui dirige les consultations avec les partis politiques, les associations et les personnalités politiques dans le cadre des réformes politiques annoncées par le chef de l'Etat, prend en charge le côté relatif « aux principes de base philosophiques des réformes politiques, alors que nous, on parle des dispositions administratives et comment adapter et appliquer le texte politique sur le terrain ». En somme, comme il l'a ajouté, « au ministère, si on parle des élections, on évoque alors les modalités de la convocation des électeurs, le choix de désignation des bureaux de vote, la question de la désignation des chefs des bureaux de vote, la question du dépouillement des bulletins de vote et ce, pour donner plus de crédibilité et de transparence à l'ensemble de l'opération. Donc ce sont des dispositions administratives et techniques ». S'agissant du phénomène des kidnappings, qui prend de l'ampleur ces derniers temps, notamment en Kabylie, le ministre a, comme pour rassurer les populations, souligné que « ce sont des cas isolés ». Il a refusé de commenter les évènements qui se déroulent en Libye et leurs répercussions sur l'Algérie, notamment en matière de sécurité. Code communal : quelle attitude adoptera le Sénat ? Le ministre de l'Intérieur a aussi été interpellé sur le projet de loi relatif à la commune (code communal), qu'il a présenté hier devant les membres du Conseil de la nation qui ont entamé de suite le débat. Revenant sur ce qui s'est passé à l'APN lors de la séance consacrée à l'adoption, marquée notamment par la présentation d'un amendement oral concernant l'article 69, qui est devenu l'article 65 après l'adoption du projet par la chambre basse, Dahou Ould Kablia a indiqué que « trois ou quatre articles ont connu des changements (allusion aux amendements introduits par les députés par rapport au texte présenté par le gouvernement NDLR), mais avec la commission des affaires juridiques de l'APN on est parvenu à une solution consistant en l'élargissement des prérogatives des APC sans pour autant toucher au pouvoir de l'Etat ou de l'administration, car ce sont deux institutions complémentaires ». Prié de dire si à la lumière de ce qui s'est passé il s'attend à un rejet du projet par les sénateurs, il a souligné qu'il faut attendre le vote qui aura lieu demain mercredi. II faut dire que certains sénateurs ont critiqué l'amendement oral adopté par l'APN et qui soustrait la désignation du P/APC à l'opération de vote puisqu'il sera choisi au sein de la liste qui a obtenu la majorité des voix des électeurs. « Cela n'a rien à voir avec le principe de la démocratie » a soutenu à ce titre Zahia Benarous lors de son intervention ajoutant qu' « il n'est pas normal que le P/APC ne soit pas élu par ses pairs de l'assemblée ». Il faut dire aussi que la commission des affaires juridiques du Sénat a aussi critiqué cet amendement et a clairement fait montre de sa préoccupation dument consignée dans son rapport préliminaire. Ce denier considère, en effet, que l'article 65 « consacre un recul de la démocratie et ouvre grande la voie au blocage des assemblées populaires communales puisque les élus ne sont pas concernés par l'opération d'élection du P/APC ». Ces préoccupations ont accrédité l'hypothèse d'un probable rejet par le Sénat de ce projet de loi que certains observateurs, cela dit, écartent totalement. Une révision qui interviendra fort probablement lors de la prochaine session d'automne du Parlement, comme l'a confirmé hier Dahou Ould Kablia. Le ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée à l'examen du projet de loi relatif à la commune (code communal) a aussi indiqué que «les nouveaux partis agréés pourront participer aux prochaines élections ». Plusieurs partis politiques, dont certains ont déposé des dossiers d'agrément au niveau du ministère de l'Intérieur depuis de nombreuses années, n'ont pu obtenir le fameux sésame qui leur ouvrirait la voie de la participation aux joutes électorales. Un blocage fortement critiqué non seulement par les partis concernés, mais aussi par presque l'ensemble de la classe politique. A propos des consultations engagées par le ministère de l'Intérieur avec les partis politiques autour, notamment, de l'élaboration de deux projets de loi relatifs aux partis politiques et au code électorale, Dahou Ould Kablia a précisé qu'il « ne reçoit pas les représentants des partis et des associations. On les a certes saisis par correspondance, mais le travail du ministère de l'Intérieur et celui du président du Sénat diffèrent ». Selon le ministre de l'Intérieur, Abdelkader Bensalah, qui dirige les consultations avec les partis politiques, les associations et les personnalités politiques dans le cadre des réformes politiques annoncées par le chef de l'Etat, prend en charge le côté relatif « aux principes de base philosophiques des réformes politiques, alors que nous, on parle des dispositions administratives et comment adapter et appliquer le texte politique sur le terrain ». En somme, comme il l'a ajouté, « au ministère, si on parle des élections, on évoque alors les modalités de la convocation des électeurs, le choix de désignation des bureaux de vote, la question de la désignation des chefs des bureaux de vote, la question du dépouillement des bulletins de vote et ce, pour donner plus de crédibilité et de transparence à l'ensemble de l'opération. Donc ce sont des dispositions administratives et techniques ». S'agissant du phénomène des kidnappings, qui prend de l'ampleur ces derniers temps, notamment en Kabylie, le ministre a, comme pour rassurer les populations, souligné que « ce sont des cas isolés ». Il a refusé de commenter les évènements qui se déroulent en Libye et leurs répercussions sur l'Algérie, notamment en matière de sécurité. Code communal : quelle attitude adoptera le Sénat ? Le ministre de l'Intérieur a aussi été interpellé sur le projet de loi relatif à la commune (code communal), qu'il a présenté hier devant les membres du Conseil de la nation qui ont entamé de suite le débat. Revenant sur ce qui s'est passé à l'APN lors de la séance consacrée à l'adoption, marquée notamment par la présentation d'un amendement oral concernant l'article 69, qui est devenu l'article 65 après l'adoption du projet par la chambre basse, Dahou Ould Kablia a indiqué que « trois ou quatre articles ont connu des changements (allusion aux amendements introduits par les députés par rapport au texte présenté par le gouvernement NDLR), mais avec la commission des affaires juridiques de l'APN on est parvenu à une solution consistant en l'élargissement des prérogatives des APC sans pour autant toucher au pouvoir de l'Etat ou de l'administration, car ce sont deux institutions complémentaires ». Prié de dire si à la lumière de ce qui s'est passé il s'attend à un rejet du projet par les sénateurs, il a souligné qu'il faut attendre le vote qui aura lieu demain mercredi. II faut dire que certains sénateurs ont critiqué l'amendement oral adopté par l'APN et qui soustrait la désignation du P/APC à l'opération de vote puisqu'il sera choisi au sein de la liste qui a obtenu la majorité des voix des électeurs. « Cela n'a rien à voir avec le principe de la démocratie » a soutenu à ce titre Zahia Benarous lors de son intervention ajoutant qu' « il n'est pas normal que le P/APC ne soit pas élu par ses pairs de l'assemblée ». Il faut dire aussi que la commission des affaires juridiques du Sénat a aussi critiqué cet amendement et a clairement fait montre de sa préoccupation dument consignée dans son rapport préliminaire. Ce denier considère, en effet, que l'article 65 « consacre un recul de la démocratie et ouvre grande la voie au blocage des assemblées populaires communales puisque les élus ne sont pas concernés par l'opération d'élection du P/APC ». Ces préoccupations ont accrédité l'hypothèse d'un probable rejet par le Sénat de ce projet de loi que certains observateurs, cela dit, écartent totalement.