C'est aujourd'hui, date de la Journée internationale des personnes handicapées, que débutera l'enquête nationale sur le handicap en Algérie. Des enquêteurs relevant du ministère de la Solidarité nationale et de la Famille sillonneront les quatre coins du pays pendant… deux années. L'objectif de ces brigades n'est autre que de disposer de «données statistiques fiables et d'études globales», et ce, pour une «évaluation précise, qualitative et quantitative de la situation et des besoins des personnes handicapées». C'est ce qu'a annoncé, jeudi dernier à Alger, le ministre de la Solidarité et de la Famille, Saïd Barkat. S'exprimant lors d'un forum international sur l'accessibilité des personnes handicapées, M. Barkat a indiqué que cette enquête «permettra de dresser un état des lieux du handicap en Algérie et de mettre au point un plan d'action pour renforcer la prise en charge et la réinsertion des personnes handicapées». Il s'agit, également, de connaître la prévalence des personnes handicapées par type de handicap et de définir les origines de chaque handicap en vue d'améliorer les conditions de vie des personnes concernées, a poursuivit le ministre. Il a ainsi mis en exergue que «dans certaines régions du pays, notamment celles enclavées, nous constatons quelques cas de handicap héréditaire. Des fois, les parents renferment leurs enfants handicapés sans que nous sachions leur situation». De son côté, le directeur de la protection et de l'insertion professionnelle des personnes handicapées, Ali Nabaoui, a fait savoir que deux comités techniques et de pilotage de l'enquête seront installés le même jour. Il a ainsi expliqué que ces comités élaboreront, notamment, les outils conceptuels de l'enquête qui englobera des études et des thèmes de référence, dont la prévention du handicap, les textes réglementaires et une étude épidémiologique. Pour ce qui est dudit forum, le ministre a souligné que «sa tenue permettra de partager les connaissances avec les autres acteurs mais aussi d'évaluer ce qu'a été fait» par son département ministériel. Accessibilité des handicapés dans les nouvelles cités Saïd Barkat a, dans ce sens, rappelé les principaux textes législatifs relatifs à la prise en charge des handicapés, à l'image des articles 31 et 59 de la Constitution et autres. «Nous n'avons pas mal de textes législatifs», a-t-il conclu, mettant l'accent sur un arrêté interministériel, signé en mai dernier par son ministère et ceux de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, l'Habitat et de l'Urbanisme ainsi que celui de la Jeunesse et des Sports, relatif aux normes techniques d'accessibilité des personnes handicapées à l'environnement bâti et aux équipements ouverts au public. Ainsi, le respect des normes techniques d'accessibilité des personnes handicapées sera désormais «imposé» dans les cahiers de charge pour la réalisation des édifices publics. «La réalisation des ouvrages, équipements et aménagements ouverts au public, objet de demande de permis de construire, doivent observer les prescriptions de la norme nationale d'accessibilité au profit des personnes handicapées», a-t-il dit. Les établissements, les hôpitaux, les salles de cinémas, les marchés, les jardins publics et autres nouvelles constructions et ouvrages objets de réhabilitation seront «impérativement» dotés de moyens d'accessibilité destinée au profit des handicapés afin de favoriser leurs insertion et intégration sociales, notamment à travers l'accessibilité à l'environnement social, économique et culturel, pour que le handicap ne soit plus handicapant. C'est aujourd'hui, date de la Journée internationale des personnes handicapées, que débutera l'enquête nationale sur le handicap en Algérie. Des enquêteurs relevant du ministère de la Solidarité nationale et de la Famille sillonneront les quatre coins du pays pendant… deux années. L'objectif de ces brigades n'est autre que de disposer de «données statistiques fiables et d'études globales», et ce, pour une «évaluation précise, qualitative et quantitative de la situation et des besoins des personnes handicapées». C'est ce qu'a annoncé, jeudi dernier à Alger, le ministre de la Solidarité et de la Famille, Saïd Barkat. S'exprimant lors d'un forum international sur l'accessibilité des personnes handicapées, M. Barkat a indiqué que cette enquête «permettra de dresser un état des lieux du handicap en Algérie et de mettre au point un plan d'action pour renforcer la prise en charge et la réinsertion des personnes handicapées». Il s'agit, également, de connaître la prévalence des personnes handicapées par type de handicap et de définir les origines de chaque handicap en vue d'améliorer les conditions de vie des personnes concernées, a poursuivit le ministre. Il a ainsi mis en exergue que «dans certaines régions du pays, notamment celles enclavées, nous constatons quelques cas de handicap héréditaire. Des fois, les parents renferment leurs enfants handicapés sans que nous sachions leur situation». De son côté, le directeur de la protection et de l'insertion professionnelle des personnes handicapées, Ali Nabaoui, a fait savoir que deux comités techniques et de pilotage de l'enquête seront installés le même jour. Il a ainsi expliqué que ces comités élaboreront, notamment, les outils conceptuels de l'enquête qui englobera des études et des thèmes de référence, dont la prévention du handicap, les textes réglementaires et une étude épidémiologique. Pour ce qui est dudit forum, le ministre a souligné que «sa tenue permettra de partager les connaissances avec les autres acteurs mais aussi d'évaluer ce qu'a été fait» par son département ministériel. Accessibilité des handicapés dans les nouvelles cités Saïd Barkat a, dans ce sens, rappelé les principaux textes législatifs relatifs à la prise en charge des handicapés, à l'image des articles 31 et 59 de la Constitution et autres. «Nous n'avons pas mal de textes législatifs», a-t-il conclu, mettant l'accent sur un arrêté interministériel, signé en mai dernier par son ministère et ceux de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, l'Habitat et de l'Urbanisme ainsi que celui de la Jeunesse et des Sports, relatif aux normes techniques d'accessibilité des personnes handicapées à l'environnement bâti et aux équipements ouverts au public. Ainsi, le respect des normes techniques d'accessibilité des personnes handicapées sera désormais «imposé» dans les cahiers de charge pour la réalisation des édifices publics. «La réalisation des ouvrages, équipements et aménagements ouverts au public, objet de demande de permis de construire, doivent observer les prescriptions de la norme nationale d'accessibilité au profit des personnes handicapées», a-t-il dit. Les établissements, les hôpitaux, les salles de cinémas, les marchés, les jardins publics et autres nouvelles constructions et ouvrages objets de réhabilitation seront «impérativement» dotés de moyens d'accessibilité destinée au profit des handicapés afin de favoriser leurs insertion et intégration sociales, notamment à travers l'accessibilité à l'environnement social, économique et culturel, pour que le handicap ne soit plus handicapant.