Apparemment, le mode électoral actuel ne fait plus l'unanimité. Déjà critiqué par certains partis politiques, il vient d'être de nouveau remis en question par des membres du Conseil de la nation. Apparemment, le mode électoral actuel ne fait plus l'unanimité. Déjà critiqué par certains partis politiques, il vient d'être de nouveau remis en question par des membres du Conseil de la nation. Des sénateurs ont en effet plaidé hier, lors de l'examen du projet de loi organique portant régime électoral, pour sa révision. Dans leurs interventions ces sénateurs, toutes tendances politiques confondues, ont exprimé leur penchant pour le mode de la liste ouverte. « C'est le mode de la liste ouverte qui consacrera la crédibilité des candidats auprès des électeurs qui ont l'occasion de choisir selon leur conviction » a indiqué Zahia Benarous dans son intervention. Pour cette sénatrice du tiers présidentiel « Il faut mettre un terme au mode actuel par le biais duquel les partis imposent les candidats selon le classement de la liste, à commencer par la tête de liste. Or, avec la liste ouverte ce sont les citoyens qui choisissent dans la liste les noms des candidats à qui ils veulent accorder leur voix ». Selon Mme Benarous « c'est la meilleure manière de mettre fin au business politique et à l'achat à coups de centaines de millions, voire de milliards, l'achat de la première place dans la liste électorale ». Cette opinion est amplement partagée par d'autres sénateurs, à l'exemple d'Abderrazak Bouhara. Dans son intervention ce dernier a indiqué, en effet, « qu'il faut changer le mode électoral, car il s'est avéré que le mode actuel ne permet pas une représentativité crédible est suffisante » ajoutant que « lors du dernier scrutin le parti vainqueur n'a réussi a obtenir que 8% seulement de l'ensemble du corps électoral. En somme le mode actuel ne permet pas la mobilisation des lecteurs qu votent pour une liste et non pour les personnes ». Bouhara, qui a estimé que malgré son appartenance au FLN, il préfère la réussite de l'opération électorale et non de son parti tout en considérant, par conséquent , que le mode actuel est à l'origine du taux élevé d'abstention enregistré lors des derniers scrutins. Le sénateur Abdelkader Bensalem abonde dans le même sens en indiquant qu' « il est temps d'adopter le mode de la liste ouverte pour mettre fin à la fièvre de la tête de liste ». En plus de cette question de nombreux sénateurs, notamment ceux affiliés au FLN, ont critiqué l'article 80 du projet de loi portant régime électoral qui consacre le mode d'élection du président de l'assemblée populaire communale (P/APC). Pour ces sénateurs, dont on peut citer Ahmed Ayad et Karim Abaoui, cet article est en contradiction avec l'article 65 du code électoral. Dans l'article 80 il est stipulé que le P/APC, qui est issu de la liste ayant obtenu la majorité absolue, est élu par se pairs. Or, dans l'article 65 du code électoral il est juste stipulé que c'est le candidat en tête de la liste ayant obtenu le plus de voix lors du scrutin qui est élu en tant que P/APC. On se souvient que cette dernière disposition, introduite comme amendement oral par le président de la commission des affaires juridique de l'APN qui est affilié au FLN, a fait beaucoup de vagues et a suscité le courroux du ministre de l'Intérieur. D'ailleurs ce dernier a indiqué, hier, lorsqu'il a présenté le projet de loi organique portant régime électoral que « c'est sur recommandation du président de la République que l'on a rattrapé cette question en explicitant le mode d'élection du P/APC ». Par ailleurs Dahou Ould Kablia a souligné que les dispositions du projet de loi garantissent la transparence des élections. Il dira attendre vers la fin du mois de janvier 56.000 urnes transparente et le même nombre vers la fin du mois de mai. Il informera que 45.000 bureaux de vote seront disponibles lors des législatives. Des bureaux qui seront encadrés par 250.000 agents de l'administration . Des sénateurs ont en effet plaidé hier, lors de l'examen du projet de loi organique portant régime électoral, pour sa révision. Dans leurs interventions ces sénateurs, toutes tendances politiques confondues, ont exprimé leur penchant pour le mode de la liste ouverte. « C'est le mode de la liste ouverte qui consacrera la crédibilité des candidats auprès des électeurs qui ont l'occasion de choisir selon leur conviction » a indiqué Zahia Benarous dans son intervention. Pour cette sénatrice du tiers présidentiel « Il faut mettre un terme au mode actuel par le biais duquel les partis imposent les candidats selon le classement de la liste, à commencer par la tête de liste. Or, avec la liste ouverte ce sont les citoyens qui choisissent dans la liste les noms des candidats à qui ils veulent accorder leur voix ». Selon Mme Benarous « c'est la meilleure manière de mettre fin au business politique et à l'achat à coups de centaines de millions, voire de milliards, l'achat de la première place dans la liste électorale ». Cette opinion est amplement partagée par d'autres sénateurs, à l'exemple d'Abderrazak Bouhara. Dans son intervention ce dernier a indiqué, en effet, « qu'il faut changer le mode électoral, car il s'est avéré que le mode actuel ne permet pas une représentativité crédible est suffisante » ajoutant que « lors du dernier scrutin le parti vainqueur n'a réussi a obtenir que 8% seulement de l'ensemble du corps électoral. En somme le mode actuel ne permet pas la mobilisation des lecteurs qu votent pour une liste et non pour les personnes ». Bouhara, qui a estimé que malgré son appartenance au FLN, il préfère la réussite de l'opération électorale et non de son parti tout en considérant, par conséquent , que le mode actuel est à l'origine du taux élevé d'abstention enregistré lors des derniers scrutins. Le sénateur Abdelkader Bensalem abonde dans le même sens en indiquant qu' « il est temps d'adopter le mode de la liste ouverte pour mettre fin à la fièvre de la tête de liste ». En plus de cette question de nombreux sénateurs, notamment ceux affiliés au FLN, ont critiqué l'article 80 du projet de loi portant régime électoral qui consacre le mode d'élection du président de l'assemblée populaire communale (P/APC). Pour ces sénateurs, dont on peut citer Ahmed Ayad et Karim Abaoui, cet article est en contradiction avec l'article 65 du code électoral. Dans l'article 80 il est stipulé que le P/APC, qui est issu de la liste ayant obtenu la majorité absolue, est élu par se pairs. Or, dans l'article 65 du code électoral il est juste stipulé que c'est le candidat en tête de la liste ayant obtenu le plus de voix lors du scrutin qui est élu en tant que P/APC. On se souvient que cette dernière disposition, introduite comme amendement oral par le président de la commission des affaires juridique de l'APN qui est affilié au FLN, a fait beaucoup de vagues et a suscité le courroux du ministre de l'Intérieur. D'ailleurs ce dernier a indiqué, hier, lorsqu'il a présenté le projet de loi organique portant régime électoral que « c'est sur recommandation du président de la République que l'on a rattrapé cette question en explicitant le mode d'élection du P/APC ». Par ailleurs Dahou Ould Kablia a souligné que les dispositions du projet de loi garantissent la transparence des élections. Il dira attendre vers la fin du mois de janvier 56.000 urnes transparente et le même nombre vers la fin du mois de mai. Il informera que 45.000 bureaux de vote seront disponibles lors des législatives. Des bureaux qui seront encadrés par 250.000 agents de l'administration .