Les chefs d'état-major des armées de l'Algérie, du Mali, du Niger et de la Mauritanie regroupés au sein du Conseil des chefs d'états-majors des pays membres du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc), se sont réunis lundi dernier à Bamako, au moment où les inquiétudes grandissent sur les conséquences dans la région du conflit qui vient de s'achever en Libye. Les chefs d'état-major des armées de l'Algérie, du Mali, du Niger et de la Mauritanie regroupés au sein du Conseil des chefs d'états-majors des pays membres du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc), se sont réunis lundi dernier à Bamako, au moment où les inquiétudes grandissent sur les conséquences dans la région du conflit qui vient de s'achever en Libye. La sous-région est plus que jamais confrontée à de sérieux défis de sécurité qui se traduisent notamment par la prolifération accrue des armes de tous calibres, suite à la crise libyenne. Au cours de cette réunion, la Mauritanie devrait être désignée pour prendre la tête du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc) regroupant les états-majors militaires des quatre pays, jusqu'alors présidé par le Mali, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'Armée populaire nationale, a mis l'accent, lors de son intervention, sur la nécessité de « redoubler » d'efforts dans la sous-région pour combattre le terrorisme, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. Créé en avril 2010, le Cemoc se réunit tous les six mois pour étudier les moyens de mieux lutter contre les activités des trafiquants transfrontaliers et d'Aqmi dans le Sahel. Mais, depuis sa création, le Cemoc n'a toujours pas mené d'actions conjointes, à cause de divergences de vues concernant la lutte contre la branche maghrébine d'Al-Qaïda qui multiplie ses activités dans la région. Dans ce cadre, le chef d'état-major de l'ANP préconise de « redoubler d'efforts à travers une coopération plus étroite au sein du Comité d'état-major opérationnel conjoint ». L'objectif étant, a expliqué Salah Gaïd, de « juguler tout risque et facteurs d'insécurité et poursuivre notre dynamique à l'effet d'éradiquer le terrorisme et ses connexions ». Le haut gradé de l'ANP exprime sa « satisfaction » de la position ferme adoptée pour prendre en charge les problèmes sécuritaires de la sous-région « loin de toute forme d'ingérence quels que soient ses raisons et ses prétextes ». La communauté internationale est convaincue, dira le patron de l'Armée Nationale Populaire, qu'il appartient aux « seuls pays du champ de répondre aux exigences de la lutte contre le terrorisme dans une vision commune », rappelant dans ce contexte que « cette appropriation par nos Etats respectifs des questions sécuritaires de la sous-région et leur engagement résolu dans la lutte, sans concession, contre le terrorisme a été formellement reconnue par les partenaires extra-régionaux, lors de la Conférence d'Alger, tenue les 7 et 8 septembre 2011, dès lors où notre stratégie a été longuement saluée par ces même partenaires ». Pour le général de corps d'armée Gaïd Salah, l'efficacité de la stratégie de lutte contre le terrorisme a démontré la capacité de la sous-région à prendre en charge, par elle-même et « sans ingérence étrangère », les problèmes sécuritaires et les résoudre dans un cadre de coopération et de concertation franche et objective, réitérant dans son allocution de clôture sa « conviction » et sa « confiance » en les capacités du Comité d'état-major opérationnel conjoint d'assumer pleinement ses engagements, au niveau régional et international, en mobilisant les forces et les moyens nécessaires pour faire face à la menace terroriste". Le chef d'état-major de l'ANP séjourne depuis dimanche à Bamako pour assister à la passation de la présidence du Conseil des chefs d'états-majors des pays membres du Cemoc (Algérie, Mali, Niger et Mauritanie) entre le chef d'état-major général des armées maliennes et le chef d'état-major mauritanien. Par ailleurs, les chefs d'état-major des pays des membres du Cemoc ont été reçus, en audience, par le président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré. La sous-région est plus que jamais confrontée à de sérieux défis de sécurité qui se traduisent notamment par la prolifération accrue des armes de tous calibres, suite à la crise libyenne. Au cours de cette réunion, la Mauritanie devrait être désignée pour prendre la tête du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc) regroupant les états-majors militaires des quatre pays, jusqu'alors présidé par le Mali, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'Armée populaire nationale, a mis l'accent, lors de son intervention, sur la nécessité de « redoubler » d'efforts dans la sous-région pour combattre le terrorisme, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. Créé en avril 2010, le Cemoc se réunit tous les six mois pour étudier les moyens de mieux lutter contre les activités des trafiquants transfrontaliers et d'Aqmi dans le Sahel. Mais, depuis sa création, le Cemoc n'a toujours pas mené d'actions conjointes, à cause de divergences de vues concernant la lutte contre la branche maghrébine d'Al-Qaïda qui multiplie ses activités dans la région. Dans ce cadre, le chef d'état-major de l'ANP préconise de « redoubler d'efforts à travers une coopération plus étroite au sein du Comité d'état-major opérationnel conjoint ». L'objectif étant, a expliqué Salah Gaïd, de « juguler tout risque et facteurs d'insécurité et poursuivre notre dynamique à l'effet d'éradiquer le terrorisme et ses connexions ». Le haut gradé de l'ANP exprime sa « satisfaction » de la position ferme adoptée pour prendre en charge les problèmes sécuritaires de la sous-région « loin de toute forme d'ingérence quels que soient ses raisons et ses prétextes ». La communauté internationale est convaincue, dira le patron de l'Armée Nationale Populaire, qu'il appartient aux « seuls pays du champ de répondre aux exigences de la lutte contre le terrorisme dans une vision commune », rappelant dans ce contexte que « cette appropriation par nos Etats respectifs des questions sécuritaires de la sous-région et leur engagement résolu dans la lutte, sans concession, contre le terrorisme a été formellement reconnue par les partenaires extra-régionaux, lors de la Conférence d'Alger, tenue les 7 et 8 septembre 2011, dès lors où notre stratégie a été longuement saluée par ces même partenaires ». Pour le général de corps d'armée Gaïd Salah, l'efficacité de la stratégie de lutte contre le terrorisme a démontré la capacité de la sous-région à prendre en charge, par elle-même et « sans ingérence étrangère », les problèmes sécuritaires et les résoudre dans un cadre de coopération et de concertation franche et objective, réitérant dans son allocution de clôture sa « conviction » et sa « confiance » en les capacités du Comité d'état-major opérationnel conjoint d'assumer pleinement ses engagements, au niveau régional et international, en mobilisant les forces et les moyens nécessaires pour faire face à la menace terroriste". Le chef d'état-major de l'ANP séjourne depuis dimanche à Bamako pour assister à la passation de la présidence du Conseil des chefs d'états-majors des pays membres du Cemoc (Algérie, Mali, Niger et Mauritanie) entre le chef d'état-major général des armées maliennes et le chef d'état-major mauritanien. Par ailleurs, les chefs d'état-major des pays des membres du Cemoc ont été reçus, en audience, par le président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré.